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9 - La source de vie


Lecture de la semaine:
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Verset à mémoriser:
« Je suis le chemin, la vérité, et la vie. NDul ne vient au Père que par moi » ( LSG).

Dans l’Évangile de Jean, lorsqu’on demandait à Jésus qui Il était, Il répondait par le terme qui désigne la divinité. « JE SUIS » était une référence sans équivoque à l’Éternel Lui-même, qui était apparu à
Moïse dans le buisson ardent. « JE SUIS CELUI QUI SUIS », dit-Il à Moïse (). Et ce même Dieu, le « JE SUIS », s’est alors « [fait] chair, et a habité parmi nous, [plein] de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » ( LSG).
Le thème « JE SUIS » est omniprésent dans l’Évangile de Jean. Le verset de cette semaine reflète ce thème: « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » ( LSG). Le « JE SUIS » est la Lumière du monde, le Pain de vie, la Porte, le bon Berger et le vrai Cep.
Cette semaine, nous poursuivons notre étude avec la révélation de Dieu telle qu’elle nous est donnée dans Jean. Nous explorerons également plus en détail le revers de la médaille, dans lequel, malgré les preuves puissantes de Jésus en tant que Messie, certains L’avaient rejeté. Nous étudierons cette idée pour deux raisons: pour éviter la même erreur, mais aussi pour réfléchir à la manière dont nous pourrions être en mesure d’atteindre ceux qui risquent de commettre cette erreur.

En elle était la vie

Ce terme vie (zo?) apparait 36 fois dans l’Évangile de Jean, soit environ 25 % de son usage dans le Nouveau Testament. Dans en plus de se référer à la source de vie sur notre planète, le mot est également lié au salut. Tout au long du reste de Jean, cette idée de vie (zo?) s’exprime le plus souvent sous forme de la vie éternelle, la promesse du salut (voir ; ; ; ). Ainsi, Celui qui a donné la vie à la création est le même qui apporte le salut, la vie éternelle, à un monde perdu.
Pourquoi Jésus était-Il venu sur cette terre? ; ; ; ; .

« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (). Tout comme le serpent d’airain avait pris la place des Israélites qui avaient été mordus par des serpents, de même Jésus avait pris notre place, nous qui avons été frappés par le péché. Il avait pris le châtiment qui était le nôtre afin que nous puissions avoir la vie qui était la Sienne.

Le Christ désire aussi que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance (). Ainsi, « à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » ( LSG).
Christ était venu nous révéler le Père. Car, « Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaitre » ( LSG). En voyant le caractère de Jésus, nous pouvons voir le caractère du Père.
Dans , l’apôtre déclare clairement que Jésus est Dieu, le Fils divin. Par conséquent, nous lisons dans : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (LSG) – la référence à la vie ici doit être comprise comme la vie divine, l’existence éternelle non dérivée. Puisqu’Il a la vie en Lui- même, Il peut donner Sa vie et la reprendre (); et Il peut donner la vie à qui Il veut (; comparez à ).

Que pouvons-nous apprendre de la vie de Jésus sur le caractère du Père? Pourquoi cette révélation est-elle une si bonne nouvelle?

Les paroles de la vie éternelle

Lisez . Lorsque Jésus avait demandé aux disciples s’ils voulaient Le quitter, quel était le sens de la réponse de Pierre?

Les paroles de Pierre sur la « vie éternelle » rejoignent un thème qui traverse l’Évangile de Jean. Un grand nombre d’expressions sur la vie éternelle apparait dans Jean 6, dans le contexte de la multiplication des pains (). Jésus dit qu’Il est le Pain de vie (), ce qui signifie que Sa vie, Sa mort et Sa résurrection sont la source du salut éternel.
L’expression « la vie éternelle » ou son équivalent apparait au moins 17 fois dans l’Évangile de Jean. Ce terme ne se réfère pas à une existence spirituelle, ou à une partie d’un être éternel, ou à un autre concept éthéré. Il s’agit plutôt de ce pouvoir vivifiant qui apporte le salut à notre existence maintenant et à la vie sans fin lorsque notre Seigneur reviendra. Tout comme Jésus s’était fait chair, de même la résurrection dont Il parlait avait lieu dans le temps et l’espace et dans un corps physique. C’est une résurrection d’entre les morts, un renouvèlement de la vie que nous avions autrefois en Éden.

Comment recevons-nous la vie éternelle? ; ; ; ; ; .

