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L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
4 - Un Dieu plein de passion et de compassion
du 18 au 24 janv.
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; Ésaïe 49.15; ; ; ;
Verset à mémoriser:
Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son ventre ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai jamais (Ésaïe 49.15, Segond 21).
Les émotions sont souvent considérées comme indésirables et à éviter. Pour certaines personnes, les émotions sont intrinsèquement irrationnelles, et l’homme ou la femme de bien ne peut être quelqu’un d’ « émotionnel ». Dans certains courants de la philosophie grecque, cet idéal de l’homme « raisonnable » est (essentiellement) imperméable aux passions, ou bien il domine ses émotions grâce à sa raison.
Certes, les émotions excessives peuvent poser problème. Mais Dieu nous a créés avec la capacité de ressentir des émotions, et Dieu lui-même est présenté tout au long de la Bible comme éprouvant des émotions profondes. Si Dieu peut éprouver des émotions, comme la Bible le montre constamment, alors les émotions ne peuvent être mauvaises ou irrationnelles en soi, car le Dieu de la Bible est parfaitement bon, et il possède la sagesse parfaite.
En réalité, quand on prend conscience que l’amour de Dieu pour nous est un amour profondément émotionnel, nous découvrons de merveilleuses vérités. Cependant, prenons garde : bien que l’amour de Dieu (qu’il soit affectif ou autre) soit parfait, il n’est pas identique aux émotions qu’éprouvent les humains.
; Ésaïe 49.15; ; ; ;
Verset à mémoriser:
Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son ventre ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai jamais (Ésaïe 49.15, Segond 21).
Les émotions sont souvent considérées comme indésirables et à éviter. Pour certaines personnes, les émotions sont intrinsèquement irrationnelles, et l’homme ou la femme de bien ne peut être quelqu’un d’ « émotionnel ». Dans certains courants de la philosophie grecque, cet idéal de l’homme « raisonnable » est (essentiellement) imperméable aux passions, ou bien il domine ses émotions grâce à sa raison.
Certes, les émotions excessives peuvent poser problème. Mais Dieu nous a créés avec la capacité de ressentir des émotions, et Dieu lui-même est présenté tout au long de la Bible comme éprouvant des émotions profondes. Si Dieu peut éprouver des émotions, comme la Bible le montre constamment, alors les émotions ne peuvent être mauvaises ou irrationnelles en soi, car le Dieu de la Bible est parfaitement bon, et il possède la sagesse parfaite.
En réalité, quand on prend conscience que l’amour de Dieu pour nous est un amour profondément émotionnel, nous découvrons de merveilleuses vérités. Cependant, prenons garde : bien que l’amour de Dieu (qu’il soit affectif ou autre) soit parfait, il n’est pas identique aux émotions qu’éprouvent les humains.
Plus que l’amour d’une mère
Dans la gamme des expériences humaines, le plus grand amour est peut-être celui d’un parent pour son enfant. La Bible emploie souvent l’image de la relation parent-enfant pour décrire l’extraordinaire compassion de Dieu pour son peuple, et pour souligner que la compassion de Dieu est exponentiellement plus grande que l’expression humaine la plus profonde et la plus belle de cette même émotion.
Lisez , Ésaïe 49.15 et . Que traduisent ces descriptions de la nature et de la profondeur de la compassion de Dieu ?
D’après ces textes, Dieu nous considère comme ses enfants bien-aimés, il nous aime comme un bon père ou une bonne mère aime ses enfants. Pourtant, comme l’explique Ésaïe 49.15, même une mère peut « oublier l’enfant qu’elle allaite » ou ne pas avoir « compassion du fils qui est sorti de son ventre » (Segond 21), mais Dieu n’oublie jamais ses enfants, et sa compassion ne s’épuise pas (Lam 3.22).
On pense que le terme hébreu raham, traduit par compassion dans ce passage et dans de nombreux autres textes qui décrivent l’amour débordant de Dieu, vient du terme hébreu qui signifie « utérus » (rehem). Ainsi, comme les spécialistes l’ont fait remarquer, la compassion de Dieu est « un amour maternel, de type utérin. » Il est en effet considérablement plus grand que toute compassion humaine, y compris celle d’une mère pour son nouveau-né.
