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L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
9 - Le conflit cosmique
du 22 au 28 fév. 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; Ézéchiel 28.12-19; Ésaïe 14.12-15; ;
Verset à mémoriser:
"Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : Celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui écraseras le talon ()."
Dans la théologie biblique, la grande controverse entre Christ et Satan occupe une place centrale. Bien que l’idée d’un conflit cosmique entre Dieu et les créatures célestes déchues qui se sont rebellées contre Dieu soit un thème saillant dans l’Écriture (; ; ) et la tradition chrétienne, beaucoup de chrétiens ont rejeté ou délaissé cette idée.
D’un point de vue biblique, cependant, il est risqué que négliger ce thème d’un conflit cosmique, au sein duquel le diable et ses anges s’opposent au royaume de Dieu. On risque de passer à côté d’une bonne partie de la signification des récits bibliques. Les évangiles à eux seuls regorgent de références au diable et aux démons qui s’opposent à Dieu.
Pour commencer cette semaine, nous tenterons de répondre aux questions suivantes d’après les mêmes passages bibliques cruciaux :
1. Où l’Écriture enseigne-t-elle qu’il y a un conflit cosmique entre Dieu et Satan ?
2. Quelle est la nature de ce conflit ?"
; ; Ézéchiel 28.12-19; Ésaïe 14.12-15; ;
Verset à mémoriser:
"Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : Celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui écraseras le talon ()."
Dans la théologie biblique, la grande controverse entre Christ et Satan occupe une place centrale. Bien que l’idée d’un conflit cosmique entre Dieu et les créatures célestes déchues qui se sont rebellées contre Dieu soit un thème saillant dans l’Écriture (; ; ) et la tradition chrétienne, beaucoup de chrétiens ont rejeté ou délaissé cette idée.
D’un point de vue biblique, cependant, il est risqué que négliger ce thème d’un conflit cosmique, au sein duquel le diable et ses anges s’opposent au royaume de Dieu. On risque de passer à côté d’une bonne partie de la signification des récits bibliques. Les évangiles à eux seuls regorgent de références au diable et aux démons qui s’opposent à Dieu.
Pour commencer cette semaine, nous tenterons de répondre aux questions suivantes d’après les mêmes passages bibliques cruciaux :
1. Où l’Écriture enseigne-t-elle qu’il y a un conflit cosmique entre Dieu et Satan ?
2. Quelle est la nature de ce conflit ?"
C’est un ennemi qui a fait cela
Lisez . De quelle manière la parabole nous aide-t-elle à comprendre le mal qui règne dans le monde ?
Jésus raconte l’histoire d’un propriétaire terrien qui ne sème que de bonnes semences dans son champ. Mais de la mauvaise herbe lève parmi le blé. Voyant cela, les serviteurs du propriétaire lui demandent : « Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de la mauvaise herbe ? » (). Cette question ressemble à la question qui revient si souvent aujourd’hui concernant le problème du mal : Si Dieu a créé le monde entièrement bon, pourquoi le mal existe-t-il ?
Lisez à la lumière de l’explication de Christ dans . Quel éclairage ce texte donne-t-il sur la nature du conflit cosmique ?
Le maître répond à la question de ses serviteurs : « C’est un ennemi qui a fait cela » (). Jésus révèle plus tard que celui « qui sème la bonne semence », c’est « le Fils de l’homme », c’est-à-dire Jésus lui-même (). Il explique que « le champ, c’est le monde » (), et que « l’ennemi qui a semé » la mauvaise herbe, « c’est le diable » (), décrivant ainsi explicitement un conflit cosmique entre Christ et Satan. Pourquoi le mal existe-t-il dans le monde ? Le mal est la conséquence de l’opposition de l’ennemi (le diable) contre le maître. « C’est un ennemi qui a fait cela » ().
Mais cette réponse provoque une autre question : « Veux-tu que nous allions l’arracher ? » En d’autres termes, pourquoi ne pas déraciner le mal immédiatement ?
