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Vendredi
L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
10 - Règles d'engagement
du 1er au 7 mars 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
"Celui qui fait le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Si le Fils de Dieu s’est manifesté, c’est pour détruire les œuvres du diable ()."
"On trouve dans un récit très intense qui révèle la nature du conflit cosmique. Il s’agit de l’histoire d’Élie sur le mont Carmel, où le Seigneur a démasqué les soi-disant « dieux des nations. » Pourtant, en coulisse, ces « dieux » ne sont pas de simples produits de l’imagination païenne. Derrière les « dieux » que les nations environnantes d’Israël pensaient adorer se cachait autre chose.
« Ils ont offert des sacrifices à des démons qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu›ils ne connaissaient pas, des dieux nouveaux, apparus depuis peu, et que vos ancêtres n›avaient pas craints » (, Segond 21). Paul ajoute : « Ce que les non-Juifs sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons » (, Segond 21).
Derrière les faux « dieux » des nations, il y avait donc en réalité des démons déguisés. Cela signifie que tous les textes de l’Écriture traitant de l’idolâtrie et des dieux étrangers sont des textes traitant du « conflit cosmique. »
Avec cet arrière-plan, on comprend mieux le thème du conflit cosmique. Et cette vérité a des implications colossales si l’on veut mieux comprendre la nature de ce
conflit et la manière dont il éclaire le problème du mal."
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Verset à mémoriser:
"Celui qui fait le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Si le Fils de Dieu s’est manifesté, c’est pour détruire les œuvres du diable ()."
"On trouve dans un récit très intense qui révèle la nature du conflit cosmique. Il s’agit de l’histoire d’Élie sur le mont Carmel, où le Seigneur a démasqué les soi-disant « dieux des nations. » Pourtant, en coulisse, ces « dieux » ne sont pas de simples produits de l’imagination païenne. Derrière les « dieux » que les nations environnantes d’Israël pensaient adorer se cachait autre chose.
« Ils ont offert des sacrifices à des démons qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu›ils ne connaissaient pas, des dieux nouveaux, apparus depuis peu, et que vos ancêtres n›avaient pas craints » (, Segond 21). Paul ajoute : « Ce que les non-Juifs sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons » (, Segond 21).
Derrière les faux « dieux » des nations, il y avait donc en réalité des démons déguisés. Cela signifie que tous les textes de l’Écriture traitant de l’idolâtrie et des dieux étrangers sont des textes traitant du « conflit cosmique. »
Avec cet arrière-plan, on comprend mieux le thème du conflit cosmique. Et cette vérité a des implications colossales si l’on veut mieux comprendre la nature de ce
conflit et la manière dont il éclaire le problème du mal."
Un ange retenu
Comme nous l’avons vu, les faux « dieux » des nations étaient en réalité des démons. Nous avons dans d’autres textes des preuves que derrière des chefs terrestres se cachent parfois des chefs célestes démoniaques. Même les agents angéliques envoyés par Dieu peuvent être confrontés par les forces de l’ennemi.
Lisez , en faisant particulièrement attention aux versets 12 et 13. Qu’enseignent ces versets au sujet du conflit cosmique ? D’après vous pourquoi cet ange envoyé par Dieu a-t-il été « retenu » (BFC) pendant vingt-et-un jours ?
Comment l’ange envoyé par Dieu peut-il être « retenu » pendant trois semaines ? Dieu étant tout-puissant, il avait le pouvoir de répondre immédiatement à Daniel, du moins s’il l’avait voulu. S’il avait exercé son pouvoir, il aurait pu faire apparaître un ange devant Daniel sur-le-champ. Cependant, l’ange envoyé par Dieu a été
« retenu » par le « prince du royaume de Perse » pendant trois semaines entières. Qu’est-ce que cela signifie ?
« Pendant trois semaines, Gabriel combattit contre les puissances des ténèbres ; il s›efforça de contrecarrer les influences qui s›exerçaient sur l›esprit de Cyrus. […] Tout ce que le ciel pouvait faire en faveur du peuple de Dieu avait été accompli. La victoire était finalement remportée ; les forces du mal avaient été tenues en échec pendant tout le règne de Cyrus et de son fils Cambyse. » – Ellen White, Prophètes et rois, p. 432.