Selon , Dieu considère son peuple de l’alliance comme « un fils chéri » et un « enfant qui fait [son] plaisir » (Segond 21) bien qu’ils se soient souvent rebellés contre lui et lui aient causé bien du chagrin. Malgré tout, Dieu déclare : « j’éprouve de la tendresse pour lui » et « je ne peux pas m’empêcher d’avoir pitié de lui » (PDV).
Le terme traduit ici par pitié est le terme utilisé pour la compassion divine (raham).
De plus, l’expression « j’éprouve de la tendresse » peut se traduire littéralement par « mes entrailles grondent. » Cette description représente la profondeur viscérale des émotions divines, la profondeur de l’amour compatissant de Dieu pour son peuple.
Malgré leur infidélité, Dieu continue de leur accorder son abondante compassion et sa pitié, et il dépasse toute attente raisonnable.
Pour certains d’entre nous, il est profondément réconfortant de se dire que la compassion de Dieu pour nous ressemble à celle d’un père ou d’une mère aimants.
Mais certaines personnes ont peut-être plus de difficultés, cat elles ont eu des parents peu attentionnés. Comment leur révéler de la compassion d’une autre manière ?
Dans la gamme des expériences humaines, le plus grand amour est peut-être celui d’un parent pour son enfant. La Bible emploie souvent l’image de la relation parent-enfant pour décrire l’extraordinaire compassion de Dieu pour son peuple, et pour souligner que la compassion de Dieu est exponentiellement plus grande que l’expression humaine la plus profonde et la plus belle de cette même émotion.
Lisez , Ésaïe 49.15 et . Que traduisent ces descriptions de la nature et de la profondeur de la compassion de Dieu ?
D’après ces textes, Dieu nous considère comme ses enfants bien-aimés, il nous aime comme un bon père ou une bonne mère aime ses enfants. Pourtant, comme l’explique Ésaïe 49.15, même une mère peut « oublier l’enfant qu’elle allaite » ou ne pas avoir « compassion du fils qui est sorti de son ventre » (Segond 21), mais Dieu n’oublie jamais ses enfants, et sa compassion ne s’épuise pas (Lam 3.22).
On pense que le terme hébreu raham, traduit par compassion dans ce passage et dans de nombreux autres textes qui décrivent l’amour débordant de Dieu, vient du terme hébreu qui signifie « utérus » (rehem). Ainsi, comme les spécialistes l’ont fait remarquer, la compassion de Dieu est « un amour maternel, de type utérin. » Il est en effet considérablement plus grand que toute compassion humaine, y compris celle d’une mère pour son nouveau-né.
Selon , Dieu considère son peuple de l’alliance comme « un fils chéri » et un « enfant qui fait [son] plaisir » (Segond 21) bien qu’ils se soient souvent rebellés contre lui et lui aient causé bien du chagrin. Malgré tout, Dieu déclare : « j’éprouve de la tendresse pour lui » et « je ne peux pas m’empêcher d’avoir pitié de lui » (PDV).
Le terme traduit ici par pitié est le terme utilisé pour la compassion divine (raham).
De plus, l’expression « j’éprouve de la tendresse » peut se traduire littéralement par « mes entrailles grondent. » Cette description représente la profondeur viscérale des émotions divines, la profondeur de l’amour compatissant de Dieu pour son peuple.
Malgré leur infidélité, Dieu continue de leur accorder son abondante compassion et sa pitié, et il dépasse toute attente raisonnable.
Pour certains d’entre nous, il est profondément réconfortant de se dire que la compassion de Dieu pour nous ressemble à celle d’un père ou d’une mère aimants.
Mais certaines personnes ont peut-être plus de difficultés, cat elles ont eu des parents peu attentionnés. Comment leur révéler de la compassion d’une autre manière ?