« Non, dit-il, de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe, vous ne déraciniez le blé en même temps. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson » ( ; comparez avec ). D’après la parabole, Dieu finira par mettre un terme au mal, mais le déraciner prématurément provoquerait des dommages collatéraux irréversibles.
Que risquerait-on à déraciner la mauvaise herbe maintenant ? En même temps, pourquoi ne devons-nous pas simplement ignorer le mal que nous rencontrons ?"
Lisez . De quelle manière la parabole nous aide-t-elle à comprendre le mal qui règne dans le monde ?
Jésus raconte l’histoire d’un propriétaire terrien qui ne sème que de bonnes semences dans son champ. Mais de la mauvaise herbe lève parmi le blé. Voyant cela, les serviteurs du propriétaire lui demandent : « Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de la mauvaise herbe ? » (). Cette question ressemble à la question qui revient si souvent aujourd’hui concernant le problème du mal : Si Dieu a créé le monde entièrement bon, pourquoi le mal existe-t-il ?
Lisez à la lumière de l’explication de Christ dans . Quel éclairage ce texte donne-t-il sur la nature du conflit cosmique ?
Le maître répond à la question de ses serviteurs : « C’est un ennemi qui a fait cela » (). Jésus révèle plus tard que celui « qui sème la bonne semence », c’est « le Fils de l’homme », c’est-à-dire Jésus lui-même (). Il explique que « le champ, c’est le monde » (), et que « l’ennemi qui a semé » la mauvaise herbe, « c’est le diable » (), décrivant ainsi explicitement un conflit cosmique entre Christ et Satan. Pourquoi le mal existe-t-il dans le monde ? Le mal est la conséquence de l’opposition de l’ennemi (le diable) contre le maître. « C’est un ennemi qui a fait cela » ().
Mais cette réponse provoque une autre question : « Veux-tu que nous allions l’arracher ? » En d’autres termes, pourquoi ne pas déraciner le mal immédiatement ?
« Non, dit-il, de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe, vous ne déraciniez le blé en même temps. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson » ( ; comparez avec ). D’après la parabole, Dieu finira par mettre un terme au mal, mais le déraciner prématurément provoquerait des dommages collatéraux irréversibles.
Que risquerait-on à déraciner la mauvaise herbe maintenant ? En même temps, pourquoi ne devons-nous pas simplement ignorer le mal que nous rencontrons ?"
L’origine de la controverse sur terre
En parallèle de la question posée dans la parabole : pourquoi y a-t-il de la mauvaise herbe dans le champ si le propriétaire n’a planté que de la bonne semence, une autre question se pose. Si Dieu a créé le monde entièrement bon, pourquoi le mal y a-t-il fait irruption ?
Lisez . Que révèlent les paroles de Dieu sur l’état de la création quand Dieu a terminé de créer, et pourquoi cette réponse est-elle importante ?
Selon , quand Dieu a terminé de créer le monde, il était « très bon. » Dans Genèse 1, il n’y a pas la moindre trace de mal dans la création de notre planète. Alors comment se fait-il que le mal ait fait son apparition dans l’histoire de l’humanité ?
Lisez . Que nous apprend ce passage sur la manière dont le mal est arrivé sur terre ? Quel éclairage nous donne-t-il sur la nature du conflit cosmique ? (Voir également )
Dans ce récit, quelqu’un répand des mensonges sur le caractère de Dieu. Il s’agit du serpent, qui n’est autre que le diable lui-même (ce « serpent d’autrefois » d’). Le serpent pose d’abord une question pour semer le doute sur le commandement de Dieu, en inversant quasiment ce que Dieu avait ordonné. Puis, le serpent remet en cause ce que Dieu a dit, en affirmant à Ève : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! » ().
Quelqu’un a forcément menti à Ève. Soit Dieu, soit le serpent. Elle a désormais un choix à faire. Va-t-elle croire ce que Dieu a dit, ou ce que le serpent est en train de lui dire ?