C’est par la foi seule que nous croyons que Jésus-Christ est venu vivre et mourir pour nous. Cette foi nous vient comme un don, mais nous devons consciemment choisir de nous abandonner à Jésus, de nous repentir et de réclamer Son sang pour le pardon et la purification des péchés.
Quand Jésus avait demandé à Pierre s’il allait lui aussi partir, la réponse de Pierre: « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle » ( LSG), résume l’essence du salut et la façon dont nous l’atteignons. Le salut ne vient pas de la philosophie, de l’histoire, de la science, d’aucune discipline humaine. Il vient de Jésus qui, possédant en lui-même la vie éter- nelle, l’offre gratuitement à tous ceux qui l’accepteront en réponse à l’œuvre de l’Esprit Saint.

Comment la promesse de la vie éternelle influence-t-elle la façon dont nous voyons notre vie temporelle ici-bas? Comment cela devrait-il avoir un impact sur la façon dont nous percevons la vie?

La foi et la nouvelle naissance

Lisez . Quelles sont les étapes décrites ici pour devenir chrétien?

Jean a écrit son Évangile pour que nous croyions en Jésus et qu’en croyant, nous puissions avoir la vie éternelle en Son nom (). Dans , ce processus est décrit en deux étapes. D’abord, nous Le recevons, c’est-à-dire, nous croyons en Lui. Ensuite, Il nous donne l’autorité ou le pouvoir de devenir des enfants de Dieu, décrits au verset 13 comme étant engendrés par Dieu. Ainsi, il y a un aspect humain et divin dans le fait de devenir chrétien. Nous devons agir par la foi, Le recevoir, être ouverts à la lumière, mais c’est Lui qui régénère le cœur.
En effet, la foi elle-même est un don de Dieu qui vient de l’écoute de Sa Parole (). « Pour avoir une foi vraie et constante en Christ, nous devons Le connaitre tel qu’Il est présenté dans la Parole. » (Ellen G. White, Fundamentals of Christian Education, p.433).«L’Espritagissantsurl’esprithumainetl’éclai- rant, crée la foi en Dieu. » (Ellen G. White, The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 940).

Ceux qui croient ou acceptent le Fils comme le Messie reçoivent la vie éter- nelle. Jean met aussi l’accent sur l’acceptation ou la croyance aux Paroles que Jésus avait prononcées (). L’Esprit Saint a pour rôle d’apporter la conviction (, 8; comparez à ).

Lisez . Quel principe sur le salut en Jésus trouve-t-on dans ce passage?

La foi, la foi biblique, basée sur l’œuvre du Saint-Esprit dans nos cœurs, est le fondement de notre foi. « La foi est la grande bénédiction – l’œil qui voit, l’oreille qui entend. » (Ellen G. White, In Heavenly Places, p. 104). L’approche humaniste de la foi affirme que nous devons trouver un fondement, les critères de la foi, puis croire. En revanche, l’approche biblique affirme que la foi est le fondement, un don de Dieu (, ; ). Nous commençons par le fondement de la foi, puis à partir de là, nous grandissons en compréhension et en grâce.

Si quelqu’un vous demandait sur quoi repose votre foi, que répondriez-vous?

Rejeter la source de vie

Certains des récits les plus tristes de toute les Écritures se trouvent dans l’Évangile de Jean. « La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue [La Lumière] était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue » ( LSG). Le « JE SUIS » avait été rejeté par beaucoup de Son propre peuple.
Il n’est pas étonnant que Paul mette en garde plus tard: « N’abandonnez donc pas votre assurance » ( LSG). Comme nous l’avons vu maintes fois, Christ avait été rejeté parce que les gens n’avaient pas accepté Sa Parole.
« La pensée humaniste contemporaine commence par le doute. Les gens remettent tout en cause afin de déterminer ce qu’est la vérité. Ce qui survit au feu du contre-interrogatoire, ils l’acceptent en tant qu’une connaissance solide comme le roc, une chose sur laquelle placer sa foi. Certains appliquent la même méthode à la Bible, remettant tout en cause d’un point de vue scientifique, historique, psychologique, philosophique, archéologique ou géologique afin de déter- miner ce qu’est la vérité dans la Bible. La méthode elle-même part du doute sur la véracité de l’Écriture et s’appuie sur celui-ci. Christ avait demandé: ‘‘Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?’’ () ». (E. Edward Zinke et Roland Hegstad, The Certainty of the Second Coming, Hagerstown, MD: Review and Herald Publishing Association, 2000, p. 96.).

Lisez . Qu’est-ce qui fait la différence entre les deux rapports que les espions avaient donnés sur Canaan?

