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L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
5 - L'amour divin et la colère
du 25 au 31 janv.
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
Psaume 78; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
Mais lui, qui est compatissant, faisait l’expiation de la faute et ne détruisait pas ; souvent il retint sa colère, il n’éveilla pas toute sa fureur ().
Bien que l’on célèbre souvent la compassion de Dieu, beaucoup sont troublés par l’idée qu’il puisse éprouver de la colère. Si Dieu est amour, pensent-ils, il ne devrait jamais exprimer de colère. Cette notion est cependant fausse. Sa colère provient directement de son amour.
Certains prétendent que le Dieu de l’Ancien Testament est un Dieu de colère, et que le Dieu du Nouveau Testament est un Dieu d’amour. Mais il n’y a qu’un seul Dieu, et il est révélé comme un seul et même Dieu dans les deux Testaments. Le Dieu qui est amour se met bien en colère contre le mal, mais précisément parce qu’il est amour. Jésus lui-même a exprimé sa profonde colère contre le mal, et le Nouveau Testament parle à maintes reprises de la juste colère appropriée de Dieu.
La colère de Dieu est toujours la réaction juste et aimante face au mal et à l’injustice.
La colère divine est une juste indignation, motivée par une parfaite bonté et un parfait amour, qui recherche la prospérité de toute la création. La colère de Dieu est simplement la réaction appropriée de l’amour face au mal et à l’injustice. En conséquence, le mal suscite la passion de Dieu en faveur des victimes du mal et sa colère à l’encontre de ceux qui le commettent. La colère divine est donc une expression, parmi d’autres, de l’amour divin.
Psaume 78; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
Mais lui, qui est compatissant, faisait l’expiation de la faute et ne détruisait pas ; souvent il retint sa colère, il n’éveilla pas toute sa fureur ().
Bien que l’on célèbre souvent la compassion de Dieu, beaucoup sont troublés par l’idée qu’il puisse éprouver de la colère. Si Dieu est amour, pensent-ils, il ne devrait jamais exprimer de colère. Cette notion est cependant fausse. Sa colère provient directement de son amour.
Certains prétendent que le Dieu de l’Ancien Testament est un Dieu de colère, et que le Dieu du Nouveau Testament est un Dieu d’amour. Mais il n’y a qu’un seul Dieu, et il est révélé comme un seul et même Dieu dans les deux Testaments. Le Dieu qui est amour se met bien en colère contre le mal, mais précisément parce qu’il est amour. Jésus lui-même a exprimé sa profonde colère contre le mal, et le Nouveau Testament parle à maintes reprises de la juste colère appropriée de Dieu.
La colère de Dieu est toujours la réaction juste et aimante face au mal et à l’injustice.
La colère divine est une juste indignation, motivée par une parfaite bonté et un parfait amour, qui recherche la prospérité de toute la création. La colère de Dieu est simplement la réaction appropriée de l’amour face au mal et à l’injustice. En conséquence, le mal suscite la passion de Dieu en faveur des victimes du mal et sa colère à l’encontre de ceux qui le commettent. La colère divine est donc une expression, parmi d’autres, de l’amour divin.
Attristé par le mal
Le Dieu de la Bible aime la justice et déteste le mal. Le péché et le mal suscitent chez lui une réaction passionnée en faveur de ceux qui sont opprimés et maltraités, y compris dans les cas où le mal affecte principalement celui qui le commet. Dieu déteste le mal, car il porte toujours atteinte à ses créatures, même dans le cas d’un mal qu’on s’inflige à soi-même. Dans les récits bibliques, le peuple provoque à maintes reprises la colère de Dieu avec ce que les spécialistes de la Bible appellent le cycle de la rébellion. Ce cycle suit le modèle suivant :
1. Le peuple se rebelle contre Dieu et fait le mal, en commettant parfois même des atrocités abominables, comme les sacrifices d’enfants et d’autres abominations aux yeux de Dieu.