Ici et ailleurs dans l’Écriture, la nature de ce conflit concerne principalement ce qu’il faut croire, et qui il faut croire, ce qui est en soi complètement lié à l’amour. Car ce que l’on croit au sujet de quelqu’un, du genre de personne qu’il est, et de la confiance qu’on peut lui accorder, affecte de manière décisive notre amour et notre confiance envers cette personne. Ce que l’on croit d’elle détermine si l’on va écouter ce qu’elle dit ou non.
Lisez . Dieu dit que la descendance de la femme, en référence au Messie, allait écraser la tête du serpent. Cette déclaration est souvent identifiée comme le premier évangile (protoevangelium) de la Bible. En quoi renforce-t-elle la réalité du
conflit, tout en nous donnant espoir ?"
En parallèle de la question posée dans la parabole : pourquoi y a-t-il de la mauvaise herbe dans le champ si le propriétaire n’a planté que de la bonne semence, une autre question se pose. Si Dieu a créé le monde entièrement bon, pourquoi le mal y a-t-il fait irruption ?
Lisez . Que révèlent les paroles de Dieu sur l’état de la création quand Dieu a terminé de créer, et pourquoi cette réponse est-elle importante ?
Selon , quand Dieu a terminé de créer le monde, il était « très bon. » Dans Genèse 1, il n’y a pas la moindre trace de mal dans la création de notre planète. Alors comment se fait-il que le mal ait fait son apparition dans l’histoire de l’humanité ?
Lisez . Que nous apprend ce passage sur la manière dont le mal est arrivé sur terre ? Quel éclairage nous donne-t-il sur la nature du conflit cosmique ? (Voir également )
Dans ce récit, quelqu’un répand des mensonges sur le caractère de Dieu. Il s’agit du serpent, qui n’est autre que le diable lui-même (ce « serpent d’autrefois » d’). Le serpent pose d’abord une question pour semer le doute sur le commandement de Dieu, en inversant quasiment ce que Dieu avait ordonné. Puis, le serpent remet en cause ce que Dieu a dit, en affirmant à Ève : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! » ().
Quelqu’un a forcément menti à Ève. Soit Dieu, soit le serpent. Elle a désormais un choix à faire. Va-t-elle croire ce que Dieu a dit, ou ce que le serpent est en train de lui dire ?
Ici et ailleurs dans l’Écriture, la nature de ce conflit concerne principalement ce qu’il faut croire, et qui il faut croire, ce qui est en soi complètement lié à l’amour. Car ce que l’on croit au sujet de quelqu’un, du genre de personne qu’il est, et de la confiance qu’on peut lui accorder, affecte de manière décisive notre amour et notre confiance envers cette personne. Ce que l’on croit d’elle détermine si l’on va écouter ce qu’elle dit ou non.
Lisez . Dieu dit que la descendance de la femme, en référence au Messie, allait écraser la tête du serpent. Cette déclaration est souvent identifiée comme le premier évangile (protoevangelium) de la Bible. En quoi renforce-t-elle la réalité du
conflit, tout en nous donnant espoir ?"
L’origine de la controverse au ciel
Genèse 1 à 3 montre que le mal existait avant la chute d’Adam et Ève. Conceptuellement, « le mal » est déjà apparu, sous le nom « d’arbre de la connaissance du bien et du mal » (, 17, Colombe). Ensuite, le serpent accuse Dieu de mentir, alors qu’en réalité, c’est lui, le serpent, qui ment. L’existence du serpent (), en plus de ses mensonges, montre la réalité du mal ici-bas. Ainsi, même en Éden avant la chute, la présence du mal est manifeste.
Lisez Ézéchiel 28.12-29 à la lumière d’. Quelle est la nature de la chute de cet être ?
