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LEÇONS DE FOI du livre de Josué
4ème Trimestre 2025
4 - Le conflit derrière tous les Conflits
Du 18 au 24 octobre 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
« Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait écouté la voix d’un homme; car l’Éternel combattait pour Israël » (, LSG).
En parcourant les pages de Josué, nous sommes confrontés aux campagnes militaires agressives menées sur ordre de Dieu, et avec Son appui. L’idée que Dieu était à l’origine de la conquête de Canaan anime le récit du livre de Josué, et elle est exprimée dans les affirmations du narrateur (), dans les paroles de Dieu Lui-même (, ), dans les discours de Josué (; ), par Rahab (), par les espions () et par le peuple (). Dieu affirme être l’initiateur de ces conflits violents.
Cette réalité soulève des interrogations essentielles. Comment expliquer que le peuple élu de Dieu ait pu adopter de telles pratiques à l’époque de l’Ancien Testament? Comment concilier l’image d’un Dieu « guerrier» avec celle d’un Dieu d’amour (cf. ; ; ; ), sans compromettre la crédibilité, l’autorité et l’historicité de l’Ancien Testament?
Au cours de cette semaine et de la suivante, nous allons nous pencher sur cette question délicate: celle des guerres ordonnées par Dieu, notamment dans le livre de Josué et dans d’autres textes bibliques."
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Verset à mémoriser:
« Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait écouté la voix d’un homme; car l’Éternel combattait pour Israël » (, LSG).
En parcourant les pages de Josué, nous sommes confrontés aux campagnes militaires agressives menées sur ordre de Dieu, et avec Son appui. L’idée que Dieu était à l’origine de la conquête de Canaan anime le récit du livre de Josué, et elle est exprimée dans les affirmations du narrateur (), dans les paroles de Dieu Lui-même (, ), dans les discours de Josué (; ), par Rahab (), par les espions () et par le peuple (). Dieu affirme être l’initiateur de ces conflits violents.
Cette réalité soulève des interrogations essentielles. Comment expliquer que le peuple élu de Dieu ait pu adopter de telles pratiques à l’époque de l’Ancien Testament? Comment concilier l’image d’un Dieu « guerrier» avec celle d’un Dieu d’amour (cf. ; ; ; ), sans compromettre la crédibilité, l’autorité et l’historicité de l’Ancien Testament?
Au cours de cette semaine et de la suivante, nous allons nous pencher sur cette question délicate: celle des guerres ordonnées par Dieu, notamment dans le livre de Josué et dans d’autres textes bibliques."
Le chef de l’armée de l’Éternel
Lisez . Que dit ce texte sur le contexte de la conquête de Canaan?
Israël avait traversé le Jourdain et foulait désormais le sol ennemi. La forteresse de Jéricho se trouvait devant eux, ses portes bien fermées (). À ce stade, le peuple ne connaissait aucune stratégie de guerre. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est qu’Israël n’avait que des frondes, des lances et des flèches pour affronter une ville fortifiée capable de résister à un long siège.
Les questions de Josué concernant l’identité de l’étrange visiteur reçurent une réponse plutôt obscure: « Non ». La réponse du visiteur révèle qu’Il n’était pas disposé à entrer dans les catégories définies par Josué. En d’autres termes, la question ultime n’était pas de savoir s’Il était du côté de Josué; mais plutôt, Josué était-il de Son côté?
Comparez à , et . Qu’apprenez-vous sur l’identité du chef de l’armée de l’Éternel?
Alors que l’expression « le chef de l’armée de l’Éternel » est unique dans la Bible hébraïque, la combinaison des termes « commandant » et « armée » fait toujours référence à un chef militaire. Le mot « armée » dans les Écritures peut faire réfé- rence aux troupes militaires, aux anges ou aux corps célestes.
Le Christ pré-incarné apparut à Josué non seulement comme un allié, ni même comme le véritable Chef de l’armée d’Israël, mais comme le Chef de l’armée invisible mais réelle des anges, impliquée dans un conflit bien plus grand que celui de Josué avec les Cananéens. La réponse de Josué indique clairement qu’il avait compris l’identité du Chef. Il est égal à Dieu, et Josué se prosterna devant Lui en signe de profond respect et d’adoration (, , , ). Josué était prêt à recevoir la stratégie de guerre pour une campagne militaire qui faisait partie intégrante d’un conflit beaucoup plus vaste dans lequel le Dieu des Armées Lui-même est impliqué."
Quel réconfort pouvons-nous et devons-nous tirer, du fait de savoir que le « chef de l’armée de l’Éternel » est à l’œuvre pour la défense de Son peuple?
Lisez . Que dit ce texte sur le contexte de la conquête de Canaan?
Israël avait traversé le Jourdain et foulait désormais le sol ennemi. La forteresse de Jéricho se trouvait devant eux, ses portes bien fermées (). À ce stade, le peuple ne connaissait aucune stratégie de guerre. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est qu’Israël n’avait que des frondes, des lances et des flèches pour affronter une ville fortifiée capable de résister à un long siège.
Les questions de Josué concernant l’identité de l’étrange visiteur reçurent une réponse plutôt obscure: « Non ». La réponse du visiteur révèle qu’Il n’était pas disposé à entrer dans les catégories définies par Josué. En d’autres termes, la question ultime n’était pas de savoir s’Il était du côté de Josué; mais plutôt, Josué était-il de Son côté?
Comparez à , et . Qu’apprenez-vous sur l’identité du chef de l’armée de l’Éternel?
Alors que l’expression « le chef de l’armée de l’Éternel » est unique dans la Bible hébraïque, la combinaison des termes « commandant » et « armée » fait toujours référence à un chef militaire. Le mot « armée » dans les Écritures peut faire réfé- rence aux troupes militaires, aux anges ou aux corps célestes.