2. Dieu se retire du milieu d’eux, conformément aux décisions du peuple.
3. Le peuple est opprimé par des nations étrangères.
4. Le peuple crie à Dieu pour qu’il les délivre.
5. Dieu délivre le peuple.
6. Le peuple se rebelle à nouveau contre Dieu, de manière plus flagrante encore.
Face à ce cycle choquant de péché et d’infidélité, cependant, Dieu ne cesse de répondre à l’infidélité humaine, mais avec sa fidélité éternelle, sa patience à toute épreuve, sa grâce extraordinaire et sa profonde compassion.
Lisez le Psaume 78. Qu’indique ce texte sur la réaction de Dieu face à la rébellion récurrente de son peuple ?
Selon la Bible, l’amour et la justice sont indissociables. La colère divine est la réponse adaptée de l’amour face au mal, car le mal porte toujours préjudice à quelqu’un que Dieu aime. On ne trouve dans la Bible aucun exemple où Dieu se met en colère de manière arbitraire ou injuste.
Et tandis que le peuple de Dieu n’a cessé de l’abandonner et de le trahir, Dieu a continué au fil des siècles à leur accorder sa compassion, au-delà de toute attente raisonnable (). Il a ainsi démontré ainsi la profondeur insondable de sa patiente compassion et de son amour miséricordieux. En effet, selon , Dieu « étant miséricordieux, pardonna l’iniquité et ne les détruisit pas ; mais il détourna souvent sa colère, et n’éveilla pas toute sa fureur » (Darby).
Vous vous êtes forcément déjà mis en colère en voyant qu’on faisait du mal à d’autres personnes. En quoi cette émotion vous aide-t-elle à mieux comprendre que Dieu puisse se mettre en colère contre le mal ?
Le Dieu de la Bible aime la justice et déteste le mal. Le péché et le mal suscitent chez lui une réaction passionnée en faveur de ceux qui sont opprimés et maltraités, y compris dans les cas où le mal affecte principalement celui qui le commet. Dieu déteste le mal, car il porte toujours atteinte à ses créatures, même dans le cas d’un mal qu’on s’inflige à soi-même. Dans les récits bibliques, le peuple provoque à maintes reprises la colère de Dieu avec ce que les spécialistes de la Bible appellent le cycle de la rébellion. Ce cycle suit le modèle suivant :
1. Le peuple se rebelle contre Dieu et fait le mal, en commettant parfois même des atrocités abominables, comme les sacrifices d’enfants et d’autres abominations aux yeux de Dieu.
2. Dieu se retire du milieu d’eux, conformément aux décisions du peuple.
3. Le peuple est opprimé par des nations étrangères.
4. Le peuple crie à Dieu pour qu’il les délivre.
5. Dieu délivre le peuple.
6. Le peuple se rebelle à nouveau contre Dieu, de manière plus flagrante encore.
Face à ce cycle choquant de péché et d’infidélité, cependant, Dieu ne cesse de répondre à l’infidélité humaine, mais avec sa fidélité éternelle, sa patience à toute épreuve, sa grâce extraordinaire et sa profonde compassion.
Lisez le Psaume 78. Qu’indique ce texte sur la réaction de Dieu face à la rébellion récurrente de son peuple ?
Selon la Bible, l’amour et la justice sont indissociables. La colère divine est la réponse adaptée de l’amour face au mal, car le mal porte toujours préjudice à quelqu’un que Dieu aime. On ne trouve dans la Bible aucun exemple où Dieu se met en colère de manière arbitraire ou injuste.
Et tandis que le peuple de Dieu n’a cessé de l’abandonner et de le trahir, Dieu a continué au fil des siècles à leur accorder sa compassion, au-delà de toute attente raisonnable (). Il a ainsi démontré ainsi la profondeur insondable de sa patiente compassion et de son amour miséricordieux. En effet, selon , Dieu « étant miséricordieux, pardonna l’iniquité et ne les détruisit pas ; mais il détourna souvent sa colère, et n’éveilla pas toute sa fureur » (Darby).