D’après ce passage, l’origine du mal et le conflit cosmique a commencé au ciel. Avant sa chute, l’être qui est devenu Satan était un chérubin protecteur. En plus d’être identifié comme ce chérubin, il était « le sceau à la perfection, […] était plein de sagesse, parfait en beauté » et était « en Éden, le jardin de Dieu » (, 13). On ne peut appliquer aucune de ces choses au véritable roi de Tyr (ou à aucun autre humain). Nous savons donc que nous avons ici un aperçu de la chute de Lucifer. Lisez Ésaïe 14.12-15. Quelles lumières supplémentaires ce passage nous donne-t-il sur l’origine du grand conflit ?
D’après Ésaïe 14, Lucifer décida de s’exalter et se prit pour un dieu. Ce verset complète ce que nous avons vu dans Ézéchiel 28, que son « cœur s’est enhardi » à cause de sa « beauté » (). Il aurait dû glorifier le Dieu qui l’avait fait si beau. Mais il s’est enorgueilli. Pire, dans son orgueil, il a résolu de prendre la place de Dieu et de le calomnier. Le terme hébreu traduit par « commerce » dans Ézéchiel 28.16 signifie également « calomnie », indication de la manière dont Satan opère contre Dieu, et aussi contre nous.
Comment comprendre le fait que Lucifer, qui est tombé, était à l’origine « parfait […] depuis le jour » où il fut créé « jusqu’à ce que l’iniquité s’est trouvée » en lui ( Darby) ? Comment un être parfait a-t-il pu chuter, à moins qu’être « parfait » inclue aussi une authentique liberté morale ?"
Genèse 1 à 3 montre que le mal existait avant la chute d’Adam et Ève. Conceptuellement, « le mal » est déjà apparu, sous le nom « d’arbre de la connaissance du bien et du mal » (, 17, Colombe). Ensuite, le serpent accuse Dieu de mentir, alors qu’en réalité, c’est lui, le serpent, qui ment. L’existence du serpent (), en plus de ses mensonges, montre la réalité du mal ici-bas. Ainsi, même en Éden avant la chute, la présence du mal est manifeste.
Lisez Ézéchiel 28.12-29 à la lumière d’. Quelle est la nature de la chute de cet être ?
D’après ce passage, l’origine du mal et le conflit cosmique a commencé au ciel. Avant sa chute, l’être qui est devenu Satan était un chérubin protecteur. En plus d’être identifié comme ce chérubin, il était « le sceau à la perfection, […] était plein de sagesse, parfait en beauté » et était « en Éden, le jardin de Dieu » (, 13). On ne peut appliquer aucune de ces choses au véritable roi de Tyr (ou à aucun autre humain). Nous savons donc que nous avons ici un aperçu de la chute de Lucifer. Lisez Ésaïe 14.12-15. Quelles lumières supplémentaires ce passage nous donne-t-il sur l’origine du grand conflit ?
D’après Ésaïe 14, Lucifer décida de s’exalter et se prit pour un dieu. Ce verset complète ce que nous avons vu dans Ézéchiel 28, que son « cœur s’est enhardi » à cause de sa « beauté » (). Il aurait dû glorifier le Dieu qui l’avait fait si beau. Mais il s’est enorgueilli. Pire, dans son orgueil, il a résolu de prendre la place de Dieu et de le calomnier. Le terme hébreu traduit par « commerce » dans Ézéchiel 28.16 signifie également « calomnie », indication de la manière dont Satan opère contre Dieu, et aussi contre nous.
Comment comprendre le fait que Lucifer, qui est tombé, était à l’origine « parfait […] depuis le jour » où il fut créé « jusqu’à ce que l’iniquité s’est trouvée » en lui ( Darby) ? Comment un être parfait a-t-il pu chuter, à moins qu’être « parfait » inclue aussi une authentique liberté morale ?"
Si tu m’adores
La quête de Satan pour usurper le trône de Dieu est également révélée dans les récits de la tentation de Jésus, dans Matthieu 4 et Luc 4. Dans la rencontre marquante entre Jésus et le tentateur, beaucoup d’aspects sont révélés sur la nature du conflit. Nous y voyons la réalité du grand conflit entre Christ et Satan, mais en des termes saisissants et visuels.