Pour qu’un tel conflit ait lieu, il faut que Dieu n’exerce pas toute sa puissance. L’ennemi doit se voir accorder une certaine liberté et une certaine puissance qui ne sont pas retirées capricieusement, mais qui sont restreintes par certains paramètres connus des deux parties (et dont les détails ne nous sont pas révélés). Il semble qu’il y ait dans le conflit cosmique des paramètres dans lesquels s’inscrivent même les anges de Dieu, et que nous appellerons dans les prochaines leçons les « règles d’engagement. »
En un sens, comprendre ces limites n’est pas difficile si nous saisissons l’idée, déjà évoquée, que Dieu n’agit que par amour, et que c’est l’amour, et non la coercition, qui est le fondement de son gouvernement. L’idée que Dieu n’agit que suivant les principes dictés par l’amour peut nous aider à mieux comprendre le grand conflit. Savez-vous ce que c’est d’agir dans les limites des principes de l’amour et non de la coercition ? Qu’avez-vous appris sur les limites du pouvoir ?"
Comme nous l’avons vu, les faux « dieux » des nations étaient en réalité des démons. Nous avons dans d’autres textes des preuves que derrière des chefs terrestres se cachent parfois des chefs célestes démoniaques. Même les agents angéliques envoyés par Dieu peuvent être confrontés par les forces de l’ennemi.
Lisez , en faisant particulièrement attention aux versets 12 et 13. Qu’enseignent ces versets au sujet du conflit cosmique ? D’après vous pourquoi cet ange envoyé par Dieu a-t-il été « retenu » (BFC) pendant vingt-et-un jours ?
Comment l’ange envoyé par Dieu peut-il être « retenu » pendant trois semaines ? Dieu étant tout-puissant, il avait le pouvoir de répondre immédiatement à Daniel, du moins s’il l’avait voulu. S’il avait exercé son pouvoir, il aurait pu faire apparaître un ange devant Daniel sur-le-champ. Cependant, l’ange envoyé par Dieu a été
« retenu » par le « prince du royaume de Perse » pendant trois semaines entières. Qu’est-ce que cela signifie ?
« Pendant trois semaines, Gabriel combattit contre les puissances des ténèbres ; il s›efforça de contrecarrer les influences qui s›exerçaient sur l›esprit de Cyrus. […] Tout ce que le ciel pouvait faire en faveur du peuple de Dieu avait été accompli. La victoire était finalement remportée ; les forces du mal avaient été tenues en échec pendant tout le règne de Cyrus et de son fils Cambyse. » – Ellen White, Prophètes et rois, p. 432.
Pour qu’un tel conflit ait lieu, il faut que Dieu n’exerce pas toute sa puissance. L’ennemi doit se voir accorder une certaine liberté et une certaine puissance qui ne sont pas retirées capricieusement, mais qui sont restreintes par certains paramètres connus des deux parties (et dont les détails ne nous sont pas révélés). Il semble qu’il y ait dans le conflit cosmique des paramètres dans lesquels s’inscrivent même les anges de Dieu, et que nous appellerons dans les prochaines leçons les « règles d’engagement. »
En un sens, comprendre ces limites n’est pas difficile si nous saisissons l’idée, déjà évoquée, que Dieu n’agit que par amour, et que c’est l’amour, et non la coercition, qui est le fondement de son gouvernement. L’idée que Dieu n’agit que suivant les principes dictés par l’amour peut nous aider à mieux comprendre le grand conflit. Savez-vous ce que c’est d’agir dans les limites des principes de l’amour et non de la coercition ? Qu’avez-vous appris sur les limites du pouvoir ?"
Le dragon de l’Apocalypse
La perspective globale des dominations célestes dans le conflit cosmique est résumée dans le livre de l’Apocalypse, où le diable est décrit comme « le grand dragon » qui s’oppose à Dieu et « trompe le monde entier » (, BFC).
Lisez . Que révèle ce passage sur l’étendue du territoire du dragon ?
Le dragon (Satan) fait non seulement la guerre contre Dieu () et ses serviteurs (par exemple, ), mais il est décrit comme le chef derrière les royaumes terrestres qui persécutent le peuple de Dieu tout au long des siècles.
Le dragon « donna sa puissance, son trône et un grand pouvoir » à la bête qui monte de la mer ( ; comparez avec ; , 14). Cette bête qui monte de la mer reçut « une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes, et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois » ().
