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Allusions, Images et Symboles
2ème Trimestre 2025
4 - Les nations: 1re partie
Du 19 au 25 avril 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
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Verset à mémoriser:
« On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (, LSG).
Le livre de l’Apocalypse nous montre les solutions de Dieu pour notre monde déchu. Dans les chapitres finaux, l’accès à l’arbre de vie est restauré, la malédiction est levée, et nous sommes réadmis en la présence de Dieu. L’Apocalypse est en quelque sorte le livre de la Genèse à l’envers, ce qui explique pourquoi la Genèse reste une clé importante pour comprendre comment les problèmes du monde se sont développés en premier lieu.
L’un des enjeux majeurs dans Daniel et l’Apocalypse est le gouverne- ment mondial, une succession de tentatives humaines de contrôler une planète qui appartient légitimement à Dieu, et qui, une fois cet horrible épisode de péché et de rébellion définitivement terminé, sera finalement gouvernée avec justice.
C’est un processus très long qui mène à ce moment, couvrant des milliers d’années d’expériences humaines d’autogouvernement. Ces expériences humaines n’ont jamais fonctionné; même celles qui exprimaient les idéaux les plus élevés ont toujours échoué, souvent de manière dramatique. Une grande partie de la triste histoire de l’humanité à travers les millénaires n’est rien d’autre que le récit de la tragédie que ces systèmes défaillants ont provoquée. Et cela ne fera qu’empirer jusqu’à ce que le « règne éternel » de Dieu () soit finalement établi.
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Verset à mémoriser:
« On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (, LSG).
Le livre de l’Apocalypse nous montre les solutions de Dieu pour notre monde déchu. Dans les chapitres finaux, l’accès à l’arbre de vie est restauré, la malédiction est levée, et nous sommes réadmis en la présence de Dieu. L’Apocalypse est en quelque sorte le livre de la Genèse à l’envers, ce qui explique pourquoi la Genèse reste une clé importante pour comprendre comment les problèmes du monde se sont développés en premier lieu.
L’un des enjeux majeurs dans Daniel et l’Apocalypse est le gouverne- ment mondial, une succession de tentatives humaines de contrôler une planète qui appartient légitimement à Dieu, et qui, une fois cet horrible épisode de péché et de rébellion définitivement terminé, sera finalement gouvernée avec justice.
C’est un processus très long qui mène à ce moment, couvrant des milliers d’années d’expériences humaines d’autogouvernement. Ces expériences humaines n’ont jamais fonctionné; même celles qui exprimaient les idéaux les plus élevés ont toujours échoué, souvent de manière dramatique. Une grande partie de la triste histoire de l’humanité à travers les millénaires n’est rien d’autre que le récit de la tragédie que ces systèmes défaillants ont provoquée. Et cela ne fera qu’empirer jusqu’à ce que le « règne éternel » de Dieu () soit finalement établi.
Nimrod et Ninive
Éden avait été créé comme le foyer idéal pour la race humaine. Une fois le péché entré, Dieu n’eut d’autre choix que de séparer l’humanité du Jardin et de l’arbre de vie, au moins pour un temps.
Hors du Jardin, les humains furent contraints de travailler dur pour assurer leur propre existence. La vie devint plus difficile; et nous avons dû vivre avec la douleur et à la sueur de notre front (). Nos premiers parents avaient confiance que le Roi légitime fournirait un moyen pour revenir dans le Jardin, et ils apportaient des sacrifices aux portes de l’Éden dans l’anticipation fidèle de la rédemption que Dieu, dès le départ, avait offerte au monde déchu.
Le Jardin d’Éden est demeuré sur la terre longtemps après que l’homme en fut devenu un exilé, chassé de ses agréables sentiers. « C’est à la porte de l’incom- parable jardin fermé par la présence des gardiens angéliques, et où se révélait la gloire de Dieu, qu’Adam et ses fils venaient adorer le Créateur et renouveler leurs vœux d’obéissance.