Lisez . De quelle manière la réalité du grand conflit entre Christ et Satan est-elle révélée ici ?
L’Esprit avait « emmené » Jésus dans le désert afin que Jésus soit « tenté par le diable » (, Colombe). Et avant ce rendez-vous, Jésus avait jeûné pendant quarante jours. Alors quand le diable arriva, il tenta Jésus pour qu’il change les pierres en pain, en jouant sur la faim extrême de Jésus. Mais Jésus cita l’Écriture pour contrer cette tentation, et le stratagème de Satan échoua.
Ensuite, Satan voulut pousser Jésus à agir avec présomption. Il tenta Jésus pour qu’il se jette du sommet du temple. Satan tordit les Écritures et laissa entendre que si Jésus était vraiment le Fils de Dieu, les anges le protégeraient. Mais Jésus contre à nouveau la tentation, en citant les Écritures à bon escient.
La troisième tentation révèle clairement ce que le diable essaie d’accomplir exactement. Il veut que Jésus l’adore. Satan tente d’usurper l’adoration qui n’est due qu’à Dieu.
Pour ce faire, il montre à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire » puis affirme : « Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes et m’adores » (, 9, Colombe). En effet, dans , texte parallèle de Matthieu, le diable affirme : « Je te donnerai toute l’autorité et la gloire de ces royaumes, car elle m’a été livrée, et je la donne à qui je veux » ().
À nouveau, Jésus contre la tentation avec l’Écriture, et à nouveau Satan échoue. Dans les trois cas, Jésus cita l’Écriture pour contrer les attaques de l’ennemi.
Éphésiens 6.12 nous rappelle que « ce n’est pas contre le sang et la chair que nous luttons, mais contre les principats, contre les autorités, contre les pouvoirs de ce monde de ténèbres, contre les puissances spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes. » Sans pour autant vivre dans la peur, pourquoi ne doit-on jamais oublier la réalité du combat qui se joue autour de nous ?"
La quête de Satan pour usurper le trône de Dieu est également révélée dans les récits de la tentation de Jésus, dans Matthieu 4 et Luc 4. Dans la rencontre marquante entre Jésus et le tentateur, beaucoup d’aspects sont révélés sur la nature du conflit. Nous y voyons la réalité du grand conflit entre Christ et Satan, mais en des termes saisissants et visuels.
Lisez . De quelle manière la réalité du grand conflit entre Christ et Satan est-elle révélée ici ?
L’Esprit avait « emmené » Jésus dans le désert afin que Jésus soit « tenté par le diable » (, Colombe). Et avant ce rendez-vous, Jésus avait jeûné pendant quarante jours. Alors quand le diable arriva, il tenta Jésus pour qu’il change les pierres en pain, en jouant sur la faim extrême de Jésus. Mais Jésus cita l’Écriture pour contrer cette tentation, et le stratagème de Satan échoua.
Ensuite, Satan voulut pousser Jésus à agir avec présomption. Il tenta Jésus pour qu’il se jette du sommet du temple. Satan tordit les Écritures et laissa entendre que si Jésus était vraiment le Fils de Dieu, les anges le protégeraient. Mais Jésus contre à nouveau la tentation, en citant les Écritures à bon escient.
La troisième tentation révèle clairement ce que le diable essaie d’accomplir exactement. Il veut que Jésus l’adore. Satan tente d’usurper l’adoration qui n’est due qu’à Dieu.
Pour ce faire, il montre à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire » puis affirme : « Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes et m’adores » (, 9, Colombe). En effet, dans , texte parallèle de Matthieu, le diable affirme : « Je te donnerai toute l’autorité et la gloire de ces royaumes, car elle m’a été livrée, et je la donne à qui je veux » ().