Vous vous êtes forcément déjà mis en colère en voyant qu’on faisait du mal à d’autres personnes. En quoi cette émotion vous aide-t-elle à mieux comprendre que Dieu puisse se mettre en colère contre le mal ?
Dieu est lent à la colère
Dieu se met en colère contre le mal parce qu’il est amour. Dieu est tellement plein de compassion et de grâce qu’un prophète biblique lui a même reproché d’être trop miséricordieux !
Lisez attentivement l’histoire de Jonas et examinez sa réaction quand Dieu a pardonné aux Ninivites, dans . Que nous indique ce passage sur Jonas, et que nous indique-t-il sur Dieu ? (Voir également .)
La réaction de Jonas à la miséricorde de Dieu en dit long. D’abord, elle montre combien Jonas est insensible. Il détestait tellement les Assyriens pour ce qu’ils avaient fait à Israël qu’il ne voulait pas que Dieu leur manifeste une quelconque miséricorde.
Quelle leçon pour nous ! Nous devons nous garder de ce genre d’attitude, aussi
compréhensible soit-elle. Ceux qui ont reçu la grâce de Dieu doivent, entre tous,
reconnaître combien la grâce est imméritée et être disposés à la communiquer à
d’autres.
Deuxièmement, la réaction de Jonas montre combien la compassion et la grâce de Dieu sont au cœur de son caractère. Jonas connaissait bien la miséricorde de Dieu.
Et comme Dieu est un Dieu « de grâce et de compassion, » « lent à la colère et riche en bonté » (, Segond 21), Jonas savait que le Seigneur renoncerait à exécuter ses jugements contre Ninive. Dieu traite avec justice et miséricorde tous les peuples et toutes les nations.
En hébreu, l’expression traduite par « lent à la colère » signifie littéralement « long de nez. » En hébreu, la colère était métaphoriquement associée au nez, et la longueur du nez représentait le temps qu’il fallait à quelqu’un pour se mettre en colère.
Les références à Dieu étant « long de nez » traduisent ainsi le fait que Dieu est lent à la colère et d’une patience à toute épreuve. Il ne faut pas beaucoup de temps aux humains pour se mettre en colère, mais de son côté, Dieu est très patient, et il accorde sa grâce librement et abondamment, sans pour autant excuser le péché ou fermer les yeux sur l’injustice. Dieu lui-même fait l’expiation pour le péché et le mal, par le biais de la croix, de sorte qu’il est juste et qu’il justifie aussi ceux qui croient en lui (, 26).
Vous est-il déjà arrivé de faire preuve de miséricorde ou de grâce envers quelqu’un qui vous avait fait du tort ? Comment vous souvenir de ce que Dieu a fait pour vous, afin de manifester davantage de grâce envers les autres, étant donné la grâce abondante dont Dieu a fait preuve envers vous ? Comment arriver à manifester miséricorde et grâce, sans pour autant cautionner le péché ou se rendre complice d’abus ou d’oppression ?
Dieu se met en colère contre le mal parce qu’il est amour. Dieu est tellement plein de compassion et de grâce qu’un prophète biblique lui a même reproché d’être trop miséricordieux !
Lisez attentivement l’histoire de Jonas et examinez sa réaction quand Dieu a pardonné aux Ninivites, dans . Que nous indique ce passage sur Jonas, et que nous indique-t-il sur Dieu ? (Voir également .)
La réaction de Jonas à la miséricorde de Dieu en dit long. D’abord, elle montre combien Jonas est insensible. Il détestait tellement les Assyriens pour ce qu’ils avaient fait à Israël qu’il ne voulait pas que Dieu leur manifeste une quelconque miséricorde.
Quelle leçon pour nous ! Nous devons nous garder de ce genre d’attitude, aussi
compréhensible soit-elle. Ceux qui ont reçu la grâce de Dieu doivent, entre tous,
reconnaître combien la grâce est imméritée et être disposés à la communiquer à
d’autres.
Deuxièmement, la réaction de Jonas montre combien la compassion et la grâce de Dieu sont au cœur de son caractère. Jonas connaissait bien la miséricorde de Dieu.