Ainsi, Satan (le dragon) donne pouvoir et autorité à une bête (une puissance terrestre politico-religieuse). Ce pouvoir s’exerce afin d’usurper l’adoration due à Dieu. La bête blasphème le nom de Dieu. Elle fait également la guerre contre les saints de Dieu et parvient même à les vaincre, du moins pour un temps. Cette autorité et ce territoire dans le monde lui sont donnés par le dragon, le chef usurpateur de ce monde.
Cependant, il y a aussi des limites claires qui sont fixées à Satan et à ses agents, y compris des limites temporelles. « Aussi soyez en fête, cieux, et vous qui y avez votre demeure ! Mais quel malheur pour vous, terre et mer, car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps ! » ().
Satan « sait qu’il a peu de temps » (), et les événements décrits dans Apocalypse se déroulent dans une chronologie prophétique, qui montre des limites spécifiques (voir , ) au règne de ces forces maléfiques.
En effet, Dieu finit par triompher. « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » ().
On a du mal à l’imaginer pour le moment, et pourtant, à la fin, le bien triomphera sur le mal. Pourquoi est-il crucial de ne jamais oublier cette merveilleuse promesse ?"
La perspective globale des dominations célestes dans le conflit cosmique est résumée dans le livre de l’Apocalypse, où le diable est décrit comme « le grand dragon » qui s’oppose à Dieu et « trompe le monde entier » (, BFC).
Lisez . Que révèle ce passage sur l’étendue du territoire du dragon ?
Le dragon (Satan) fait non seulement la guerre contre Dieu () et ses serviteurs (par exemple, ), mais il est décrit comme le chef derrière les royaumes terrestres qui persécutent le peuple de Dieu tout au long des siècles.
Le dragon « donna sa puissance, son trône et un grand pouvoir » à la bête qui monte de la mer ( ; comparez avec ; , 14). Cette bête qui monte de la mer reçut « une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes, et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois » ().
Ainsi, Satan (le dragon) donne pouvoir et autorité à une bête (une puissance terrestre politico-religieuse). Ce pouvoir s’exerce afin d’usurper l’adoration due à Dieu. La bête blasphème le nom de Dieu. Elle fait également la guerre contre les saints de Dieu et parvient même à les vaincre, du moins pour un temps. Cette autorité et ce territoire dans le monde lui sont donnés par le dragon, le chef usurpateur de ce monde.
Cependant, il y a aussi des limites claires qui sont fixées à Satan et à ses agents, y compris des limites temporelles. « Aussi soyez en fête, cieux, et vous qui y avez votre demeure ! Mais quel malheur pour vous, terre et mer, car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps ! » ().
Satan « sait qu’il a peu de temps » (), et les événements décrits dans Apocalypse se déroulent dans une chronologie prophétique, qui montre des limites spécifiques (voir , ) au règne de ces forces maléfiques.
En effet, Dieu finit par triompher. « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » ().
On a du mal à l’imaginer pour le moment, et pourtant, à la fin, le bien triomphera sur le mal. Pourquoi est-il crucial de ne jamais oublier cette merveilleuse promesse ?"
Le cas de Job
Dans le livre de Job, nous avons des éclairages fascinants sur la réalité du grand
conflit.
Lisez et . Quels principes du grand conflit ces textes révèlent-ils ?
On peut glaner de nombreux détails importants dans ces versets. D’abord, il s’agit
d’une scène qui se déroule lors d’un genre de conseil céleste. Il ne s’agit pas d’un
simple dialogue entre Dieu et Satan. D’autres êtres célestes sont présents.
Deuxième élément, il est question d’un différend, indiqué par le fait que Dieu
demande si Satan a remarqué Job. Remarqué Job par rapport à quoi ? La question
est logique dans le contexte d’un conflit plus large, continu.
Troisièmement, Dieu déclare que Job est intègre et droit, et qu’il craint Dieu. Mais
Satan affirme que Job semble craindre Dieu uniquement parce que Dieu le protège.
Satan calomnie ainsi le caractère de Job et également celui de Dieu (comparez avec
, Zacharie 3).
Quatrièmement, Satan prétend que la protection que Dieu accorde à Job (« une
haie de protection », cf Darby) est injuste et l’empêche de prouver ses allégations.
Cette remarque indique que Satan agit au sein de limites (règles d’engagement), et
qu’il a apparemment tenté de nuire à Job.