Plus tard, lorsque la marée montante de l’iniquité eut envahi le monde et que la malice des hommes fut menacée par un déluge dévastateur, la main qui avait planté l’Éden le retira de dessus la terre. Mais il lui sera rendu, plus glorieux encore, lors du rétablissement final, quand apparaitront "un ciel nouveau et une terre nouvelle" », Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 40.
D’autres, cependant, travaillaient sur des « solutions » humaines à nos nouveaux problèmes, et nous voyons la naissance des cités-États, une tentative de créer une vie plus facile, et peut-être de tenter de retrouver ce qui avait été perdu en Éden.
Lisez . C’est ici que la Bible introduit un certain nombre d’acteurs politiques clés que l’on retrouve tout au long de la Bible, y compris Ninive et Babylone. Compte tenu de ce que nous savons des rôles de ces villes plus tard, que pouvons-nous déduire de ces textes?
Certains ont lu à propos de Nimrod et ont conclu qu’il est un héros noble, semblable aux héros conquérants de la mythologie païenne. Mais quand la Bible le décrit comme « un puissant sur la terre » et « un puissant chasseur devant l’Éternel », ce n’est pas un compliment. Nimrod est grand à ses propres yeux, et il se tient « devant » le Seigneur dans le sens où il défie Dieu. Ce que nous voyons dans ces textes, c’est la propagation de la rébellion contre Dieu, une rébellion qui subsistera jusqu’à ce que, finalement, toute rébellion soit définitivement éradiquée."
Pourquoi le péché de la rébellion contre Dieu est-il plus subtil que ce que nous pourrions réaliser? Comment pouvons-nous nous protéger contre ce trait humain très commun?
Éden avait été créé comme le foyer idéal pour la race humaine. Une fois le péché entré, Dieu n’eut d’autre choix que de séparer l’humanité du Jardin et de l’arbre de vie, au moins pour un temps.
Hors du Jardin, les humains furent contraints de travailler dur pour assurer leur propre existence. La vie devint plus difficile; et nous avons dû vivre avec la douleur et à la sueur de notre front (). Nos premiers parents avaient confiance que le Roi légitime fournirait un moyen pour revenir dans le Jardin, et ils apportaient des sacrifices aux portes de l’Éden dans l’anticipation fidèle de la rédemption que Dieu, dès le départ, avait offerte au monde déchu.
Le Jardin d’Éden est demeuré sur la terre longtemps après que l’homme en fut devenu un exilé, chassé de ses agréables sentiers. « C’est à la porte de l’incom- parable jardin fermé par la présence des gardiens angéliques, et où se révélait la gloire de Dieu, qu’Adam et ses fils venaient adorer le Créateur et renouveler leurs vœux d’obéissance.
Plus tard, lorsque la marée montante de l’iniquité eut envahi le monde et que la malice des hommes fut menacée par un déluge dévastateur, la main qui avait planté l’Éden le retira de dessus la terre. Mais il lui sera rendu, plus glorieux encore, lors du rétablissement final, quand apparaitront "un ciel nouveau et une terre nouvelle" », Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 40.
D’autres, cependant, travaillaient sur des « solutions » humaines à nos nouveaux problèmes, et nous voyons la naissance des cités-États, une tentative de créer une vie plus facile, et peut-être de tenter de retrouver ce qui avait été perdu en Éden.
Lisez . C’est ici que la Bible introduit un certain nombre d’acteurs politiques clés que l’on retrouve tout au long de la Bible, y compris Ninive et Babylone. Compte tenu de ce que nous savons des rôles de ces villes plus tard, que pouvons-nous déduire de ces textes?
Certains ont lu à propos de Nimrod et ont conclu qu’il est un héros noble, semblable aux héros conquérants de la mythologie païenne. Mais quand la Bible le décrit comme « un puissant sur la terre » et « un puissant chasseur devant l’Éternel », ce n’est pas un compliment. Nimrod est grand à ses propres yeux, et il se tient « devant » le Seigneur dans le sens où il défie Dieu. Ce que nous voyons dans ces textes, c’est la propagation de la rébellion contre Dieu, une rébellion qui subsistera jusqu’à ce que, finalement, toute rébellion soit définitivement éradiquée."