Et comme Dieu est un Dieu « de grâce et de compassion, » « lent à la colère et riche en bonté » (, Segond 21), Jonas savait que le Seigneur renoncerait à exécuter ses jugements contre Ninive. Dieu traite avec justice et miséricorde tous les peuples et toutes les nations.
En hébreu, l’expression traduite par « lent à la colère » signifie littéralement « long de nez. » En hébreu, la colère était métaphoriquement associée au nez, et la longueur du nez représentait le temps qu’il fallait à quelqu’un pour se mettre en colère.
Les références à Dieu étant « long de nez » traduisent ainsi le fait que Dieu est lent à la colère et d’une patience à toute épreuve. Il ne faut pas beaucoup de temps aux humains pour se mettre en colère, mais de son côté, Dieu est très patient, et il accorde sa grâce librement et abondamment, sans pour autant excuser le péché ou fermer les yeux sur l’injustice. Dieu lui-même fait l’expiation pour le péché et le mal, par le biais de la croix, de sorte qu’il est juste et qu’il justifie aussi ceux qui croient en lui (, 26).
Vous est-il déjà arrivé de faire preuve de miséricorde ou de grâce envers quelqu’un qui vous avait fait du tort ? Comment vous souvenir de ce que Dieu a fait pour vous, afin de manifester davantage de grâce envers les autres, étant donné la grâce abondante dont Dieu a fait preuve envers vous ? Comment arriver à manifester miséricorde et grâce, sans pour autant cautionner le péché ou se rendre complice d’abus ou d’oppression ?
Une juste indignation
Tandis que la colère peut prendre de nombreuses formes inappropriées, la Bible enseigne également qu’il existe une « juste indignation.»
Imaginez une petite fille de trois ans qui joue sur l’aire de jeu. Sa mère la surveille, quand tout à coup, un homme attaque sa fille. Ne devrait-elle pas être en colère ?
Évidemment. Dans pareille situation, la colère est la réaction appropriée. Cet exemple nous aide à comprendre la « juste indignation » de Dieu.
Lisez , 13 et , 15. Que nous apprend la réaction de Jésus devant la manière dont on utilisait le temple sur le fait que Dieu se met en colère contre le mal ?
Dans ces exemples, Jésus manifeste le « saint zèle » d’une juste indignation envers ceux qui traitaient le temple de Dieu comme un lieu banal, et qui en avaient fait une « caverne de bandits » en profitant des veuves, des orphelins et des pauvres ( ; comparez avec ). Le temple et ses services, qui étaient censés symboliser le pardon de Dieu et sa purification des pécheurs, étaient utilisés pour tricher et opprimer les plus vulnérables. Jésus n’avait-il pas raison de se mettre en colère face à une telle abomination ?
, 14 et , 5 donnent davantage d’exemples de sa juste indignation.
Quand des personnes amenèrent des petits enfants à Jésus et que « les disciples les rabrouèrent, » Jésus « s’indigna. » Il leur dit : « Laissez les enfants venir à moi » (, 14).
Ailleurs, quand les Pharisiens attendaient d’accuser Jésus de transgresser le sabbat car il guérissait ce jour-là, Jésus leur demanda : « Qu’est-ce qui est permis, un jour de sabbat ? Est-ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver ou de tuer ? » (). Il « promena sur eux un regard de colère et, peiné de l’endurcissement de leur cœur, » il guérit l’homme (, Segond 21). La colère de Christ est associée ici à la peine devant l’endurcissement de leur cœur. C’est la juste colère de l’amour, tout comme la colère attribuée à Dieu dans l’Ancien Testament est la juste colère de l’amour. Comment l’amour ne serait il pas bouleversé par le mal, notamment quand le mal fait souffrir les objets de son amour ?
Comment prendre garde à ne pas faire passer une colère égoïste pour une « juste indignation » ? Pourquoi est-il si facile de le faire, et comment nous prémunir de ce piège subtil, mais bien réel ?
Tandis que la colère peut prendre de nombreuses formes inappropriées, la Bible enseigne également qu’il existe une « juste indignation.»