Dieu réagit à l’accusation de Satan devant le conseil céleste en lui permettant
d’éprouver sa théorie, mais uniquement dans certaines limites. Il accorde d’abord
à Satan le pouvoir sur « tout ce qui appartient [à Job] », mais lui interdit de s’en
prendre à Job personnellement (). Plus tard, Dieu permet à Satan de frapper
Job personnellement, en épargnant toutefois sa vie ().
De nombreux malheurs frappent ainsi la maison de Job, mais chaque fois, ce
dernier continue de bénir le nom de Dieu ( ; , 10), en réfutant
les accusations de Satan.
Cette histoire nous apprend beaucoup de choses, comme le fait que le conflit
cosmique comporte des règles d’engagement. Dans le parvis céleste, on peut régler
les accusations portées contre Dieu dans le cadre de certains paramètres, sans que
Dieu viole pour autant les principes sacrés de son gouvernement et de sa manière de
régner sur l’univers et sur les êtres intelligents qui y vivent.
Ces scènes célestes du livre de Job nous donnent des éclairages fascinants sur la
réalité du grand conflit, et la manière dont il se joue ici sur terre.
Dans le livre de Job, nous avons des éclairages fascinants sur la réalité du grand
conflit.
Lisez et . Quels principes du grand conflit ces textes révèlent-ils ?
On peut glaner de nombreux détails importants dans ces versets. D’abord, il s’agit
d’une scène qui se déroule lors d’un genre de conseil céleste. Il ne s’agit pas d’un
simple dialogue entre Dieu et Satan. D’autres êtres célestes sont présents.
Deuxième élément, il est question d’un différend, indiqué par le fait que Dieu
demande si Satan a remarqué Job. Remarqué Job par rapport à quoi ? La question
est logique dans le contexte d’un conflit plus large, continu.
Troisièmement, Dieu déclare que Job est intègre et droit, et qu’il craint Dieu. Mais
Satan affirme que Job semble craindre Dieu uniquement parce que Dieu le protège.
Satan calomnie ainsi le caractère de Job et également celui de Dieu (comparez avec
, Zacharie 3).
Quatrièmement, Satan prétend que la protection que Dieu accorde à Job (« une
haie de protection », cf Darby) est injuste et l’empêche de prouver ses allégations.
Cette remarque indique que Satan agit au sein de limites (règles d’engagement), et
qu’il a apparemment tenté de nuire à Job.
Dieu réagit à l’accusation de Satan devant le conseil céleste en lui permettant
d’éprouver sa théorie, mais uniquement dans certaines limites. Il accorde d’abord
à Satan le pouvoir sur « tout ce qui appartient [à Job] », mais lui interdit de s’en
prendre à Job personnellement (). Plus tard, Dieu permet à Satan de frapper
Job personnellement, en épargnant toutefois sa vie ().
De nombreux malheurs frappent ainsi la maison de Job, mais chaque fois, ce
dernier continue de bénir le nom de Dieu ( ; , 10), en réfutant
les accusations de Satan.
Cette histoire nous apprend beaucoup de choses, comme le fait que le conflit
cosmique comporte des règles d’engagement. Dans le parvis céleste, on peut régler
les accusations portées contre Dieu dans le cadre de certains paramètres, sans que
Dieu viole pour autant les principes sacrés de son gouvernement et de sa manière de
régner sur l’univers et sur les êtres intelligents qui y vivent.
Ces scènes célestes du livre de Job nous donnent des éclairages fascinants sur la
réalité du grand conflit, et la manière dont il se joue ici sur terre.
Le prince (temporaire) de ce monde
Nous avons vu dans les leçons précédentes qu’au sein du grand conflit, Satan et ses cohortes reçoivent temporairement un territoire important dans ce monde, mais limité suivant certaines règles d’engagement.
Ces règles d’engagement limitent non seulement les actions de l’ennemi (le diable et ses cohortes) mais elles limitent également la marge de manœuvre de Dieu pour éliminer ou atténuer le mal qui s’inscrit (temporairement) dans le territoire de l’ennemi. Le Seigneur tient toujours ses promesses. Dans la mesure où il a accepté les règles d’engagement, en accordant ainsi un règne limité et temporaire au diable, Dieu a limité moralement son plan d’action futur (sans amoindrir sa force brute). Lisez , , , et . Qu’enseignent ces textes sur le règne de l’ennemi dans ce monde ?
