Leçon de l'École du Sabbat
 
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L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
1 - Dieu aime librement
du 28 déc. 2024 au 3 janv. 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
Exode 33:15-22
;
Osée 14:1-4
;
Apocalypse 4:11
;
Jean 17:24
;
Matthieu 22:1-14
;
Jean 10:17,18


Verset à mémoriser:
Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement, car ma colère s’est détournée d’eux (
Osée 14:5
, Darby).

Pierre avait beau avoir renié Jésus trois fois, tout comme Jésus l’avait prédit (
Mt 26:34
), l’histoire ne s’arrêta pas là. Après la résurrection, Jésus demanda à Pierre : « M’aimes-tu plus que ne le font ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes agneaux ! Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Sois le berger de mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes brebis » (
Jn 21:15-17
, Segond 21).
Pierre avait renié Jésus à trois reprises, et Jésus, en lui posant la question cruciale : « M’aimes-tu ? », restaura Pierre à trois reprises également.

Notre situation est peut-être différente de celle de Pierre, mais sur bien des plans, le principe reste le même. La question que Jésus avait posée à Pierre est la question ultime que Dieu pose à chacun de nous, dans notre situation particulière : M’aimes-tu ?
Toute notre vie dépend de notre réponse à cette question.
Dieu dépasse les attentes raisonnables

Dieu ne se contente pas de nous demander : « M’aimes-tu ? » Il aime chacun, et il l’aime librement. En effet, il vous aime librement, vous, ainsi que chaque personne, plus qu’on ne peut l’imaginer. Et c’est par le biais de l’action de Dieu dans l’histoire de son peuple que nous connaissons cet amour.

Lisez
Exode 33:15-22
et réfléchissez au contexte de ces versets, et au récit dans lequel ils apparaissent. Que révèle ce passage, et notamment le verset 19, sur la volonté et l’amour de Dieu ?

Tout semblait perdu. Peu de temps après avoir été délivré de l’esclavage en Égypte, le peuple d’Israël s’était rebellé contre Dieu et avait adoré un veau d’or. Quand Moïse descendit de la montagne, il vit ce qu’ils avaient fait, il jeta les tablettes des Dix Commandements à terre et les brisa. Le peuple avait perdu tous ses droits aux privilèges de l’alliance et aux bénédictions que Dieu lui avait librement accordés.
Pourtant, Dieu choisit malgré tout de poursuivre avec eux la relation d’alliance, alors qu’ils étaient indignes des bénédictions de l’alliance.

Les paroles d’
Exode 33:19
: « Je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion » sont souvent mal comprises. On pense que Dieu a choisi arbitrairement d’avoir compassion et de faire grâce à certains, mais pas à d’autres.
Mais dans le contexte, ce n’est pas ce que Dieu dit. Dieu n’est pas comme ça, contrairement à certaines théologies populaires qui voudraient que Dieu prédestine certains à la perdition et à la condamnation éternelle.

Alors qu’est-ce que Dieu est en train de proclamer ici ? Fondamentalement, Dieu proclame qu’en tant que Créateur de toutes choses, il a le droit et l’autorité d’accorder sa grâce et sa compassion librement, même à ceux qui les méritent le moins. Et il le fait dans la situation présente, même après la rébellion du veau d’or, en accordant sa miséricorde à son peuple, Israël, même s’il ne la méritait pas.
C’est l’un des nombreux exemples où Dieu manifeste son amour et qu’il le fait au-delà de toute attente raisonnable. C’est une bonne nouvelle pour nous tous, non ?

De quelles manières Dieu a-t-il continué à vous révéler et à vous manifester son amour, même au-delà de toute attente raisonnable ?
Un amour non réciproque

C’est dans l’histoire d’Osée que l’on trouve l’exemple le plus frappant de l’amour de Dieu pour l’humanité perdue. Dieu ordonne au prophète Osée : « Va, prends une prostituée et des enfants de la prostitution ; car le pays se vautre dans la prostitution, en abandonnant le Seigneur » (
Os 1:2
). Osée et son épouse infidèle devaient être une illustration vivante de l’amour de Dieu pour son peuple, malgré l’infidélité et la prostitution spirituelle d’Israël. C’est donc une histoire de l’amour librement consenti par Dieu envers ceux qui ne le méritent pas.