Un amour qui prend aux tripes
Les profondeurs insondables de l’amour compatissant de Dieu pour l’humanité sont manifestes dans Osée. Dieu avait ordonné au prophète Osée : « Va, prends une prostituée et des enfants de la prostitution ; car le pays se vautre dans la prostitution, en abandonnant le Seigneur » (). Osée 11 décrit plus tard la relation de Dieu avec son peuple, mais en employant la métaphore d’un père aimant avec son enfant.
Lisez . Comment ces versets illustrent-ils l’amour de Dieu pour son peuple et combien il prend soin de lui ?
L’amour de Dieu pour son peuple est comparé à la tendresse d’un parent pour son enfant. La Bible emploie les images suivantes : apprendre à un jeune enfant à marcher, prendre son enfant bien-aimé dans ses bras, soigner et nourrir, et par ailleurs prendre soin de son peuple avec tendresse. La Bible déclare également que Dieu a « porté » son peuple « comme un homme porte son fils » ().
Dans « son amour et sa magnanimité, il a lui-même assuré leur rédemption, il les a soutenus et portés tous les jours d’autrefois » ().
Dieu a été d’une fidélité indéfectible. Mais d’un autre côté, son peuple a été à maintes reprises infidèle, a fini par le rejeter, a attiré des jugements sur lui-même, et l’a profondément attristé. Dieu est compatissant, mais sans jamais exclure la justice.
(Comme nous le verrons dans une prochaine leçon, l’amour et la justice vont de pair.)
Vous est-il déjà arrivé d’être bouleversé par quelque chose au point d’en avoir mal au ventre ? C’est ce genre d’image qui est utilisé pour décrire la profondeur des émotions de Dieu à l’égard de son peuple. Avoir le ventre ou le cœur tout retourné, être ému de compassion, voilà un langage idiomatique exprimant des émotions profondes, et utilisé à la fois pour Dieu et pour les humains.
Cette image d’être ému (kamar) de compassion est utilisée dans le récit des deux femmes qui se présentèrent devant Salomon, chacune prétendant être la mère de l’enfant survivant. Quand Salomon ordonna que l’on coupe l’enfant en deux (sans réelle intention de faire du mal à l’enfant), c’est cette image qui décrivait la réaction émotionnelle de la vraie mère ( ; comparez avec ).
Tout parent comprend de quoi parle la leçon. Aucun amour terrestre ne fait le poids.
En quoi cette idée nous aide-t-elle à comprendre la réalité de l’amour de Dieu pour nous, et quel réconfort peut-on, et doit-on, tirer de cette compréhension ?
Les profondeurs insondables de l’amour compatissant de Dieu pour l’humanité sont manifestes dans Osée. Dieu avait ordonné au prophète Osée : « Va, prends une prostituée et des enfants de la prostitution ; car le pays se vautre dans la prostitution, en abandonnant le Seigneur » (). Osée 11 décrit plus tard la relation de Dieu avec son peuple, mais en employant la métaphore d’un père aimant avec son enfant.
Lisez . Comment ces versets illustrent-ils l’amour de Dieu pour son peuple et combien il prend soin de lui ?
L’amour de Dieu pour son peuple est comparé à la tendresse d’un parent pour son enfant. La Bible emploie les images suivantes : apprendre à un jeune enfant à marcher, prendre son enfant bien-aimé dans ses bras, soigner et nourrir, et par ailleurs prendre soin de son peuple avec tendresse. La Bible déclare également que Dieu a « porté » son peuple « comme un homme porte son fils » ().
Dans « son amour et sa magnanimité, il a lui-même assuré leur rédemption, il les a soutenus et portés tous les jours d’autrefois » ().
Dieu a été d’une fidélité indéfectible. Mais d’un autre côté, son peuple a été à maintes reprises infidèle, a fini par le rejeter, a attiré des jugements sur lui-même, et l’a profondément attristé. Dieu est compatissant, mais sans jamais exclure la justice.
(Comme nous le verrons dans une prochaine leçon, l’amour et la justice vont de pair.)
Vous est-il déjà arrivé d’être bouleversé par quelque chose au point d’en avoir mal au ventre ? C’est ce genre d’image qui est utilisé pour décrire la profondeur des émotions de Dieu à l’égard de son peuple. Avoir le ventre ou le cœur tout retourné, être ému de compassion, voilà un langage idiomatique exprimant des émotions profondes, et utilisé à la fois pour Dieu et pour les humains.