À nouveau, Jésus contre la tentation avec l’Écriture, et à nouveau Satan échoue. Dans les trois cas, Jésus cita l’Écriture pour contrer les attaques de l’ennemi.
Éphésiens 6.12 nous rappelle que « ce n’est pas contre le sang et la chair que nous luttons, mais contre les principats, contre les autorités, contre les pouvoirs de ce monde de ténèbres, contre les puissances spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes. » Sans pour autant vivre dans la peur, pourquoi ne doit-on jamais oublier la réalité du combat qui se joue autour de nous ?"
La nature du conflit cosmique
Nous avons vu plusieurs passages qui enseignent l’existence d’un conflit cosmique entre Dieu et Satan. Mais comment un conflit est-il possible ? Comment quelqu’un a pu s’opposer au Dieu omnipotent ? Si le conflit cosmique ne concernait que le pouvoir, il se serait terminé avant même d’avoir commencé. l’Écriture révèle que le conflit est un conflit qui concerne des accusations calomnieuses portées par le diable contre Dieu.
« Dans son attitude envers le péché, Dieu ne pouvait utiliser que la justice et la vérité. Satan, lui, pouvait employer ce que Dieu réfutait : la flatterie et la tromperie. Il avait tenté de falsifier les paroles de Dieu et de faire devant les anges une représentation mensongère du plan du gouvernement divin. D’après Satan, Dieu manquait de justice en imposant des lois et des règlements aux habitants du ciel, et, en exigeant de ses créatures la soumission et l’obéissance, il n’avait en vue que sa propre exaltation.
Il était donc nécessaire de démontrer devant les habitants du ciel, aussi bien que devant ceux de tous les autres mondes, que le gouvernement de Dieu était juste et sa loi parfaite. Satan avait prétendu œuvrer pour promouvoir le bien-être de l’univers. Il fallait lui laisser le temps nécessaire pour dévoiler, au travers de ses œuvres mauvaises, la personne qu’il était réellement.
Satan accusait la loi de et le gouvernement de Dieu d’être à l’origine de la discorde que sa propre conduite avait provoquée dans le ciel. Tout le mal, insinuait-il, provenait de l’administration divine. Il prétendait que son objectif personnel état d’améliorer les statuts de l’Éternel. Il était donc judicieux qu’il démontre la nature de ses revendications et dévoile les conséquences des changements qu’il se proposait d’apporter à la loi de Dieu. Il devait être condamné par ses propres œuvres. Dès le début, il avait laissé entendre qu’il n’était pas en état de rébellion. Il fallait que l’univers entier voie l’imposteur démasqué. » – Ellen White, Le grand espoir, p. 365 (voir également La tragédie des siècles, p. 540).
Lisez à la lumière d’. Que révèlent ces passages sur le caractère du diable et sur sa stratégie ?
Le plan du diable depuis le début a été de faire croire aux créatures que Dieu n’est pas vraiment juste et aimant, et que sa loi est contraignante et leur fait du mal. Il n’est pas étonnant que Jésus qualifie le diable de « menteur et […] père » du mensonge (). A contrario, Jésus est venu « rendre témoignage à la vérité » () et réfuter les mensonges et les calomnies de Satan, en battant et en détruisant le diable et sa puissance (, ).
identifie Satan comme (1) « le serpent d’autrefois », (2) celui qui dans le parvis céleste accuse le peuple de Dieu, et (3) comme le dragon qui trompe le monde. En grec, le terme traduit par « diable » signifie simplement « calomniateur », ce qui montre une nouvelle fois que le conflit concerne les croyances, y compris celles surle caractère de Dieu."
Nous avons vu plusieurs passages qui enseignent l’existence d’un conflit cosmique entre Dieu et Satan. Mais comment un conflit est-il possible ? Comment quelqu’un a pu s’opposer au Dieu omnipotent ? Si le conflit cosmique ne concernait que le pouvoir, il se serait terminé avant même d’avoir commencé. l’Écriture révèle que le conflit est un conflit qui concerne des accusations calomnieuses portées par le diable contre Dieu.