En effet, malgré la fidélité et l’amour de Dieu, le peuple se rebella contre lui, encore et encore. En conséquence, l’Écriture ne cesse de décrire Dieu comme un mari amoureux de sa femme infidèle, qui ne l’aime pas en retour. Il avait aimé son peuple parfaitement et fidèlement, mais eux l’avaient méprisé. Ils avaient servi et adoré d’autres dieux, en lui faisant beaucoup de peine et en brisant la relation, apparemment de manière irréparable.

Lisez
Osée 14:1-4
. Que révèlent ces versets sur l’amour indéfectible de Dieu pour son peuple ?

À la suite des rébellions répétées de son peuple, Dieu déclare : « Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement » (Darby). Le terme « librement » dans cette phrase traduit un terme hébreu (nedabah) qui dénote ce qui est offert volontairement. C’est le même terme employé pour les offrandes volontaires dans le
système du sanctuaire.
D’un bout à l’autre du livre d’Osée, et dans les récits de la Bible, Dieu fait montre d’un engagement et d’une compassion extraordinaires envers son peuple. Eux ne cessaient d’aller vers d’autres amants, brisant ainsi la relation d’alliance, de manière irréparable en apparence, mais Dieu, usant de son libre arbitre, continua à leur accorder son amour. Ils ne méritaient pas l’amour de Dieu. Ils l’avaient rejeté, et avaient ainsi abandonné tout droit légitime à cet amour. Pourtant, Dieu continua à leur accorder son amour sans aucune contrainte, sans leur faire la morale, ou quoi que ce soit. Ici et ailleurs, la Bible démontre invariablement que l’amour de Dieu
est libre et volontaire.

Beaucoup de gens imaginent Dieu comme un chef et un Juge distant et impitoyable.
En quoi l’image de Dieu comme un mari amoureux d’une épouse infidèle vous aide-t-elle à voir Dieu sous un autre jour ? En quoi change-t-elle la manière dont vous voyez votre propre relation avec Dieu ?
Un amour non réciproque

C’est dans l’histoire d’Osée que l’on trouve l’exemple le plus frappant de l’amour de Dieu pour l’humanité perdue. Dieu ordonne au prophète Osée : « Va, prends une prostituée et des enfants de la prostitution ; car le pays se vautre dans la prostitution, en abandonnant le Seigneur »
Osée 1:2
. Osée et son épouse infidèle devaient être une illustration vivante de l’amour de Dieu pour son peuple, malgré l’infidélité et la prostitution spirituelle d’Israël. C’est donc une histoire de l’amour librement consenti par Dieu envers ceux qui ne le méritent pas.
En effet, malgré la fidélité et l’amour de Dieu, le peuple se rebella contre lui, encore et encore. En conséquence, l’Écriture ne cesse de décrire Dieu comme un mari amoureux de sa femme infidèle, qui ne l’aime pas en retour. Il avait aimé son peuple parfaitement et fidèlement, mais eux l’avaient méprisé. Ils avaient servi et adoré d’autres dieux, en lui faisant beaucoup de peine et en brisant la relation, apparemment de manière irréparable.

Lisez
Os 14:1-4
. Que révèlent ces versets sur l’amour indéfectible de Dieu pour son peuple ?

À la suite des rébellions répétées de son peuple, Dieu déclare : « Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement » (Darby). Le terme « librement » dans cette phrase traduit un terme hébreu (nedabah) qui dénote ce qui est offert volontairement. C’est le même terme employé pour les offrandes volontaires dans le système du sanctuaire.
D’un bout à l’autre du livre d’Osée, et dans les récits de la Bible, Dieu fait montre d’un engagement et d’une compassion extraordinaires envers son peuple. Eux ne cessaient d’aller vers d’autres amants, brisant ainsi la relation d’alliance, de manière irréparable en apparence, mais Dieu, usant de son libre arbitre, continua à leur accorder son amour. Ils ne méritaient pas l’amour de Dieu. Ils l’avaient rejeté, et avaient ainsi abandonné tout droit légitime à cet amour. Pourtant, Dieu continua à leur accorder son amour sans aucune contrainte, sans leur faire la morale, ou quoi que ce soit. Ici et ailleurs, la Bible démontre invariablement que l’amour de Dieu est libre et volontaire.