Pourquoi le péché de la rébellion contre Dieu est-il plus subtil que ce que nous pourrions réaliser? Comment pouvons-nous nous protéger contre ce trait humain très commun?
L’appel d’Abraham
Dans le dixième chapitre de la Genèse, nous voyons la naissance de diverses nations. Le mot généralement traduit par « nations » est goyim, qui peut aussi se référer aux Gentils. Genèse 10 nous dit que la race humaine s’est divisée en terres, langues, familles, et « nations » (; voir aussi ).
Presque immédiatement après l’introduction de ce concept, Dieu appelle Abraham hors de l’une de ces nations pour être différent d’elles et de ce qu’elles représentent.
Lisez . Pourquoi Dieu a-t-Il appelé Abram (plus tard Abraham) à quitter son pays d’origine?
Dieu avait l’intention d’utiliser Abraham pour établir une nation qui se démarquerait des royaumes humains. Ils ne devaient pas avoir d’autre roi que Dieu Lui-même.
Le peuple devait montrer ce qui se passerait si la race humaine revenait à son Créateur. Israël a été établi pour être une bénédiction pour « toutes les familles de la terre » (, LSG). Dieu avait déversé sur eux des lumières et des privilèges qui n’avaient pas existé dans le monde, peut-être depuis avant le déluge.
Lisez . Que dit le Seigneur aux enfants d’Abraham, la nation qui était devenue l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham?
Ce n’était pas un seul individu qui témoignait dans une communauté; c’était toute une nation qui, en travaillant ensemble et en coopération avec Dieu, pouvait manifester la gloire de Son caractère. Remarquez aussi, dans les paroles qui leur ont été adressées, que ce n’étaient pas seulement les « statuts et ordonnances » que Dieu leur avait donnés qui les rendaient si spéciaux, mais leur obéissance à ceux-ci qui pousserait les autres nations à dire: « Cette grande nation est un peuple sage et intelligent » (). Cependant, aussi merveilleux que soient les vérités données au peuple, leur échec à les vivre, à leur obéir, apporterait des malédictions au lieu de bénédictions, et la mort au lieu de la vie.
Comment le même principe, celui de ne pas seulement connaitre ces vérités, mais de leur obéir, s’applique-t-il à nous, adventistes, aujourd’hui?
Dans le dixième chapitre de la Genèse, nous voyons la naissance de diverses nations. Le mot généralement traduit par « nations » est goyim, qui peut aussi se référer aux Gentils. Genèse 10 nous dit que la race humaine s’est divisée en terres, langues, familles, et « nations » (; voir aussi ).
Presque immédiatement après l’introduction de ce concept, Dieu appelle Abraham hors de l’une de ces nations pour être différent d’elles et de ce qu’elles représentent.
Lisez . Pourquoi Dieu a-t-Il appelé Abram (plus tard Abraham) à quitter son pays d’origine?
Dieu avait l’intention d’utiliser Abraham pour établir une nation qui se démarquerait des royaumes humains. Ils ne devaient pas avoir d’autre roi que Dieu Lui-même.
Le peuple devait montrer ce qui se passerait si la race humaine revenait à son Créateur. Israël a été établi pour être une bénédiction pour « toutes les familles de la terre » (, LSG). Dieu avait déversé sur eux des lumières et des privilèges qui n’avaient pas existé dans le monde, peut-être depuis avant le déluge.
Lisez . Que dit le Seigneur aux enfants d’Abraham, la nation qui était devenue l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham?
Ce n’était pas un seul individu qui témoignait dans une communauté; c’était toute une nation qui, en travaillant ensemble et en coopération avec Dieu, pouvait manifester la gloire de Son caractère. Remarquez aussi, dans les paroles qui leur ont été adressées, que ce n’étaient pas seulement les « statuts et ordonnances » que Dieu leur avait donnés qui les rendaient si spéciaux, mais leur obéissance à ceux-ci qui pousserait les autres nations à dire: « Cette grande nation est un peuple sage et intelligent » (). Cependant, aussi merveilleux que soient les vérités données au peuple, leur échec à les vivre, à leur obéir, apporterait des malédictions au lieu de bénédictions, et la mort au lieu de la vie.