Imaginez une petite fille de trois ans qui joue sur l’aire de jeu. Sa mère la surveille, quand tout à coup, un homme attaque sa fille. Ne devrait-elle pas être en colère ?
Évidemment. Dans pareille situation, la colère est la réaction appropriée. Cet exemple nous aide à comprendre la « juste indignation » de Dieu.
Lisez , 13 et , 15. Que nous apprend la réaction de Jésus devant la manière dont on utilisait le temple sur le fait que Dieu se met en colère contre le mal ?
Dans ces exemples, Jésus manifeste le « saint zèle » d’une juste indignation envers ceux qui traitaient le temple de Dieu comme un lieu banal, et qui en avaient fait une « caverne de bandits » en profitant des veuves, des orphelins et des pauvres ( ; comparez avec ). Le temple et ses services, qui étaient censés symboliser le pardon de Dieu et sa purification des pécheurs, étaient utilisés pour tricher et opprimer les plus vulnérables. Jésus n’avait-il pas raison de se mettre en colère face à une telle abomination ?
, 14 et , 5 donnent davantage d’exemples de sa juste indignation.
Quand des personnes amenèrent des petits enfants à Jésus et que « les disciples les rabrouèrent, » Jésus « s’indigna. » Il leur dit : « Laissez les enfants venir à moi » (, 14).
Ailleurs, quand les Pharisiens attendaient d’accuser Jésus de transgresser le sabbat car il guérissait ce jour-là, Jésus leur demanda : « Qu’est-ce qui est permis, un jour de sabbat ? Est-ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver ou de tuer ? » (). Il « promena sur eux un regard de colère et, peiné de l’endurcissement de leur cœur, » il guérit l’homme (, Segond 21). La colère de Christ est associée ici à la peine devant l’endurcissement de leur cœur. C’est la juste colère de l’amour, tout comme la colère attribuée à Dieu dans l’Ancien Testament est la juste colère de l’amour. Comment l’amour ne serait il pas bouleversé par le mal, notamment quand le mal fait souffrir les objets de son amour ?
Comment prendre garde à ne pas faire passer une colère égoïste pour une « juste indignation » ? Pourquoi est-il si facile de le faire, et comment nous prémunir de ce piège subtil, mais bien réel ?
Dieu n’afflige pas volontiers
Tout au long de la Bible, Dieu ne cesse de manifester sa passion en faveur des opprimés et sa juste indignation à l’encontre des oppresseurs et des bourreaux. Si le mal n’existait pas, Dieu ne se mettrait pas en colère. Sa colère n’est jamais dirigée que contre ce qui nuit à sa création.
D’après , 33, Dieu n’afflige pas volontiers (littéralement, Dieu n’afflige pas « de son cœur »). Il ne veut pas exécuter un jugement contre les méchants, mais pour finir, l’amour exige la justice.
Cette vérité est illustrée dans le fait que Dieu continue à pardonner à son peuple et à leur accorder sans cesse des occasions de se repentir et de se réconcilier avec lui. À maintes reprises, par le biais des prophètes, Dieu interpelle son peuple, qui refuse d’écouter (voir , ).
Lisez et comparez avec , 25, 44. Comment ces textes expliquent-ils le jugement qui est rendu sur Jérusalem par le biais des Babyloniens ? (Voir également .)
D’après Esdras 5, le peuple suscita la colère de Dieu de manière persistante et impénitente, alors Dieu finit par se retirer et « livra » le peuple « à Nabuchodonosor, roi de Babylone » (). Toutefois, ce n’est qu’une fois la situation « sans remède » () que Dieu fit cela, et plus tard, il jugea Babylone pour la dévastation excessive qu’elle infligea à Juda (, 25, 44 ; comparez avec ).
D’autres jugements que la Bible décrit comme initiés par Dieu sont expliqués comme des moments où Dieu « livre » le peuple à ses ennemis (, 14 ; , 42).