Cette image d’être ému (kamar) de compassion est utilisée dans le récit des deux femmes qui se présentèrent devant Salomon, chacune prétendant être la mère de l’enfant survivant. Quand Salomon ordonna que l’on coupe l’enfant en deux (sans réelle intention de faire du mal à l’enfant), c’est cette image qui décrivait la réaction émotionnelle de la vraie mère ( ; comparez avec ).
Tout parent comprend de quoi parle la leçon. Aucun amour terrestre ne fait le poids.
En quoi cette idée nous aide-t-elle à comprendre la réalité de l’amour de Dieu pour nous, et quel réconfort peut-on, et doit-on, tirer de cette compréhension ?
La compassion de Jésus
Dans le Nouveau Testament, on trouve le même genre d’images que dans l’Ancien pour décrire la compassion de Dieu. Paul fait référence au Père comme étant le « Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (, Darby). De plus, Paul explique dans Éphésiens 2.4 que Dieu est « riche en miséricorde » et rachète les humains « à cause du grand amour dont il nous a aimés » (Colombe).
Dans différentes paraboles, Christ lui-même a employé à maintes reprises des termes évoquant des émotions viscérales, qui prennent aux tripes, pour décrire la compassion du Père (, , ). Et ce même vocabulaire qui décrit la compassion divine dans l’Ancien et le Nouveau Testaments est également employé dans les évangiles pour décrire les réactions compatissantes de Jésus envers les personnes en détresse.
Lisez , , , et . Voir également . En quoi ces versets éclairent-ils la manière dont Christ était ému par la détresse des gens ?
Dans les évangiles, on dit très souvent que Christ était ému de compassion par les gens en détresse ou dans le besoin. Et non seulement il ressentait de la compassion, il répondait aussi aux besoins des gens.
Et pourtant, Jésus a également pleuré sur son peuple. On peut imaginer les larmes dans les yeux de Christ alors qu’il regarde la ville : « combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu » (). Ici, nous voyons que la complainte de Christ correspond étroitement à celle de Dieu décrite tout au long de l’Ancien Testament.
En fait, de nombreux spécialistes bibliques relèvent que l’image de l’oiseau qui prend soin de ses petits est une image qui n’est employée que pour la divinité dans le Proche-Orient ancien. Beaucoup y voient une allusion à l’image de , où Dieu est décrit comme un oiseau qui plane au-dessus de ses jeunes, et qui prend soin d’eux.
Il n’y a pas de plus grand exemple du grand amour compatissant de Dieu pour nous que Jésus lui-même, qui s’est livré, dans une démonstration d’amour suprême.
Pourtant, Christ n’est pas seulement l’image parfaite de Dieu. Il est également le modèle d’humanité parfaite. Comment façonner nos vies d’après la vie de Christ, en nous focalisant sur les besoins ressentis des autres, et en manifestant concrètement l’amour de Dieu, au lieu de nous contenter de le prêcher ?
Dans le Nouveau Testament, on trouve le même genre d’images que dans l’Ancien pour décrire la compassion de Dieu. Paul fait référence au Père comme étant le « Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (, Darby). De plus, Paul explique dans Éphésiens 2.4 que Dieu est « riche en miséricorde » et rachète les humains « à cause du grand amour dont il nous a aimés » (Colombe).
Dans différentes paraboles, Christ lui-même a employé à maintes reprises des termes évoquant des émotions viscérales, qui prennent aux tripes, pour décrire la compassion du Père (, , ). Et ce même vocabulaire qui décrit la compassion divine dans l’Ancien et le Nouveau Testaments est également employé dans les évangiles pour décrire les réactions compatissantes de Jésus envers les personnes en détresse.
Lisez , , , et . Voir également . En quoi ces versets éclairent-ils la manière dont Christ était ému par la détresse des gens ?
Dans les évangiles, on dit très souvent que Christ était ému de compassion par les gens en détresse ou dans le besoin. Et non seulement il ressentait de la compassion, il répondait aussi aux besoins des gens.