Comment le même principe, celui de ne pas seulement connaitre ces vérités, mais de leur obéir, s’applique-t-il à nous, adventistes, aujourd’hui?
Vous avez reçu ce que vous avez demandé
Tel qu’il était initialement établi, Israël ne devait pas avoir de monarque humain, comme les autres nations. Cependant, avec le temps, la foi d’Israël a vacillé, et ils se sont mis à convoiter le mode de vie des autres « nations ».
Lisez . Pourquoi pensez-vous que les anciens trouvaient l’idée d’un roi attrayante? De quelles manières succombons-nous à des tentations similaires?
Il est important de noter que la demande d’un roi était un rejet du règne de Dieu sur Son peuple. Tel qu’il était établi, la nation devait répondre directement au Créateur, et leur relation avec Lui était mise en évidence à travers le sanctuaire et ses services, entre autres choses. En demandant un roi, ils se soumettraient aux mêmes types de souffrances que connaissaient les royaumes païens: conscription militaire dans les guerres du roi, confiscation, impôts, et autres maux. Ils découvriraient que les potentats humains tendent à gouverner en leur propre faveur, au lieu d’être bienveillant, comme Dieu.
De plus, le nouvel arrangement serait permanent: Israël obtiendrait ce qu’ils avaient demandé, mais quand ils réaliseraient que c’était un recul, ils seraient obligés de vivre avec leur choix. « Vous crierez alors contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point » (, LSG). Dieu connait la faiblesse de Son peuple, et Il a prédit dès le début qu’Israël demanderait un roi humain. Ils l’ont fait, et une grande partie de l’histoire sacrée est le récit des conséquences de ce choix.
Lisez . Remarquez que Dieu ne dit pas, « Je leur donnerai un roi », mais plutôt, Son peuple décide qu’il en veut un. Dieu a mis en place des gardes fous pour protéger Son peuple de certains des maux du gouvernement humain – bien que, comme le montre l’histoire de la nation et de ses rois, ces gardes-fous aient souvent été ignorés.
Il suffit de regarder l’histoire d’Israël après qu’ils aient décidé d’avoir un roi pour voir à quel point les choses se sont mal passées sous ces rois. Bien que certains rois aient été mieux que d’autres, même les « bons rois » ont commis des erreurs (pensez à David et Bethsabée). Dans de nombreux cas, la nation a vécu sous le règne de rois successifs qui « faisaient ce qui est mal aux yeux de l’Éternel » (voir , , , , etc.).
À l’époque, ou même aujourd’hui, tous les gouvernements humains partagent un point commun: des pécheurs gouvernant d’autres pécheurs.
Quel mal peut-on prévoir dans ce cas?
Tel qu’il était initialement établi, Israël ne devait pas avoir de monarque humain, comme les autres nations. Cependant, avec le temps, la foi d’Israël a vacillé, et ils se sont mis à convoiter le mode de vie des autres « nations ».
Lisez . Pourquoi pensez-vous que les anciens trouvaient l’idée d’un roi attrayante? De quelles manières succombons-nous à des tentations similaires?
Il est important de noter que la demande d’un roi était un rejet du règne de Dieu sur Son peuple. Tel qu’il était établi, la nation devait répondre directement au Créateur, et leur relation avec Lui était mise en évidence à travers le sanctuaire et ses services, entre autres choses. En demandant un roi, ils se soumettraient aux mêmes types de souffrances que connaissaient les royaumes païens: conscription militaire dans les guerres du roi, confiscation, impôts, et autres maux. Ils découvriraient que les potentats humains tendent à gouverner en leur propre faveur, au lieu d’être bienveillant, comme Dieu.
De plus, le nouvel arrangement serait permanent: Israël obtiendrait ce qu’ils avaient demandé, mais quand ils réaliseraient que c’était un recul, ils seraient obligés de vivre avec leur choix. « Vous crierez alors contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point » (, LSG). Dieu connait la faiblesse de Son peuple, et Il a prédit dès le début qu’Israël demanderait un roi humain. Ils l’ont fait, et une grande partie de l’histoire sacrée est le récit des conséquences de ce choix.