Tout cela était conforme aux décisions du peuple d’abandonner le Seigneur et de servir les « dieux » des nations (, ). La colère de Dieu contre le mal aboutira à l’éradication de ce dernier, une bonne fois pour toutes. Cette colère découle de son amour pour tous. En effet, Dieu souhaite le bien de l’univers, qui est concerné par toute la question du péché, de la rébellion et du mal.
Dieu ne veut pas exécuter de jugements contre quiconque. En quoi cette réalité affecte-t-elle votre compréhension de la colère divine ? Si Dieu est lent à la colère, ne devrions-nous pas faire preuve de plus de patience envers ceux qui nous entourent ?
Comment y parvenir tout en protégeant les victimes de méfaits et en s’occupant d’elles ?
Tout au long de la Bible, Dieu ne cesse de manifester sa passion en faveur des opprimés et sa juste indignation à l’encontre des oppresseurs et des bourreaux. Si le mal n’existait pas, Dieu ne se mettrait pas en colère. Sa colère n’est jamais dirigée que contre ce qui nuit à sa création.
D’après , 33, Dieu n’afflige pas volontiers (littéralement, Dieu n’afflige pas « de son cœur »). Il ne veut pas exécuter un jugement contre les méchants, mais pour finir, l’amour exige la justice.
Cette vérité est illustrée dans le fait que Dieu continue à pardonner à son peuple et à leur accorder sans cesse des occasions de se repentir et de se réconcilier avec lui. À maintes reprises, par le biais des prophètes, Dieu interpelle son peuple, qui refuse d’écouter (voir , ).
Lisez et comparez avec , 25, 44. Comment ces textes expliquent-ils le jugement qui est rendu sur Jérusalem par le biais des Babyloniens ? (Voir également .)
D’après Esdras 5, le peuple suscita la colère de Dieu de manière persistante et impénitente, alors Dieu finit par se retirer et « livra » le peuple « à Nabuchodonosor, roi de Babylone » (). Toutefois, ce n’est qu’une fois la situation « sans remède » () que Dieu fit cela, et plus tard, il jugea Babylone pour la dévastation excessive qu’elle infligea à Juda (, 25, 44 ; comparez avec ).
D’autres jugements que la Bible décrit comme initiés par Dieu sont expliqués comme des moments où Dieu « livre » le peuple à ses ennemis (, 14 ; , 42).
Tout cela était conforme aux décisions du peuple d’abandonner le Seigneur et de servir les « dieux » des nations (, ). La colère de Dieu contre le mal aboutira à l’éradication de ce dernier, une bonne fois pour toutes. Cette colère découle de son amour pour tous. En effet, Dieu souhaite le bien de l’univers, qui est concerné par toute la question du péché, de la rébellion et du mal.
Dieu ne veut pas exécuter de jugements contre quiconque. En quoi cette réalité affecte-t-elle votre compréhension de la colère divine ? Si Dieu est lent à la colère, ne devrions-nous pas faire preuve de plus de patience envers ceux qui nous entourent ?
Comment y parvenir tout en protégeant les victimes de méfaits et en s’occupant d’elles ?
Manifester de la compassion
Tandis que la colère divine est une chose « terrible », elle n’est en aucun cas immorale ou dépourvue d’amour. Au contraire, dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, c’est à cause de son amour que Dieu exprime sa colère contre le mal. La colère divine est terrible à cause de l’horreur du mal insidieux, par opposition à la pureté de la bonté et de la splendeur de Dieu.
À cet égard, l’amour est essentiel pour Dieu. Mais la colère, non. Là où le mal et l’injustice n’existent pas, il n’y a pas de colère. En définitive, quand Dieu éradiquera le mal de l’univers, la colère sera également éliminée, de fait. Car plus jamais il n’y aura d’injustice ou de mal. Pour toujours, ce ne sera qu’une éternité de félicité et de justice dans une relation d’amour parfait. Il n’y aura plus jamais de colère divine, car elle ne sera plus jamais nécessaire. Quelle idée merveilleuse !
Certains s’inquiètent que l’on puisse croire que la colère divine permette la vengeance humaine. Lisez , , , et . Quelle mise en garde trouve-t-on dans ces textes au sujet de la vengeance humaine ?