Et pourtant, Jésus a également pleuré sur son peuple. On peut imaginer les larmes dans les yeux de Christ alors qu’il regarde la ville : « combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu » (). Ici, nous voyons que la complainte de Christ correspond étroitement à celle de Dieu décrite tout au long de l’Ancien Testament.
En fait, de nombreux spécialistes bibliques relèvent que l’image de l’oiseau qui prend soin de ses petits est une image qui n’est employée que pour la divinité dans le Proche-Orient ancien. Beaucoup y voient une allusion à l’image de , où Dieu est décrit comme un oiseau qui plane au-dessus de ses jeunes, et qui prend soin d’eux.
Il n’y a pas de plus grand exemple du grand amour compatissant de Dieu pour nous que Jésus lui-même, qui s’est livré, dans une démonstration d’amour suprême.
Pourtant, Christ n’est pas seulement l’image parfaite de Dieu. Il est également le modèle d’humanité parfaite. Comment façonner nos vies d’après la vie de Christ, en nous focalisant sur les besoins ressentis des autres, et en manifestant concrètement l’amour de Dieu, au lieu de nous contenter de le prêcher ?
Un Dieu jaloux ?
Le Dieu de la Bible est le « Dieu compatissant. » En hébreu, Dieu est appelé el rahum (). Le terme « el » signifie « Dieu, » et « rahum » est une forme différente de la racine qui signifie compassion (raham). Pourtant, Dieu est aussi appelé le Dieu jaloux, el qana’. Comme le dit : « Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux [el qana’] ». (Voir , , , .)
déclare que « l’amour n’est pas jaloux » (PDV). Comment Dieu peut-il être un « Dieu jaloux » ?
Lisez et réfléchissez à la manière dont le peuple de Dieu lui était infidèle dans les récits de la Bible (voir par exemple ). Quelle compréhension de la « jalousie » divine nous donnent ces passages ?
La « jalousie » de Dieu est souvent mal comprise. Si vous dites que quelqu’un est un mari jaloux ou une épouse jalouse, il y a peu de chances qu’il s’agisse d’un compliment. Le terme jalousie a souvent des connotations négatives dans de nombreuses langues. Mais dans la Bible, ce n’est pas le cas de la jalousie divine.
C’est la passion juste d’un mari aimant pour une relation exclusive avec son épouse. Il y a bien une jalousie qui est contre l’amour (), mais d’après , il y a une jalousie « bonne » et « juste. » Paul l’appelle « jalousie divine » (, Bible de Jérusalem). La jalousie de Dieu est uniquement et toujours juste, et on pourrait la décrire de manière plus exacte comme l’amour passionné de Dieu pour son peuple.
La passion (qana’) de Dieu pour son peuple provient de l’amour profond qu’il a pour eux. Dieu désire une relation exclusive avec son peuple. Lui seul doit être leur Dieu.
Pourtant, Dieu est souvent décrit comme un amant méprisé, dont l’amour n’est pas partagé (voir Osée 1-3, , ). Ainsi, la « jalousie » et la « passion » de Dieu ne sont jamais injustifiées. Elles sont toujours une réponse à l’infidélité et aux méchants. La jalousie de Dieu (ou « amour passionné ») est dépourvue des connotations négatives de la jalousie humaine. Elle n’est jamais envieuse. Elle constitue toujours la passion juste en vue d’une relation exclusive avec son peuple et pour leur bien.
Comment apprendre à avoir envers les autres cette même juste « jalousie » que Dieu manifeste envers nous ?
Le Dieu de la Bible est le « Dieu compatissant. » En hébreu, Dieu est appelé el rahum (). Le terme « el » signifie « Dieu, » et « rahum » est une forme différente de la racine qui signifie compassion (raham). Pourtant, Dieu est aussi appelé le Dieu jaloux, el qana’. Comme le dit : « Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux [el qana’] ». (Voir , , , .)
déclare que « l’amour n’est pas jaloux » (PDV). Comment Dieu peut-il être un « Dieu jaloux » ?