Lisez . Remarquez que Dieu ne dit pas, « Je leur donnerai un roi », mais plutôt, Son peuple décide qu’il en veut un. Dieu a mis en place des gardes fous pour protéger Son peuple de certains des maux du gouvernement humain – bien que, comme le montre l’histoire de la nation et de ses rois, ces gardes-fous aient souvent été ignorés.
Il suffit de regarder l’histoire d’Israël après qu’ils aient décidé d’avoir un roi pour voir à quel point les choses se sont mal passées sous ces rois. Bien que certains rois aient été mieux que d’autres, même les « bons rois » ont commis des erreurs (pensez à David et Bethsabée). Dans de nombreux cas, la nation a vécu sous le règne de rois successifs qui « faisaient ce qui est mal aux yeux de l’Éternel » (voir , , , , etc.).
À l’époque, ou même aujourd’hui, tous les gouvernements humains partagent un point commun: des pécheurs gouvernant d’autres pécheurs.
Quel mal peut-on prévoir dans ce cas?
Les dirigeants païens
Les relations de Dieu avec Israël offrent de riches enseignements sur Ses relations avec l’Église du Nouveau Testament. En effet, de nombreuses manières, la nation d’Israël a servi à préfigurer les erreurs de l’Église. Loin de pouvoir prétendre à une quelconque supériorité par rapport à l’Israël antique, les chrétiens ont été, et sont encore, très vulnérables aux mêmes tentations.
Lisez . Quelle erreur Jésus a-t-Il mis en garde Ses disciples d’éviter dans l’établissement de l’œuvre de l’Église chrétienne?
Israël a demandé un roi humain, une requête qui a conduit à la chute morale de la nation. Les rois sont devenus progressivement plus méchants jusqu’à ce que Dieu permette aux Babyloniens de capturer Son peuple comme mesure corrective.
Quelque chose de similaire s’est produit dans l’histoire de l’Église chrétienne. Bien qu’ils n’aient pas dû se structurer comme une nation païenne, lorsque Constantin est arrivé au pouvoir et a professé être chrétien, les croyants se sentirent soulagés: la persécution était alors terminée! Cela en soi était une bénédiction, mais il vint à l’esprit de l’Église qu’elle pourrait tirer parti du pouvoir de l’empereur à son propre avantage.
Plusieurs grandes disputes éclatèrent parmi les chrétiens au quatrième siècle, et lorsque l’Église s’est retrouvée incapable de les résoudre, l’empereur fut amené à intervenir. À partir de ce moment, l’évêque de Rome devint une figure importante, là où il n’était autrefois qu’un évêque principal parmi d’autres. L’Église avait permis à l’État d’intervenir dans ses affaires internes, et une fois que l’État commença à intervenir dans les affaires religieuses, les choses s’empirèrent.
Comme l’Israël d’autrefois, bon nombre des chapitres les plus sombres de l’histoire chrétienne sont le résultat direct du compromis de l’Église avec le monde. Tout comme Israël qui s’est tourné vers l’idolâtrie et dont les rois ont été corrompus par leur soif de pouvoir – au point d’offrir des enfants aux idoles – l’Église a progressivement adopté de nombreux moyens et méthodes d’un empire païen au point où de nombreux croyants fidèles furent martyrisés parce qu’ils étaient perçus comme des menaces à l’institution église-État.
Dans votre propre culture, votre propre société, quels sont les moyens par lesquels ces mêmes tentations peuvent mettre en péril l’intégrité de notre foi?
Les relations de Dieu avec Israël offrent de riches enseignements sur Ses relations avec l’Église du Nouveau Testament. En effet, de nombreuses manières, la nation d’Israël a servi à préfigurer les erreurs de l’Église. Loin de pouvoir prétendre à une quelconque supériorité par rapport à l’Israël antique, les chrétiens ont été, et sont encore, très vulnérables aux mêmes tentations.