Le Nouveau Testament présente un conflit de deux royaumes, de lumière et de ténèbres, les ténèbres venant de Satan et de sa rébellion. La mission de Christ consistait entre autres à vaincre le royaume de Satan : « Si le Fils de Dieu s’est manifesté, c’est pour détruire les œuvres du diable » ().
Néanmoins, il y a des « règles » qui limitent ce que Dieu peut faire tout en demeurant fidèle aux principes qui régissent son gouvernement. Ces limites incluent au moins
(1) le don du libre arbitre aux créatures et (2) les règles d’engagement de l’alliance, que nous ne connaissons pas, du moins pour le moment. De tels obstacles et limitations de l’action divine ont des implications importantes pour la capacité morale de Dieu à réduire et/ou à éliminer immédiatement le mal dans ce monde. Ainsi, nous voyons le mal et la souffrance qui se perpétuent, et qui peuvent en effet pousser beaucoup de gens à remettre en cause l’existence de Dieu ou sa bonté. Pourtant, une fois que l’on comprend le contexte du grand conflit et les limites que Dieu s’est imposées quant à la manière dont il va s’occuper du mal, on comprend mieux dans une certaine mesure pourquoi les choses sont telles qu’elles sont, en tous cas jusqu’au triomphe final de Dieu sur le mal.
En quoi le fait que Jésus appelle Satan le « prince » de ce monde nous aide-t-il, dans une certaine mesure, notre compréhension que le mal qui existe dans le monde aujourd’hui ? Quel réconfort de savoir que ce n’est bien qu’une domination temporaire !"
Nous avons vu dans les leçons précédentes qu’au sein du grand conflit, Satan et ses cohortes reçoivent temporairement un territoire important dans ce monde, mais limité suivant certaines règles d’engagement.
Ces règles d’engagement limitent non seulement les actions de l’ennemi (le diable et ses cohortes) mais elles limitent également la marge de manœuvre de Dieu pour éliminer ou atténuer le mal qui s’inscrit (temporairement) dans le territoire de l’ennemi. Le Seigneur tient toujours ses promesses. Dans la mesure où il a accepté les règles d’engagement, en accordant ainsi un règne limité et temporaire au diable, Dieu a limité moralement son plan d’action futur (sans amoindrir sa force brute). Lisez , , , et . Qu’enseignent ces textes sur le règne de l’ennemi dans ce monde ?
Le Nouveau Testament présente un conflit de deux royaumes, de lumière et de ténèbres, les ténèbres venant de Satan et de sa rébellion. La mission de Christ consistait entre autres à vaincre le royaume de Satan : « Si le Fils de Dieu s’est manifesté, c’est pour détruire les œuvres du diable » ().
Néanmoins, il y a des « règles » qui limitent ce que Dieu peut faire tout en demeurant fidèle aux principes qui régissent son gouvernement. Ces limites incluent au moins
(1) le don du libre arbitre aux créatures et (2) les règles d’engagement de l’alliance, que nous ne connaissons pas, du moins pour le moment. De tels obstacles et limitations de l’action divine ont des implications importantes pour la capacité morale de Dieu à réduire et/ou à éliminer immédiatement le mal dans ce monde. Ainsi, nous voyons le mal et la souffrance qui se perpétuent, et qui peuvent en effet pousser beaucoup de gens à remettre en cause l’existence de Dieu ou sa bonté. Pourtant, une fois que l’on comprend le contexte du grand conflit et les limites que Dieu s’est imposées quant à la manière dont il va s’occuper du mal, on comprend mieux dans une certaine mesure pourquoi les choses sont telles qu’elles sont, en tous cas jusqu’au triomphe final de Dieu sur le mal.
En quoi le fait que Jésus appelle Satan le « prince » de ce monde nous aide-t-il, dans une certaine mesure, notre compréhension que le mal qui existe dans le monde aujourd’hui ? Quel réconfort de savoir que ce n’est bien qu’une domination temporaire !"
Limites et règles
Le conflit cosmique est avant tout un différend au sujet du caractère de Dieu, causé par les accusations calomnieuses du diable à l’encontre de la bonté, de la justice et du gouvernement de Dieu. C’est un genre d’action en justice cosmique.
Un tel conflit ne peut se régler par la force, mais suppose plutôt une démonstration.