Beaucoup de gens imaginent Dieu comme un chef et un Juge distant et impitoyable.
En quoi l’image de Dieu comme un mari amoureux d’une épouse infidèle vous aide-t-elle à voir Dieu sous un autre jour ? En quoi change-t-elle la manière dont vous voyez votre propre relation avec Dieu ?
Beaucoup sont appelés, mais peu sont choisis

Dieu aime les gens de son plein gré, mais pas seulement. Il les invite aussi à l’aimer en retour. On voit que Dieu leur accorde la capacité de choisir librement d’accepter ou de rejeter son amour dans la parabole du repas de noces (entre autres).

Lisez
Mt 22:1-14
. Que signifie cette parabole ?

Dans la parabole du banquet de noces, un roi arrange un mariage pour son fils et envoie ses serviteurs « appeler ceux qui étaient invités aux noces », mais « ils ne voulurent pas venir » (
Mt 22:2,3
). Plus d’une fois, le roi envoie ses serviteurs pour les appeler, mais ils ignorent son appel et, pire encore, ils se saisissent de ses serviteurs pour les tuer (
Mt 22:4-6
).

Plus tard, après s’être occupé de ceux qui avaient assassiné certains de ses serviteurs, le roi dit à ses serviteurs : « Les noces sont prêtes, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux carrefours, et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez » (
Mt 22:8,9
). S’ensuit un autre épisode avec un homme sans vêtement de noces qui se retrouve dehors. Cet incident montre la nécessité de recevoir un vêtement de noces de la part du roi si l’on veut assister au repas de noces. Après cela, Jésus conclut la parabole avec une expression à la fois énigmatique et extrêmement éloquente : « beaucoup sont appelés, mais peu sont choisis » (
Mt 22:14
). Qu’est-ce que cela signifie ? Ceux qui sont finalement « choisis », les «
élus » sont ceux qui ont accepté l’invitation du Seigneur aux noces. Le terme traduit par « appeler » et « inviter » tout au long de la parabole est le terme grec kaleo (appeler, inviter). L’élément déterminant pour savoir qui est finalement « élu » (eklektos), c’est si la personne a, oui ou non, accepté librement l’invitation.

En fait, Dieu appelle (c’est-à-dire, invite) tout le monde au repas de noces. Mais chacun de nous peut refuser l’amour de Dieu. La liberté est essentielle à l’amour.
Dieu ne forcera jamais quiconque à l’aimer en retour. C’est triste à dire, mais nous pouvons rejeter la possibilité d’avoir une relation d’amour avec Dieu.
Les « élus » sont ceux qui acceptent l’invitation. Pour ceux qui aiment Dieu, Dieu a préparé des choses plus merveilleuses que tout ce que l’on pourrait imaginer. À nouveau, tout revient à la même question, celle de l’amour et de la liberté inhérente à l’amour.

Dans votre vie, qu’est-ce qui révèle que vous avez accepté l’invitation aux noces, et que vous viendrez habillés du vêtement adéquat ?
Crucifié pour nous

Dieu nous invite tous à entrer dans une relation d’amour avec lui, mais seuls ceux qui acceptent librement l’invitation pourront bénéficier des résultats éternels. Comme nous l’avons vu dans la parabole du repas de noces, parmi ceux que le roi avait appelés, beaucoup « ne voulurent pas venir » (
Mt 22:3
).

Par conséquent, peu avant sa crucifixion, Christ se lamenta : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes !
Mais vous ne l’avez pas voulu. » (
Mt 23:37
). Christ voulait les rassembler, mais ils ne l’ont pas voulu. Le verbe grec qui signifie « vouloir » (thelo) est le même employé à la fois pour signifier la volonté de Christ de les sauver, et le manque de volonté de ceux qui ne voulaient pas l’être (c’est également le même terme dans
Matthieu 22:3
, ci-dessus).