Lisez . Quelle erreur Jésus a-t-Il mis en garde Ses disciples d’éviter dans l’établissement de l’œuvre de l’Église chrétienne?
Israël a demandé un roi humain, une requête qui a conduit à la chute morale de la nation. Les rois sont devenus progressivement plus méchants jusqu’à ce que Dieu permette aux Babyloniens de capturer Son peuple comme mesure corrective.
Quelque chose de similaire s’est produit dans l’histoire de l’Église chrétienne. Bien qu’ils n’aient pas dû se structurer comme une nation païenne, lorsque Constantin est arrivé au pouvoir et a professé être chrétien, les croyants se sentirent soulagés: la persécution était alors terminée! Cela en soi était une bénédiction, mais il vint à l’esprit de l’Église qu’elle pourrait tirer parti du pouvoir de l’empereur à son propre avantage.
Plusieurs grandes disputes éclatèrent parmi les chrétiens au quatrième siècle, et lorsque l’Église s’est retrouvée incapable de les résoudre, l’empereur fut amené à intervenir. À partir de ce moment, l’évêque de Rome devint une figure importante, là où il n’était autrefois qu’un évêque principal parmi d’autres. L’Église avait permis à l’État d’intervenir dans ses affaires internes, et une fois que l’État commença à intervenir dans les affaires religieuses, les choses s’empirèrent.
Comme l’Israël d’autrefois, bon nombre des chapitres les plus sombres de l’histoire chrétienne sont le résultat direct du compromis de l’Église avec le monde. Tout comme Israël qui s’est tourné vers l’idolâtrie et dont les rois ont été corrompus par leur soif de pouvoir – au point d’offrir des enfants aux idoles – l’Église a progressivement adopté de nombreux moyens et méthodes d’un empire païen au point où de nombreux croyants fidèles furent martyrisés parce qu’ils étaient perçus comme des menaces à l’institution église-État.
Dans votre propre culture, votre propre société, quels sont les moyens par lesquels ces mêmes tentations peuvent mettre en péril l’intégrité de notre foi?
Une lumière pour les païens
Le but principal pour lequel Dieu a établi la nation d’Israël n’était pas de condamner le reste du monde, mais de le sauver. Bien sûr, la plupart d’entre nous se sentent condamnés lorsqu’ils sont confrontés à un comportement juste chez quelqu’un d’autre; ainsi, l’existence d’Israël a également servi à mettre en lumière le péché et l’égoïsme des nations qui les entouraient. Les croyants vivant en harmonie avec Dieu mettent en lumière
Son caractère juste, ce qui conduit naturellement à la conviction. Idéalement, la vie des personnes qui « gardent les commandements de Dieu » () devrait mettre en valeur Son caractère.
Cependant, si les Israélites avaient agi et fait ce que Dieu leur avait dit, les nations seraient venues à eux en paix, cherchant à en savoir plus sur eux et sur leur Dieu. Tragiquement, comme l’a montré la captivité babylonienne, ces nations sont venues mais pour faire la guerre.
La démonstration ultime du caractère de Dieu était, bien sûr, Jésus – le seul humain qui l’a parfaitement démontré. Mais Son exemple parfait, qui a certainement apporté la conviction dans les cœurs, était destiné à être une invitation (voir ).
Le but ultime de l’établissement de la nation d’Israël était le même que celui de Dieu en établissant l’Église: Il désire utiliser Son peuple pour attirer les pécheurs vers Christ. L’appel des messages des trois anges, délivrés par Son Église, s’adresse non pas à un petit nombre d’élus, mais à « toute nation, toute tribu, toute langue, et tout peuple » (, LSG). L’ prédit que toute la terre sera illuminée par la gloire de Dieu avant le retour de Christ.
Que nous enseignent les passages suivants sur le rôle que Dieu veut confier à Son peuple dans ce monde? Comment pouvons-nous appliquer ces principes à nous-mêmes?
(a) –21
(b) ; ;
(c) .