« Dans son attitude envers le péché, Dieu ne pouvait utiliser que la justice et la vérité. Satan, lui, pouvait employer ce que Dieu réfutait : la flatterie et la tromperie. Il avait tenté de falsifier les paroles de Dieu et de faire devant les anges une représentation mensongère du plan du gouvernement divin. D’après Satan, Dieu manquait de justice en imposant des lois et des règlements aux habitants du ciel, et, en exigeant de ses créatures la soumission et l’obéissance, il n’avait en vue que sa propre exaltation.
Il était donc nécessaire de démontrer devant les habitants du ciel, aussi bien que devant ceux de tous les autres mondes, que le gouvernement de Dieu était juste et sa loi parfaite. Satan avait prétendu œuvrer pour promouvoir le bien-être de l’univers. Il fallait lui laisser le temps nécessaire pour dévoiler, au travers de ses œuvres mauvaises, la personne qu’il était réellement.
Satan accusait la loi de et le gouvernement de Dieu d’être à l’origine de la discorde que sa propre conduite avait provoquée dans le ciel. Tout le mal, insinuait-il, provenait de l’administration divine. Il prétendait que son objectif personnel état d’améliorer les statuts de l’Éternel. Il était donc judicieux qu’il démontre la nature de ses revendications et dévoile les conséquences des changements qu’il se proposait d’apporter à la loi de Dieu. Il devait être condamné par ses propres œuvres. Dès le début, il avait laissé entendre qu’il n’était pas en état de rébellion. Il fallait que l’univers entier voie l’imposteur démasqué. » – Ellen White, Le grand espoir, p. 365 (voir également La tragédie des siècles, p. 540).
Lisez à la lumière d’. Que révèlent ces passages sur le caractère du diable et sur sa stratégie ?
Le plan du diable depuis le début a été de faire croire aux créatures que Dieu n’est pas vraiment juste et aimant, et que sa loi est contraignante et leur fait du mal. Il n’est pas étonnant que Jésus qualifie le diable de « menteur et […] père » du mensonge (). A contrario, Jésus est venu « rendre témoignage à la vérité » () et réfuter les mensonges et les calomnies de Satan, en battant et en détruisant le diable et sa puissance (, ).
identifie Satan comme (1) « le serpent d’autrefois », (2) celui qui dans le parvis céleste accuse le peuple de Dieu, et (3) comme le dragon qui trompe le monde. En grec, le terme traduit par « diable » signifie simplement « calomniateur », ce qui montre une nouvelle fois que le conflit concerne les croyances, y compris celles surle caractère de Dieu."
Pour aller plus loin…
Lisez Ellen White, « L’origine du mal, » p. 361-369, dans Le grand espoir.
« Rien n’est plus clairement enseigné dans l’Écriture : Dieu n’est d’aucune manière responsable de l’apparition du péché ; il n’y a eu aucun retrait arbitraire de la grâce divine, aucun défaut dans le gouvernement divin qui ait pu donner lieu à une rébellion. Le péché est un intrus. Aucune raison ne peut être donnée pour expliquer sa présence. Il est mystérieux, inexplicable. Le tolérer serait le défendre. […] Si [Satan] avait été éliminé immédiatement, ils [les habitants du ciel et ceux des autres mondes] auraient servi Dieu par peur plutôt que par amour. L’influence de cet imposteur n’aurait pas été totalement détruite, ni l’esprit de rébellion entièrement éradiqué. Il fallait permettre au mal d’atteindre son état de maturité. Pour le bien- être de l’univers entier tout au long de l’éternité, Satan devait mettre en action plus complètement ses principes, afin que ses accusations contre le gouvernement divin apparaissent sous leur véritable jour aux yeux de toutes les créatures, et que la justice et la miséricorde de Dieu et l’immutabilité de sa loi ne puissent plus jamais être remises en question. » – Ellen White, Le grand espoir, p. 361, 365 (voir également La tragédie des siècles, p. 535, 540)."