Pourtant, Christ est allé à la croix pour eux et pour nous. Quel amour extraordinaire !
Le péché humain mérite la mort, et Dieu lui-même (en Christ) a payé le prix et a trouvé une solution pour restaurer la relation brisée entre le ciel et la terre. Et il continue de nous donner son amour, alors qu’il n’en a nullement l’obligation, en-dehors de son engagement libre à le faire.

Lisez
Jn 10:17,18
. Comparez ce passage avec
Galates 2:20
. Quel message nous est adressé dans ces textes ?

Dans la manifestation ultime de l’amour de Dieu, la Croix, nous voyons que Christ s’est donné de son plein gré pour nous. Christ s’est défait de sa vie de sa « propre initiative. » Personne ne lui a pris sa vie. Il l’a offerte librement, selon le plan de rédemption convenu au ciel avant la fondation du monde. « Il ne faut pas voir dans le plan de la rédemption le produit d’une réflexion tardive, consécutive à la chute d’Adam. Il s’agit de «la révélation du mystère tenu secret dès l’origine des temps». (
Romains 16:25
) Cette révélation dévoila les principes qui dès les âges éternels sont à la base du trône de Dieu. Dieu et le Christ ont prévu dès le commencement l’apostasie de Satan et la chute de l’homme, amenée par le pouvoir trompeur de cet apostat. Dieu n’est pas l’auteur du péché, mais il en a prévu l’existence et il s’est préparé à faire face à cette terrible éventualité. Si grand était son amour pour le monde qu’il s’est engagé à donner son Fils unique, «afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle.» » – Ellen White, Jésus-Christ, p. 12.
Pour aller plus loin…

Lisez Ellen White, « À la rencontre de l’Époux, » p. 357-369. « Les ténèbres de la méconnaissance de Dieu enveloppent la terre. Les hommes ont oublié son caractère. On l›a mal compris et faussement interprété. Il faut qu'un message venant du Seigneur soit proclamé à notre époque, message lumineux par son influence et salutaire par sa puissance. Nous avons à révéler au monde le caractère de Dieu. L›éclat de sa gloire, de sa bonté, de sa miséricorde et de sa vérité doit se répandre au milieu des ténèbres.

Telle est l’œuvre annoncée par le prophète Ésaïe en ces termes : «Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle ; élève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle ; élève ta voix, ne crains point, dis aux villes de Juda :
Voici votre Dieu ! Voici, le Seigneur, l’Éternel vient avec puissance, et de son bras il commande ; voici, le salaire est avec lui, et les rétributions le précèdent.»
Ceux qui attendent l’arrivée de l’Époux doivent dire au monde : «Voici votre Dieu !»
Les derniers rayons de la lumière de la grâce, le dernier message de miséricorde qu’il faut porter à l’humanité, c’est une révélation de son amour. Les enfants de Dieu sont appelés à manifester sa gloire. Dans leur vie et leur caractère, ils ont à témoigner de ce que la grâce de Dieu a fait pour eux.

La lumière du Soleil de justice doit produire des paroles de vérité et des œuvres de sainteté. » – Ellen White, Les paraboles de Jésus, p. 364.

Questions pour discuter

1. L’idée que Dieu pourrait nous détester serait pire que l’idée qu’il n’existe pas.
Comment serait le monde si c’était la vérité ?

2. Selon vous, pourquoi y a-t-il autant d’incompréhension sur le caractère de Dieu dans notre monde aujourd’hui ? Réfléchissez à des moyens d’aider les gens à voir plus clairement le caractère d’amour de Dieu.

3. Quel est le message qui doit être proclamé aujourd’hui sur le caractère de Dieu ? Comment expliqueriez-vous ce message à quelqu’un qui ne connaît pas déjà la réalité de l’amour de Dieu ? Quelles preuves pouvez-vous avancer pour montrer la réalité de son amour et son merveilleux caractère ?

4. Parler de l’amour de Dieu est une chose. Révéler et refléter cet amour dans nos vies en est une autre. Quelles « œuvres de sainteté » peuvent révéler l’amour de Dieu à ceux qui nous entourent ?
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