Relisez , l’appel lancé à « mon peuple », c’est-à-dire au peuple de Dieu, de sortir de Babylone. Comment cela va-t-il se passer? Autrement dit, comment pouvons-nous, en tant qu’Église qui n’est pas à Babylone, être utilisés par Dieu pour appeler le peuple de Dieu qui est encore à Babylone à en sortir?
Le but principal pour lequel Dieu a établi la nation d’Israël n’était pas de condamner le reste du monde, mais de le sauver. Bien sûr, la plupart d’entre nous se sentent condamnés lorsqu’ils sont confrontés à un comportement juste chez quelqu’un d’autre; ainsi, l’existence d’Israël a également servi à mettre en lumière le péché et l’égoïsme des nations qui les entouraient. Les croyants vivant en harmonie avec Dieu mettent en lumière
Son caractère juste, ce qui conduit naturellement à la conviction. Idéalement, la vie des personnes qui « gardent les commandements de Dieu » () devrait mettre en valeur Son caractère.
Cependant, si les Israélites avaient agi et fait ce que Dieu leur avait dit, les nations seraient venues à eux en paix, cherchant à en savoir plus sur eux et sur leur Dieu. Tragiquement, comme l’a montré la captivité babylonienne, ces nations sont venues mais pour faire la guerre.
La démonstration ultime du caractère de Dieu était, bien sûr, Jésus – le seul humain qui l’a parfaitement démontré. Mais Son exemple parfait, qui a certainement apporté la conviction dans les cœurs, était destiné à être une invitation (voir ).
Le but ultime de l’établissement de la nation d’Israël était le même que celui de Dieu en établissant l’Église: Il désire utiliser Son peuple pour attirer les pécheurs vers Christ. L’appel des messages des trois anges, délivrés par Son Église, s’adresse non pas à un petit nombre d’élus, mais à « toute nation, toute tribu, toute langue, et tout peuple » (, LSG). L’ prédit que toute la terre sera illuminée par la gloire de Dieu avant le retour de Christ.
Que nous enseignent les passages suivants sur le rôle que Dieu veut confier à Son peuple dans ce monde? Comment pouvons-nous appliquer ces principes à nous-mêmes?
(a) –21
(b) ; ;
(c) .
Relisez , l’appel lancé à « mon peuple », c’est-à-dire au peuple de Dieu, de sortir de Babylone. Comment cela va-t-il se passer? Autrement dit, comment pouvons-nous, en tant qu’Église qui n’est pas à Babylone, être utilisés par Dieu pour appeler le peuple de Dieu qui est encore à Babylone à en sortir?
Réflexion avancée:
Lisez ; .
« Peu à peu, modestement et en silence d’abord, puis plus ouvertement à mesure qu’il prenait des forces et recevait plus de crédit, ce “mystère de l’iniquité” poursuivait son œuvre d’égarement. Presque impercepti- blement, des coutumes païennes pénétrèrent dans l’Église. La tendance aux compromis et aux rapprochements avec le monde fut pour un temps tenue en échec par les cruelles persécutions que l’Église endura de la part du paganisme. Mais dès que la persécution cessa et que le christianisme eut ses entrées dans les cours et dans les palais des rois, l’Église échangea l’humble simplicité du Christ et de ses apôtres contre la pompe et l’orgueil des prêtres et pontifes païens et substitua à la Parole de Dieu les théories et les traditions des hommes. La prétendue conversion de l’empereur Constantin, au commencement du quatrième siècle, donna lieu à de grandes réjouissances, et le monde, affublé des apparences de la piété, pénétra dans l’Église. Dès lors, la situation s’aggrava rapidement. Le paganisme, apparemment vaincu, était vainqueur. Ses doctrines, ses cérémonies et ses superstitions se mêlèrent à la foi et au culte des disciples du Christ. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p.42.
Dans le cadre de la question posée à la fin de l’étude de mercredi, ne sommes-nous pas tous en danger, surtout aussi longtemps que nous res- tons ici, en échangeant « l’humble simplicité du Christ et de ses apôtres » contre la pompe, le pouvoir, les éloges, et les tentations du monde? Si nous pensons que ce n’est pas le cas, nous nous trompons nous mêmes.