Lisez et réfléchissez à la manière dont le peuple de Dieu lui était infidèle dans les récits de la Bible (voir par exemple ). Quelle compréhension de la « jalousie » divine nous donnent ces passages ?
La « jalousie » de Dieu est souvent mal comprise. Si vous dites que quelqu’un est un mari jaloux ou une épouse jalouse, il y a peu de chances qu’il s’agisse d’un compliment. Le terme jalousie a souvent des connotations négatives dans de nombreuses langues. Mais dans la Bible, ce n’est pas le cas de la jalousie divine.
C’est la passion juste d’un mari aimant pour une relation exclusive avec son épouse. Il y a bien une jalousie qui est contre l’amour (), mais d’après , il y a une jalousie « bonne » et « juste. » Paul l’appelle « jalousie divine » (, Bible de Jérusalem). La jalousie de Dieu est uniquement et toujours juste, et on pourrait la décrire de manière plus exacte comme l’amour passionné de Dieu pour son peuple.
La passion (qana’) de Dieu pour son peuple provient de l’amour profond qu’il a pour eux. Dieu désire une relation exclusive avec son peuple. Lui seul doit être leur Dieu.
Pourtant, Dieu est souvent décrit comme un amant méprisé, dont l’amour n’est pas partagé (voir Osée 1-3, , ). Ainsi, la « jalousie » et la « passion » de Dieu ne sont jamais injustifiées. Elles sont toujours une réponse à l’infidélité et aux méchants. La jalousie de Dieu (ou « amour passionné ») est dépourvue des connotations négatives de la jalousie humaine. Elle n’est jamais envieuse. Elle constitue toujours la passion juste en vue d’une relation exclusive avec son peuple et pour leur bien.
Comment apprendre à avoir envers les autres cette même juste « jalousie » que Dieu manifeste envers nous ?
Compassion et passion
Le Dieu de la Bible fait preuve de compassion et de passion, et c’est en Jésus-Christ que ces émotions divines sont illustrées de manière suprême. Dieu est compatissant (comparez avec , ), profondément affecté par les chagrins de son peuple (, ) et disposé à écouter, à répondre et à réconforter ( ; ; ).
Lisez . De quelles manières ce passage nous appelle-t-il à refléter l’amour compatissant et extraordinaire de Dieu dans nos relations avec les autres ?
Nous désirons être en relation avec des personnes qui illustrent le genre d’amour décrit dans . Mais nous, est-ce qu’il nous arrive souvent de chercher à devenir ce genre de personne dans nos relations avec les autres ? Nous ne pouvons pas devenir par nous-mêmes patients et bons.
Nous ne pouvons pas nous empêcher d’être vantards, enflés d’orgueil, inconvenants, ou de chercher notre propre intérêt. Nous ne pouvons trouver en nous un amour qui « pardonne tout, croit tout, espère tout et endure tout », un amour qui « ne succombe jamais » (, 8). Un tel amour ne peut exister dans nos vies qu’en tant que fruit du Saint-Esprit. Et gloire à Dieu, le Saint-Esprit déverse l’amour de Dieu dans le cœur de ceux qui, par la foi, sont en Christ Jésus ().
Par la grâce de Dieu et la puissance du Saint-Esprit, comment répondre concrètement à l’amour profondément émotionnel, mais toujours parfaitement juste et rationnel, de Dieu, et le refléter ? D’abord, la seule réponse qui vaille est d’adorer le Dieu qui est amour. Deuxièmement, répondons à l’amour de Dieu en faisant preuve de compassion et d’amour bienveillant envers les autres. Ne soyons pas seulement réconfortés dans notre foi chrétienne, mais soyons déterminés à réconforter les autres. Enfin, reconnaissons que nous ne pouvons changer nos cœurs nous-mêmes, car seul Dieu peut le faire.
Alors demandons à Dieu de nous donner un cœur nouveau, pour lui et pour les autres, un amour pur et purifiant, qui élève ce qui est bien et qui supprime les mauvaises herbes de l’intérieur.
Que notre prière soit : que « le Seigneur fasse foisonner et abonder votre amour les uns pour les autres et pour tous […] qu’il affermisse votre cœur, pour qu’il soit irréprochable dans la sainteté devant notre Dieu et Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus, avec tous ses saints ! » (, 13).