Le péché des Hébreux, lorsqu’ils étaient à Kadès Barnéa, était de douter de la Parole de Dieu. Dieu leur avait demandé de monter et de prendre le pays. Douze espions furent envoyés à Canaan pour espionner le pays et ils revinrent avec deux rapports différents. La majorité d’entre eux avaient donné un rapport négatif: il y a des géants dans le pays, des villes fortifiées, des armes que nous n’avons jamais vues auparavant et des armées bien entrainées. En revanche, nous avons été esclaves en Égypte avec peu d’expérience militaire. Dix espions votèrent NON, sur la base des preuves accablantes d’un point de vue humain. Deux espions votèrent OUI en se basant sur leur foi en la puissance écrasante de la Parole de Dieu.

Comment éviter de commettre le même genre d’erreur que celle commise ici? Toutefois, comment pouvons-nous aussi éviter la présomption, faire quelque chose d’insensé mais croire que nous faisons la volonté de Dieu et, par conséquent, que nous ne pouvons pas échouer?

La condamnation

« Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière » (; comparez à ).
Pourquoi les gens sont-ils jugés? ; ; ; .

Le rejet de Jésus-Christ, la Lumière du monde, nous laisse ouverts au doute et aux tentations du diable. C’est passer de la lumière aux ténèbres.
Ève avait reçu de la lumière sur la façon d’agir par rapport à l’arbre au milieu du jardin; mais Satan l’avait tentée pour remettre en cause la lumière. Elle mit à l’épreuve la parole de Dieu en raisonnant qu’un Dieu d’amour ne détruirait pas les créatures qu’Il a créées. Elle s’appuyait également sur les données de ses sens. Le serpent avait mangé du fruit et avait alors le pouvoir de parler. Peut- être le serpent a-t-il raison. Si je mange le fruit, je peux devenir comme Dieu! Trompée, elle se détourna de la lumière. Et son mari choisit aussi la même voie.

Lisez . Quels principes Christ avait-Il utilisés dans le désert de la tentation pour combattre les séductions de Satan?

Christ avait à Sa disposition le même outil de pensée humaniste utilisé par Adam et Ève, les antédiluviens et Israël à Kadès Barnéa. Il aurait pu se demander pourquoi un Dieu d’amour laisserait Son Fils dans le désert pendant 40 jours et 40 nuits sans nourriture et sans protection. Il aurait aussi pu décider de prouver qu’Il est Fils de Dieu en transformant ces pierres en pain! Au contraire, Il choisit de répondre par la Parole de Dieu. Il opérait au niveau des choses célestes plutôt que sur les modèles de pensée terrestres. Avec quelle facilité aurait-Il pu rationaliser Son choix d’une mauvaise décision, ce que tant de gens, même ceux qui ont la foi, font souvent.

Réflexion avancée:

Lire Ellen G. White, « Dieu avec nous », pp. 9-17; « Controverses », pp. 597-606, dans Jésus-Christ.

« En s’abaissant jusqu’à revêtir notre humanité, le Christ a manifesté un caractère opposé à celui de Satan. Mais il est descendu encore plus bas sur le sentier de l’humiliation. “Après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort de la croix.” Tel le souverain sacrificateur qui déposait son riche vêtement pontifical pour officier dans l’habit de lin du simple sacrificateur, le Christ a pris la forme de serviteur et a offert son sacrifice, à la fois sacrificateur et victime. “Il a été meurtri à cause de nos péchés, brisé à cause de nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui.”

Le Christ a été traité selon nos mérites afin que nous puissions être traités selon ses mérites. Il a été condamné pour nos péchés, auxquels il n’avait pas participé, afin que nous puissions être justifiés par sa justice, à laquelle nous n’avions pas participé. Il a souffert la mort qui était la nôtre, afin que nous puissions recevoir la vie qui est la sienne. “C’est par ses meurtrissures que nous avons la guérison.” » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 15.

Discussion:

1) Jésus a tant donné pour sauver le monde. Selon vous, quels sont les meilleurs moyens d’aider les autres à voir cette vérité et à venir à Lui par la foi?

2) Quelles sont les principales différences entre la prise de décisions au niveau humain et mondain et la prise de décisions sur la base de la révélation divine?

3) Comment les choses comme la logique et la raison s’accordent-elles avec la compréhension de la Parole de Dieu? Quelles raisons logiques et rationnelles avons-nous de venir à la foi? Comment les choses comme l’accomplissement de la prophétie ou l’étonnante beauté et complexité du monde créé nous indiquent-elles logiquement et rationnellement l’existence de Dieu et la vérité du plan du salut?

4) En classe, parlez de votre réponse à la question à la fin de l’étude de mardi. Sur quoi votre foi est-elle basée? Si quelqu’un vous demandait pourquoi vous croyez en Jésus et aux affirmations de l’Évangile, comment répondriez-vous?