Le Christ pré-incarné apparut à Josué non seulement comme un allié, ni même comme le véritable Chef de l’armée d’Israël, mais comme le Chef de l’armée invisible mais réelle des anges, impliquée dans un conflit bien plus grand que celui de Josué avec les Cananéens. La réponse de Josué indique clairement qu’il avait compris l’identité du Chef. Il est égal à Dieu, et Josué se prosterna devant Lui en signe de profond respect et d’adoration (, , , ). Josué était prêt à recevoir la stratégie de guerre pour une campagne militaire qui faisait partie intégrante d’un conflit beaucoup plus vaste dans lequel le Dieu des Armées Lui-même est impliqué."
Quel réconfort pouvons-nous et devons-nous tirer, du fait de savoir que le « chef de l’armée de l’Éternel » est à l’œuvre pour la défense de Son peuple?
La guerre dans le ciel
Josué avait compris que la bataille faisait partie d’un conflit plus vaste. Que savons nous du conflit dans lequel Dieu Lui-même était impliqué?
Lisez , , et .
Dieu avait peuplé l’univers de créatures responsables à qui Il avait donné le libre arbitre, une condition préalable pour qu’elles puissent aimer. Elles peuvent choisir d’agir conformément à la volonté de Dieu ou contre celle-ci. L’un des anges les plus puissants, Lucifer, se rebella contre Dieu et emmena beaucoup d’anges dans son camp. Ésaïe et Ézéchiel font référence au conflit, bien que certains commentateurs essaient de restreindre le sens d’Ésaïe 14 et d’Ézéchiel 28 au roi de Babylone et au roi de Tyr.
Cependant, il y a des indicateurs clairs dans le texte biblique qui pointent vers une réalité transcendante. Le roi de Babylone est présenté comme ayant été au ciel près du trône de Dieu (), et le roi de Tyr aurait résidé en Éden en tant que chérubin protecteur sur la montagne sainte de Dieu (). Rien de tout cela n’est vrai concernant les rois de Babylone et de Tyr.
On ne peut pas non plus dire des rois terrestres qu’ils étaient irréprochables et qu’ils mettaient « le sceau à la perfection ». Par conséquent, ces personnages pointent au-delà des royaumes littéraux de Babylone et de Tyr.
Ésaïe présente une « parabole » (en hébreu, Mashal), qui véhicule un sens au-delà du contexte historique immédiat. Dans ce cas, le roi de Babylone représente un paradigme de rébellion, d’autosuffisance et d’orgueil. De même, Ézéchiel fait une distinction entre le prince de Tyr () et le roi de Tyr (), où le prince, étant actif dans le domaine terrestre, devient le symbole d’un roi qui agit dans le domaine céleste.
D’après , ces êtres célestes rebelles entravent l’accomplisse- ment des desseins de Dieu sur la terre. C’est à la lumière de ce lien entre le ciel et la terre que nous devons comprendre les guerres d’Israël divinement approuvées. Nous devons les reconnaitre comme des manifestations terrestres du grand conflit entre Dieu et Satan, et entre le bien et le mal, tout cela dans le but ultime de restaurer la justice et l’amour de Dieu dans un monde déchu.
De quelles manières voyons-nous, dans le monde qui nous entoure et dans nos propres vies, la réalité de cette bataille cosmique entre le bien et le mal?
Josué avait compris que la bataille faisait partie d’un conflit plus vaste. Que savons nous du conflit dans lequel Dieu Lui-même était impliqué?
Lisez , , et .
Dieu avait peuplé l’univers de créatures responsables à qui Il avait donné le libre arbitre, une condition préalable pour qu’elles puissent aimer. Elles peuvent choisir d’agir conformément à la volonté de Dieu ou contre celle-ci. L’un des anges les plus puissants, Lucifer, se rebella contre Dieu et emmena beaucoup d’anges dans son camp. Ésaïe et Ézéchiel font référence au conflit, bien que certains commentateurs essaient de restreindre le sens d’Ésaïe 14 et d’Ézéchiel 28 au roi de Babylone et au roi de Tyr.
Cependant, il y a des indicateurs clairs dans le texte biblique qui pointent vers une réalité transcendante. Le roi de Babylone est présenté comme ayant été au ciel près du trône de Dieu (), et le roi de Tyr aurait résidé en Éden en tant que chérubin protecteur sur la montagne sainte de Dieu (). Rien de tout cela n’est vrai concernant les rois de Babylone et de Tyr.
On ne peut pas non plus dire des rois terrestres qu’ils étaient irréprochables et qu’ils mettaient « le sceau à la perfection ». Par conséquent, ces personnages pointent au-delà des royaumes littéraux de Babylone et de Tyr.
Ésaïe présente une « parabole » (en hébreu, Mashal), qui véhicule un sens au-delà du contexte historique immédiat. Dans ce cas, le roi de Babylone représente un paradigme de rébellion, d’autosuffisance et d’orgueil. De même, Ézéchiel fait une distinction entre le prince de Tyr () et le roi de Tyr (), où le prince, étant actif dans le domaine terrestre, devient le symbole d’un roi qui agit dans le domaine céleste.
D’après , ces êtres célestes rebelles entravent l’accomplisse- ment des desseins de Dieu sur la terre. C’est à la lumière de ce lien entre le ciel et la terre que nous devons comprendre les guerres d’Israël divinement approuvées. Nous devons les reconnaitre comme des manifestations terrestres du grand conflit entre Dieu et Satan, et entre le bien et le mal, tout cela dans le but ultime de restaurer la justice et l’amour de Dieu dans un monde déchu.
De quelles manières voyons-nous, dans le monde qui nous entoure et dans nos propres vies, la réalité de cette bataille cosmique entre le bien et le mal?
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