1. Beaucoup de gens se demandent comment une créature sans péché comme Lucifer a pu pécher la première fois. Pourquoi le péché est-il si « mystérieux » et « inexplicable » ? Comment expliquer le premier péché sans l’excuser ou le justifier ? Autrement dire, pourquoi expliquer son origine serait-il la même chose que le justifier ?
2. Pourquoi Dieu n’a-t-il pas simplement supprimé Satan tout de suite ? Pourquoi le mal doit-il « atteindre son état de maturité » ? En quoi est-ce « pour le bien- être de l’univers entier tout au long de l’éternité » ?
3. Pourquoi est-ce si important de comprendre que le conflit entre Dieu et Satan n’est pas simplement un conflit de pouvoir, mais un conflit d’un genre différent ? En quoi un conflit à propos du caractère est-il plus logique qu’un conflit uniquement à propos du pouvoir ?
4. En quoi votre compréhension de la nature du conflit tire-t-elle le rideau, si l’on peut dire, sur votre vie, qui représente peut-être un microcosme du conflit cosmique ? De quelles manières vivez-vous peut-être en ce moment même la réalité de ce conflit ? Comment avoir une réaction qui montre de quel côté
vous êtes vraiment ?"
Lisez Ellen White, « L’origine du mal, » p. 361-369, dans Le grand espoir.
« Rien n’est plus clairement enseigné dans l’Écriture : Dieu n’est d’aucune manière responsable de l’apparition du péché ; il n’y a eu aucun retrait arbitraire de la grâce divine, aucun défaut dans le gouvernement divin qui ait pu donner lieu à une rébellion. Le péché est un intrus. Aucune raison ne peut être donnée pour expliquer sa présence. Il est mystérieux, inexplicable. Le tolérer serait le défendre. […] Si [Satan] avait été éliminé immédiatement, ils [les habitants du ciel et ceux des autres mondes] auraient servi Dieu par peur plutôt que par amour. L’influence de cet imposteur n’aurait pas été totalement détruite, ni l’esprit de rébellion entièrement éradiqué. Il fallait permettre au mal d’atteindre son état de maturité. Pour le bien- être de l’univers entier tout au long de l’éternité, Satan devait mettre en action plus complètement ses principes, afin que ses accusations contre le gouvernement divin apparaissent sous leur véritable jour aux yeux de toutes les créatures, et que la justice et la miséricorde de Dieu et l’immutabilité de sa loi ne puissent plus jamais être remises en question. » – Ellen White, Le grand espoir, p. 361, 365 (voir également La tragédie des siècles, p. 535, 540)."
1. Beaucoup de gens se demandent comment une créature sans péché comme Lucifer a pu pécher la première fois. Pourquoi le péché est-il si « mystérieux » et « inexplicable » ? Comment expliquer le premier péché sans l’excuser ou le justifier ? Autrement dire, pourquoi expliquer son origine serait-il la même chose que le justifier ?
2. Pourquoi Dieu n’a-t-il pas simplement supprimé Satan tout de suite ? Pourquoi le mal doit-il « atteindre son état de maturité » ? En quoi est-ce « pour le bien- être de l’univers entier tout au long de l’éternité » ?
3. Pourquoi est-ce si important de comprendre que le conflit entre Dieu et Satan n’est pas simplement un conflit de pouvoir, mais un conflit d’un genre différent ? En quoi un conflit à propos du caractère est-il plus logique qu’un conflit uniquement à propos du pouvoir ?
4. En quoi votre compréhension de la nature du conflit tire-t-elle le rideau, si l’on peut dire, sur votre vie, qui représente peut-être un microcosme du conflit cosmique ? De quelles manières vivez-vous peut-être en ce moment même la réalité de ce conflit ? Comment avoir une réaction qui montre de quel côté
vous êtes vraiment ?"
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