Discussion:
1) Lorsque Dieu a fait exiler Son peuple à Babylone, ce fut un moment particulièrement douloureux. Abraham avait été appelé à sortir de Chaldée pour établir un peuple d’alliance comme lumière pour la planète, et maintenant ils étaient emmenés enchainés.
Pendant leur captivité, Dieu montra à Israël ce qu’aurait pu être leur sort s’ils avaient été fidèles. Nebucadnetsar, le chef même d’un système totalement opposé à Dieu, vint à Christ (Daniel 4). À la fin de leur captivité, Dieu suscita un roi perse pour servir de type de Christ, libérant Son peuple de Babylone et le ramenant à la terre promise. Cyrus n’était pas un Israélite, et pourtant Dieu le choisit pour démontrer le plan du salut au monde en renvoyant le peuple de l’alliance de Dieu à Jérusalem. Quelles leçons pouvons-nous tirer de la manière dont Dieu perçoit l’humanité en constatant qu’Il a maintenant utilisé des personnes en dehors d’Israël pour accomplir Ses objectifs?
2) Nous ne sommes peut-être pas à Babylone, mais combien de Babylone peut être en nous? Comment reconnaitre ce problème? Comment pouvons-nous changer?
Lisez ; .
« Peu à peu, modestement et en silence d’abord, puis plus ouvertement à mesure qu’il prenait des forces et recevait plus de crédit, ce “mystère de l’iniquité” poursuivait son œuvre d’égarement. Presque impercepti- blement, des coutumes païennes pénétrèrent dans l’Église. La tendance aux compromis et aux rapprochements avec le monde fut pour un temps tenue en échec par les cruelles persécutions que l’Église endura de la part du paganisme. Mais dès que la persécution cessa et que le christianisme eut ses entrées dans les cours et dans les palais des rois, l’Église échangea l’humble simplicité du Christ et de ses apôtres contre la pompe et l’orgueil des prêtres et pontifes païens et substitua à la Parole de Dieu les théories et les traditions des hommes. La prétendue conversion de l’empereur Constantin, au commencement du quatrième siècle, donna lieu à de grandes réjouissances, et le monde, affublé des apparences de la piété, pénétra dans l’Église. Dès lors, la situation s’aggrava rapidement. Le paganisme, apparemment vaincu, était vainqueur. Ses doctrines, ses cérémonies et ses superstitions se mêlèrent à la foi et au culte des disciples du Christ. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p.42.
Dans le cadre de la question posée à la fin de l’étude de mercredi, ne sommes-nous pas tous en danger, surtout aussi longtemps que nous res- tons ici, en échangeant « l’humble simplicité du Christ et de ses apôtres » contre la pompe, le pouvoir, les éloges, et les tentations du monde? Si nous pensons que ce n’est pas le cas, nous nous trompons nous mêmes.
Discussion:
1) Lorsque Dieu a fait exiler Son peuple à Babylone, ce fut un moment particulièrement douloureux. Abraham avait été appelé à sortir de Chaldée pour établir un peuple d’alliance comme lumière pour la planète, et maintenant ils étaient emmenés enchainés.
Pendant leur captivité, Dieu montra à Israël ce qu’aurait pu être leur sort s’ils avaient été fidèles. Nebucadnetsar, le chef même d’un système totalement opposé à Dieu, vint à Christ (Daniel 4). À la fin de leur captivité, Dieu suscita un roi perse pour servir de type de Christ, libérant Son peuple de Babylone et le ramenant à la terre promise. Cyrus n’était pas un Israélite, et pourtant Dieu le choisit pour démontrer le plan du salut au monde en renvoyant le peuple de l’alliance de Dieu à Jérusalem. Quelles leçons pouvons-nous tirer de la manière dont Dieu perçoit l’humanité en constatant qu’Il a maintenant utilisé des personnes en dehors d’Israël pour accomplir Ses objectifs?
2) Nous ne sommes peut-être pas à Babylone, mais combien de Babylone peut être en nous? Comment reconnaitre ce problème? Comment pouvons-nous changer?
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