Selon la Bible, Dieu a le droit de rendre des jugements, et quand il le fait, il le fait toujours avec une parfaite justice. L’Ancien et le Nouveau Testament réservent explicitement la vengeance à Dieu. Comme l’écrit Paul dans (Colombe) : « Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère [de Dieu], car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (en citant ).
Tandis que Dieu finira par rendre un jugement contre l’injustice et le mal, Christ a tout prévu pour tous ceux qui croient en lui. En effet, c’est « Jésus qui nous délivre de la colère à venir » ( ; comparez avec ). Et c’est conforme au plan de Dieu : « Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ » (). Cela n’invalide pas la colère divine, mais ceux qui ont la foi en Jésus seront délivrés d’une telle colère grâce à Christ.
De quelle manière l’expiation de Christ fait-elle respecter la justice tout en nous délivrant de la colère ? Quand vous reconnaissez que tout a été prévu pour vous, malgré vos défauts, ne devriez-vous pas faire preuve de grâce envers les autres ?
Tandis que la colère divine est une chose « terrible », elle n’est en aucun cas immorale ou dépourvue d’amour. Au contraire, dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, c’est à cause de son amour que Dieu exprime sa colère contre le mal. La colère divine est terrible à cause de l’horreur du mal insidieux, par opposition à la pureté de la bonté et de la splendeur de Dieu.
À cet égard, l’amour est essentiel pour Dieu. Mais la colère, non. Là où le mal et l’injustice n’existent pas, il n’y a pas de colère. En définitive, quand Dieu éradiquera le mal de l’univers, la colère sera également éliminée, de fait. Car plus jamais il n’y aura d’injustice ou de mal. Pour toujours, ce ne sera qu’une éternité de félicité et de justice dans une relation d’amour parfait. Il n’y aura plus jamais de colère divine, car elle ne sera plus jamais nécessaire. Quelle idée merveilleuse !
Certains s’inquiètent que l’on puisse croire que la colère divine permette la vengeance humaine. Lisez , , , et . Quelle mise en garde trouve-t-on dans ces textes au sujet de la vengeance humaine ?
Selon la Bible, Dieu a le droit de rendre des jugements, et quand il le fait, il le fait toujours avec une parfaite justice. L’Ancien et le Nouveau Testament réservent explicitement la vengeance à Dieu. Comme l’écrit Paul dans (Colombe) : « Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère [de Dieu], car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (en citant ).
Tandis que Dieu finira par rendre un jugement contre l’injustice et le mal, Christ a tout prévu pour tous ceux qui croient en lui. En effet, c’est « Jésus qui nous délivre de la colère à venir » ( ; comparez avec ). Et c’est conforme au plan de Dieu : « Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ » (). Cela n’invalide pas la colère divine, mais ceux qui ont la foi en Jésus seront délivrés d’une telle colère grâce à Christ.
De quelle manière l’expiation de Christ fait-elle respecter la justice tout en nous délivrant de la colère ? Quand vous reconnaissez que tout a été prévu pour vous, malgré vos défauts, ne devriez-vous pas faire preuve de grâce envers les autres ?
Pour aller plus loin…
Lisez Ellen White, « L’idolâtrie au Sinaï, » p. 289-304, dans Patriarches et prophètes.
Dans le contexte du péché de veau d’or, Ellen White a écrit : « Israël s’était rendu coupable de trahison envers un Roi auquel il avait volontairement promis d’être soumis. Pour maintenir le gouvernement divin, il avait fallu châtier les traîtres. Mais ici encore, sans porter atteinte à l’autorité de sa loi, Dieu manifestait sa miséricorde en donnant à chacun la liberté de choisir et l’occasion de se repentir. Seuls furent exécutés ceux qui s’acharnèrent dans leur rébellion.
