Leçon de l'École du Sabbat
 
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LEÇONS DE FOI du livre de Josué
4ème Trimestre 2025
2 - Surpris par la grâce
du 4 au 10 octobre 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
Js 2:1-21
;
Nb 14:1-12
;
Heb 11:31
;
Ex 12:13
;
Js 9
;
Neh 7:25


Verset à mémoriser:
« C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bien-veillance » (
Hébreux 11:31
, LSG).

Comment ai-je pu refaire la même erreur? Nous nous sommes sans doute tous posé cette question un jour. L’histoire, dit-on, se répète — et cela est vrai non seulement à l’échelle de l’humanité, mais aussi dans nos parcours personnels. Combien de fois tombons-nous dans les mêmes travers?

Le peuple d’Israël se trouvait à nouveau à l’orée de la Terre promise, et Josué prit cette seconde chance très au sérieux. La première étape était de bien comprendre ce qui les attendait. Il envoya donc deux espions recueillir des renseignements cruciaux: le système de défense du pays, son état de préparation militaire, l’accès à l’eau, ainsi que l’attitude de la population face à une invasion imminente.

On pourrait croire que la promesse de Dieu de donner ce pays à Israël dispensait le peuple de tout effort. Pourtant, l’assurance du secours divin n’abolit pas la responsabilité humaine. Israël était revenu à la frontière de Canaan pour la seconde fois. Les attentes étaient grandes, mais la mémoire de leur échec précédent planait encore.

Cette semaine, nous plongerons dans deux récits parmi les plus captivants du livre de Josué, pour en tirer des leçons pour notre foi aujourd’hui. La grâce de Dieu ne cesse de nous étonner par les possibilités qu’elle ouvre — même quand nous pensions que tout était perdu.
Une seconde chance

Lisez
Js 2:1
et
Nb 13:1,2
;
Nb 13:25-28
;
Nb 13:33
; et
Nb 14:1-12
. Pourquoi Josué commence-t-il sa mission par l’envoi des espions?

L’endroit d’où les deux espions étaient envoyés, Sittim (LSG), est appelé « Shittim » dans le texte hébreu, et il nous rappelle deux épisodes négatifs de l’histoire d’Israël.

La première est une autre histoire d’espionnage (voir
Nb 13
) avec les mêmes éléments essentiels: l’envoi des espions; l’intrusion secrète des espions en territoire ennemi; le retour des espions; le rapport des espions sur ce qu’ils avaient découvert; et la décision d’agir sur la base du rapport.

L’autre incident de Sittim représente l’une des violations les plus provocantes et idolâtres de l’alliance par les Israélites, lorsque, à l’instigation de Balaam, ils commettaient une débauche avec les femmes moabites et adoraient leurs dieux (
Nb 25:1-3
,
Nb 31:16
). Dans ce contexte, le nom de Sittim crée une tension extraordinaire quant à l’issue de toute l’histoire. S’agira-t-il d’un nouvel échec à la frontière de la Terre promise? Ou conduira-t-il à l’accomplissement tant attendu de la promesse historique?

Lisez
Jn 18:16-18
;
Jn 18:25-27
et
Jn 21:15-19
. Quels parallèles découvrez-vous entre la seconde chance donnée à Israël en tant que nation et à Pierre en tant que personne?

Yahvé est un Dieu de secondes chances. La Bible appelle la seconde chance « la grâce ». La grâce, c’est simplement recevoir ce que nous ne méritons pas. L’enseignement biblique est rempli du concept de grâce (voir aussi
Rm 5:2
,
Eph 2:8
,
Rm 11:6
). Dieu donne gracieusement à tous la possibilité d’un nouveau départ (Ti 2:11-14). Pierre lui-même avait fait l’expérience de cette grâce et avait exhorté l’Église à grandir en grâce (
2 Pi 3:18
). Et les nouvelles sont encore meilleures: nous avons bien plus qu’une seconde chance, n’est-ce pas? (Où serions-nous si cela n’était pas le cas?)

Pensez à l’expérience des Israélites, lorsqu’une seconde chance d’entrer en Canaan leur avait été donnée, et à la grâce accordée à Pierre après qu’il eut renié son Seigneur. Que devraient nous apprendre ces incidents sur la façon dont nous devons accorder la grâce à ceux qui en ont besoin?
La valeur là où on l’attend le moins

Lisez
Js 2:2-11
,
Heb 11:31
et
Jc 2:25
. Que nous disent ces textes sur Rahab?

Au cœur de l’histoire de Rahab se trouve le mensonge raconté pour protéger les espions.

En considérant son mensonge, nous devons nous rendre compte qu’elle était dans une société extrêmement pécheresse, ce qui avait finalement conduit à la décision de Dieu de juger cette société (
Gn 15:16
,
Dt 9:5
,
Lv 18:25-28
). Certes, le Nouveau Testament fait l’éloge de la foi de Rahab, mais une analyse attentive de ses références montre qu’aucune ne cautionne l’ensemble de ses actions, ni ne justifie son mensonge.

Hébreux 11:31
confirme sa foi en son destin avec les espions au lieu de choisir de s’accrocher à une culture corrompue.
Jacques 2:25
recommande son hospitalité aux deux espions israélites et le fait de leur avoir donné des instructions sur la façon de rentrer par un chemin sûr. Au cœur d’une culture décadente et corrompue, au milieu du mode de vie pécheur de Rahab, Dieu, dans Sa grâce, discerna une étincelle de foi à travers laquelle Il pouvait la sau- ver. Il choisit d’utiliser ce qu’il y avait de bon en elle: une foi sincère en Lui et le désir de faire partie de Son peuple. Toutefois, jamais Dieu n’a approuvé l’ensemble de ses actes. Il a honoré Rahab pour son courage remarquable, pour sa foi audacieuse, pour avoir été un instrument de salut, et surtout, pour avoir choisi le Dieu d’Israël.

Après avoir vu tout ce qui s’était passé, elle déclara « car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre » (
Js 2:11
, LSG). Il est significatif d’entendre une femme cananéenne reconnaitre que Yahvé est le seul Dieu, en particulier dans un contexte où, dans sa religion païenne, des prières étaient généralement offertes à ce qu’ils croyaient être des divinités célestes.

Dans la Bible, l’expression utilisée par Rahab ne se trouve auparavant que dans le contexte du droit exclusif de Dieu de recevoir l’adoration (
Ex 20:4
,
Dt 4:39
,
Dt 5:8
).

Ses paroles témoignent d’un choix prémédité et consciencieux de reconnaitre que le Dieu des Israélites est la seule vraie divinité. Sa confes- sion démontre sa compréhension de la relation étroite entre la souveraineté de Dieu et le jugement sous lequel Jéricho était condamné. Son choix moral reconnaissait que, à la lumière du jugement de Yahvé, il n’y avait que deux possibilités: continuer à se révolter contre Lui et être anéanti, ou choisir de se rendre dans la foi. En choisissant le Dieu des Israélites, Rahab est devenue un exemple de ce qui aurait pu être le sort de tous les habitants de Jéricho s’ils s’étaient tournés vers le Dieu d’Israël pour obtenir miséricorde.
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