Pourquoi la mort à soi-même, à l’égoïsme et à la corruption de notre cœur naturel est-elle le seul moyen de révéler ce genre d’amour ? Quels choix peut-on faire pour pouvoir mourir à soi-même ?
Le Dieu de la Bible fait preuve de compassion et de passion, et c’est en Jésus-Christ que ces émotions divines sont illustrées de manière suprême. Dieu est compatissant (comparez avec , ), profondément affecté par les chagrins de son peuple (, ) et disposé à écouter, à répondre et à réconforter ( ; ; ).
Lisez . De quelles manières ce passage nous appelle-t-il à refléter l’amour compatissant et extraordinaire de Dieu dans nos relations avec les autres ?
Nous désirons être en relation avec des personnes qui illustrent le genre d’amour décrit dans . Mais nous, est-ce qu’il nous arrive souvent de chercher à devenir ce genre de personne dans nos relations avec les autres ? Nous ne pouvons pas devenir par nous-mêmes patients et bons.
Nous ne pouvons pas nous empêcher d’être vantards, enflés d’orgueil, inconvenants, ou de chercher notre propre intérêt. Nous ne pouvons trouver en nous un amour qui « pardonne tout, croit tout, espère tout et endure tout », un amour qui « ne succombe jamais » (, 8). Un tel amour ne peut exister dans nos vies qu’en tant que fruit du Saint-Esprit. Et gloire à Dieu, le Saint-Esprit déverse l’amour de Dieu dans le cœur de ceux qui, par la foi, sont en Christ Jésus ().
Par la grâce de Dieu et la puissance du Saint-Esprit, comment répondre concrètement à l’amour profondément émotionnel, mais toujours parfaitement juste et rationnel, de Dieu, et le refléter ? D’abord, la seule réponse qui vaille est d’adorer le Dieu qui est amour. Deuxièmement, répondons à l’amour de Dieu en faisant preuve de compassion et d’amour bienveillant envers les autres. Ne soyons pas seulement réconfortés dans notre foi chrétienne, mais soyons déterminés à réconforter les autres. Enfin, reconnaissons que nous ne pouvons changer nos cœurs nous-mêmes, car seul Dieu peut le faire.
Alors demandons à Dieu de nous donner un cœur nouveau, pour lui et pour les autres, un amour pur et purifiant, qui élève ce qui est bien et qui supprime les mauvaises herbes de l’intérieur.
Que notre prière soit : que « le Seigneur fasse foisonner et abonder votre amour les uns pour les autres et pour tous […] qu’il affermisse votre cœur, pour qu’il soit irréprochable dans la sainteté devant notre Dieu et Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus, avec tous ses saints ! » (, 13).
Pourquoi la mort à soi-même, à l’égoïsme et à la corruption de notre cœur naturel est-elle le seul moyen de révéler ce genre d’amour ? Quels choix peut-on faire pour pouvoir mourir à soi-même ?
Pour aller plus loin…
Lisez Ellen White, « Les béatitudes, » p. 15-42, dans Heureux ceux qui.
« Tous ceux qui sont conscients de leur profond dénuement spirituel trouveront justification et force en regardant à Jésus. Il leur dit : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» (). Il nous invite à échanger notre misère contre les richesses de sa grâce. Nous ne méritons pas l›amour de Dieu, mais Jésus-Christ, notre avocat, se charge de sauver parfaitement tous ceux qui viennent à lui. Si sombre qu›ait pu être notre passé, si décourageant que soit le présent, si nous nous approchons de Jésus tels que nous sommes, faibles, privés de soutien ou désespérés, le Sauveur compatissant viendra au-devant de nous.
Il nous entourera de ses bras avec amour, pour nous présenter au Père, revêtus de son propre caractère comme d›un vêtement éclatant. Il intercédera pour nous auprès de lui en disant : «J›ai pris la place du pécheur, n›abaisse pas les regards sur cet enfant prodigue, mais regarde à moi.» Si Satan nous accuse à grands cris en dévoilant notre péché et en nous revendiquant comme sa proie, sachons que le sang du Christ plaide avec une puissance plus grande encore pour nous arracher à lui. » – Ellen White, Heureux ceux qui, p. 17.