Imaginons que quelqu’un porte de graves accusations contre une personne au pouvoir. Le meilleur (et peut-être le seul) moyen de faire taire ces accusations est de permettre une enquête transparente et libre. Si les accusations menacent tout le gouvernement (d’amour), on ne peut pas se contenter de les glisser sous le tapis. Que signifie tout cela pour comprendre le conflit cosmique et le problème du mal ? SI Dieu fait une promesse, peut-il la trahir ? Bien sûr que non. Dans la mesure où Dieu accepte les règles d’engagement, son action future est (moralement) limitée. À ce titre, certains maux s’inscrivent dans le domaine temporaire du royaume des ténèbres.
Lisez et . D’après ces textes, comment même l’action divine peut-elle être totalement liée à des facteurs comme la foi et la prière ?
Dans ces deux récits, il semble que certaines limites ou règles d’engagement soient en place, en lien avec des choses comme la foi et la prière. Ailleurs, nous avons d’abondantes preuves que la prière fait une différence dans ce monde, et permet des interventions divines qui autrement, ne seraient pas disponibles (moralement). Cependant, ne commettons pas l’erreur de croire que la foi et la prière sont les seuls facteurs. Il y a vraisemblablement beaucoup d’autres facteurs dont nous ne sommes pas forcément conscients.
Cela correspond à ce que nous avons vu précédemment sur les règles d’engagement. Ainsi, certains maux peuvent s’inscrire dans le domaine temporaire du royaume des ténèbres.
Lisez et , 4. Il y a beaucoup de choses que nous ignorons. Mais en quoi ces textes vous assurent-ils que Dieu sait ce qui est mieux pour nous, qu’il veut le meilleur pour nous, et qu’il mettra un terme au mal et inaugurera une éternité de bonheur ?"
Le conflit cosmique est avant tout un différend au sujet du caractère de Dieu, causé par les accusations calomnieuses du diable à l’encontre de la bonté, de la justice et du gouvernement de Dieu. C’est un genre d’action en justice cosmique.
Un tel conflit ne peut se régler par la force, mais suppose plutôt une démonstration.
Imaginons que quelqu’un porte de graves accusations contre une personne au pouvoir. Le meilleur (et peut-être le seul) moyen de faire taire ces accusations est de permettre une enquête transparente et libre. Si les accusations menacent tout le gouvernement (d’amour), on ne peut pas se contenter de les glisser sous le tapis. Que signifie tout cela pour comprendre le conflit cosmique et le problème du mal ? SI Dieu fait une promesse, peut-il la trahir ? Bien sûr que non. Dans la mesure où Dieu accepte les règles d’engagement, son action future est (moralement) limitée. À ce titre, certains maux s’inscrivent dans le domaine temporaire du royaume des ténèbres.
Lisez et . D’après ces textes, comment même l’action divine peut-elle être totalement liée à des facteurs comme la foi et la prière ?
Dans ces deux récits, il semble que certaines limites ou règles d’engagement soient en place, en lien avec des choses comme la foi et la prière. Ailleurs, nous avons d’abondantes preuves que la prière fait une différence dans ce monde, et permet des interventions divines qui autrement, ne seraient pas disponibles (moralement). Cependant, ne commettons pas l’erreur de croire que la foi et la prière sont les seuls facteurs. Il y a vraisemblablement beaucoup d’autres facteurs dont nous ne sommes pas forcément conscients.
Cela correspond à ce que nous avons vu précédemment sur les règles d’engagement. Ainsi, certains maux peuvent s’inscrire dans le domaine temporaire du royaume des ténèbres.
Lisez et , 4. Il y a beaucoup de choses que nous ignorons. Mais en quoi ces textes vous assurent-ils que Dieu sait ce qui est mieux pour nous, qu’il veut le meilleur pour nous, et qu’il mettra un terme au mal et inaugurera une éternité de bonheur ?"
Pour aller plus loin…
Lisez Ellen White, « La puissance de Satan, » p. 131-138, dans Témoignages pour l’Église, vol. 1.
« La mission du Christ était d’arracher l’homme, prisonnier de Satan, à la puissance de son grand adversaire. L’homme est naturellement enclin à céder aux tentations de Satan et il ne peut lui résister si Jésus, puissant vainqueur, n’habite en lui, dirigeant ses désirs et lui communiquant sa force. Dieu seul peut limiter le pouvoir d’un si terrible ennemi qui rôde çà et là sur la terre, toujours à l’affût, craignant de perdre la moindre occasion de détruire les âmes. Il importe que les enfants de Dieu soient conscients de ce danger constant s’ils veulent échapper aux pièges de l’ennemi.