Il était nécessaire que ce péché fût puni pour témoigner aux nations environnantes le déplaisir de Dieu à l’égard de l’idolâtrie. En se faisant l’exécuteur de la justice divine contre les coupables, Moïse laissait aux générations futures une protestation solennelle et publique contre le crime d’idolâtrie. En outre, quand, plus tard, les Israélites condamneront ce péché chez leurs voisins et que ceux-ci les accuseront d’avoir adoré un veau en Horeb, ils pourront, tout en reconnaissant ce fait humiliant, rappeler le sort terrible qui atteignit alors les transgresseurs et démontrer ainsi que ce péché n’avait été ni approuvé ni excusé.
D’ailleurs, le châtiment d’Horeb était dicté par l’amour aussi bien que par la justice.
[…] Dans sa miséricorde, Dieu fit périr des milliers d’hommes pour ne pas être obligé, plus tard, d’en frapper des millions. Pour sauver la masse, il fallait punir le petit nombre. » – Ellen White, Patriarches et prophètes, p. 297, 298.
Questions pour discuter
1. D’après vous, pourquoi tant de gens ont-ils du mal avec cette notion de colère divine ? Qu’est-ce qui vous aide à la comprendre ?
2. Quels problèmes surviennent toujours quand les gens réclament vengeance en- dehors de celle que Dieu accomplit ?
3. En quoi le jugement que Dieu a rendu contre Israël après la rébellion du veau d’or était-il également un exemple de miséricorde divine ? Quels autres exemples dans la Bible montrent que même le jugement de Dieu est un acte d’amour ?
4. Nous comprenons que Dieu s’indigne justement contre le mal et rend justice de manière parfaite, mais pourquoi est-il important de s’abstenir de condamner les autres ? Discutez de cela à la lumière de particulièrement.
Lisez Ellen White, « L’idolâtrie au Sinaï, » p. 289-304, dans Patriarches et prophètes.
Dans le contexte du péché de veau d’or, Ellen White a écrit : « Israël s’était rendu coupable de trahison envers un Roi auquel il avait volontairement promis d’être soumis. Pour maintenir le gouvernement divin, il avait fallu châtier les traîtres. Mais ici encore, sans porter atteinte à l’autorité de sa loi, Dieu manifestait sa miséricorde en donnant à chacun la liberté de choisir et l’occasion de se repentir. Seuls furent exécutés ceux qui s’acharnèrent dans leur rébellion.
Il était nécessaire que ce péché fût puni pour témoigner aux nations environnantes le déplaisir de Dieu à l’égard de l’idolâtrie. En se faisant l’exécuteur de la justice divine contre les coupables, Moïse laissait aux générations futures une protestation solennelle et publique contre le crime d’idolâtrie. En outre, quand, plus tard, les Israélites condamneront ce péché chez leurs voisins et que ceux-ci les accuseront d’avoir adoré un veau en Horeb, ils pourront, tout en reconnaissant ce fait humiliant, rappeler le sort terrible qui atteignit alors les transgresseurs et démontrer ainsi que ce péché n’avait été ni approuvé ni excusé.
D’ailleurs, le châtiment d’Horeb était dicté par l’amour aussi bien que par la justice.
[…] Dans sa miséricorde, Dieu fit périr des milliers d’hommes pour ne pas être obligé, plus tard, d’en frapper des millions. Pour sauver la masse, il fallait punir le petit nombre. » – Ellen White, Patriarches et prophètes, p. 297, 298.
Questions pour discuter
1. D’après vous, pourquoi tant de gens ont-ils du mal avec cette notion de colère divine ? Qu’est-ce qui vous aide à la comprendre ?
2. Quels problèmes surviennent toujours quand les gens réclament vengeance en- dehors de celle que Dieu accomplit ?
3. En quoi le jugement que Dieu a rendu contre Israël après la rébellion du veau d’or était-il également un exemple de miséricorde divine ? Quels autres exemples dans la Bible montrent que même le jugement de Dieu est un acte d’amour ?
4. Nous comprenons que Dieu s’indigne justement contre le mal et rend justice de manière parfaite, mais pourquoi est-il important de s’abstenir de condamner les autres ? Discutez de cela à la lumière de particulièrement.
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