Questions pour discuter
1. Voyez ce qu’Ellen White a dit de la manière dont, grâce à Jésus, nous sommes présentés au Père. Il nous présente « au Père, revêtus de son propre caractère comme d’un vêtement éclatant. » Nous sommes parfois découragés en voyant nos fautes et nos faiblesses, ou le nombre de fois où nous échouons à manifester le même genre d’amour que Dieu déverse sur nous. Mais peu importe. Pourquoi doit-on toujours revenir à cette merveilleuse nouvelle : nous sommes acceptés par le Père car Jésus « nous présente au Père, revêtus de son propre caractère comme d’un vêtement éclatant » ?
2. Pensez à ces deux femmes venues devant Salomon en prétendant chacune que l’enfant était le leur. Imaginez ce qu’a dû ressentir la vraie mère. Réfléchissez à nouveau au vocabulaire des émotions décrit dans .
Mettez en parallèle ce texte avec le type de vocabulaire employé pour décrire les émotions de Dieu à l’égard de son peuple, dans ?
3. Tout au long des évangiles, nous avons vu que Jésus était souvent ému par les besoins des gens. Et que faisait-il ? Il agissait de manière à combler ces besoins.
Comment, individuellement, ou peut-être en tant que classe, peut-on répondre concrètement aux besoins de ceux qui ont soif de réconfort ?
Lisez Ellen White, « Les béatitudes, » p. 15-42, dans Heureux ceux qui.
« Tous ceux qui sont conscients de leur profond dénuement spirituel trouveront justification et force en regardant à Jésus. Il leur dit : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» (). Il nous invite à échanger notre misère contre les richesses de sa grâce. Nous ne méritons pas l›amour de Dieu, mais Jésus-Christ, notre avocat, se charge de sauver parfaitement tous ceux qui viennent à lui. Si sombre qu›ait pu être notre passé, si décourageant que soit le présent, si nous nous approchons de Jésus tels que nous sommes, faibles, privés de soutien ou désespérés, le Sauveur compatissant viendra au-devant de nous.
Il nous entourera de ses bras avec amour, pour nous présenter au Père, revêtus de son propre caractère comme d›un vêtement éclatant. Il intercédera pour nous auprès de lui en disant : «J›ai pris la place du pécheur, n›abaisse pas les regards sur cet enfant prodigue, mais regarde à moi.» Si Satan nous accuse à grands cris en dévoilant notre péché et en nous revendiquant comme sa proie, sachons que le sang du Christ plaide avec une puissance plus grande encore pour nous arracher à lui. » – Ellen White, Heureux ceux qui, p. 17.
Questions pour discuter
1. Voyez ce qu’Ellen White a dit de la manière dont, grâce à Jésus, nous sommes présentés au Père. Il nous présente « au Père, revêtus de son propre caractère comme d’un vêtement éclatant. » Nous sommes parfois découragés en voyant nos fautes et nos faiblesses, ou le nombre de fois où nous échouons à manifester le même genre d’amour que Dieu déverse sur nous. Mais peu importe. Pourquoi doit-on toujours revenir à cette merveilleuse nouvelle : nous sommes acceptés par le Père car Jésus « nous présente au Père, revêtus de son propre caractère comme d’un vêtement éclatant » ?
2. Pensez à ces deux femmes venues devant Salomon en prétendant chacune que l’enfant était le leur. Imaginez ce qu’a dû ressentir la vraie mère. Réfléchissez à nouveau au vocabulaire des émotions décrit dans .
Mettez en parallèle ce texte avec le type de vocabulaire employé pour décrire les émotions de Dieu à l’égard de son peuple, dans ?
3. Tout au long des évangiles, nous avons vu que Jésus était souvent ému par les besoins des gens. Et que faisait-il ? Il agissait de manière à combler ces besoins.
Comment, individuellement, ou peut-être en tant que classe, peut-on répondre concrètement aux besoins de ceux qui ont soif de réconfort ?
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