Satan prépare ses batteries de telle sorte que, lors de sa dernière offensive contre les enfants de Dieu, ceux-ci ne puissent se rendre compte qu’ils ont affaire à lui. «Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière.» Certaines personnes abusées prétendent que le diable n’existe pas, et celui-ci s’empare d’elles et en fait ses meilleurs instruments. Satan sait mieux que les chrétiens quelle puissance ils peuvent avoir contre lui s’ils se reposent sur Jésus. En effet, s’il demande au grand Vainqueur de le secourir, le plus faible disciple du Christ peut résister à Satan et à toute son armée. L’ennemi est trop rusé pour tenter les hommes ouvertement, car alors le chrétien banderait toutes ses énergies et se réfugierait auprès du grand Libérateur. Mais il vient à l’improviste et travaille sous le couvert des enfants de désobéissance qui professent la piété. » – Ellen White, Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 131, 132."
Questions pour discuter
1. Que signifie être « prisonnier de Satan » ? Cela veut-il dire que le diable peut faire tout ce qu’il veut aux gens ? Pourquoi ? Quel est le rapport avec ce qu’on pourrait appeler les « règles d’engagement » dans le conflit cosmique ?
2. Pourquoi Dieu accorderait-il à Satan un quelconque territoire dans le conflit cosmique, même temporairement ? Qu’est-ce que cela nous indique sur la manière dont Dieu cherche à répondre aux accusations de Satan ?
3. Comment réagir quand des personnes, y compris des chrétiens, nient que Satan est un être, une personne réelle ? Bien que l’on ne puisse pas prouver l’existence de Satan, quelles preuves pouvez-vous rassembler qui pourraient aider quelqu’un qui n’y croit pas ?"
Lisez Ellen White, « La puissance de Satan, » p. 131-138, dans Témoignages pour l’Église, vol. 1.
« La mission du Christ était d’arracher l’homme, prisonnier de Satan, à la puissance de son grand adversaire. L’homme est naturellement enclin à céder aux tentations de Satan et il ne peut lui résister si Jésus, puissant vainqueur, n’habite en lui, dirigeant ses désirs et lui communiquant sa force. Dieu seul peut limiter le pouvoir d’un si terrible ennemi qui rôde çà et là sur la terre, toujours à l’affût, craignant de perdre la moindre occasion de détruire les âmes. Il importe que les enfants de Dieu soient conscients de ce danger constant s’ils veulent échapper aux pièges de l’ennemi.
Satan prépare ses batteries de telle sorte que, lors de sa dernière offensive contre les enfants de Dieu, ceux-ci ne puissent se rendre compte qu’ils ont affaire à lui. «Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière.» Certaines personnes abusées prétendent que le diable n’existe pas, et celui-ci s’empare d’elles et en fait ses meilleurs instruments. Satan sait mieux que les chrétiens quelle puissance ils peuvent avoir contre lui s’ils se reposent sur Jésus. En effet, s’il demande au grand Vainqueur de le secourir, le plus faible disciple du Christ peut résister à Satan et à toute son armée. L’ennemi est trop rusé pour tenter les hommes ouvertement, car alors le chrétien banderait toutes ses énergies et se réfugierait auprès du grand Libérateur. Mais il vient à l’improviste et travaille sous le couvert des enfants de désobéissance qui professent la piété. » – Ellen White, Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 131, 132."
Questions pour discuter
1. Que signifie être « prisonnier de Satan » ? Cela veut-il dire que le diable peut faire tout ce qu’il veut aux gens ? Pourquoi ? Quel est le rapport avec ce qu’on pourrait appeler les « règles d’engagement » dans le conflit cosmique ?
2. Pourquoi Dieu accorderait-il à Satan un quelconque territoire dans le conflit cosmique, même temporairement ? Qu’est-ce que cela nous indique sur la manière dont Dieu cherche à répondre aux accusations de Satan ?
3. Comment réagir quand des personnes, y compris des chrétiens, nient que Satan est un être, une personne réelle ? Bien que l’on ne puisse pas prouver l’existence de Satan, quelles preuves pouvez-vous rassembler qui pourraient aider quelqu’un qui n’y croit pas ?"
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