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L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
2 - L'amour et l'alliance
du 4 au 10 janv.
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
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Verset à mémoriser:
Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure auprès de lui ().
Beaucoup ont appris qu’en grec, le mot agape renvoie à un amour qui n’est propre qu’à Dieu, tandis que les autres termes pour désigner l’amour, comme phileo, renvoient à des types d’amour différents, moins forts qu’agape.
Certains avancent aussi qu’agape fait référence à un amour unilatéral, un amour qui donne sans jamais recevoir, un amour entièrement indépendant des réactions humaines.
Mais quand on étudie attentivement l’amour divin d’un bout à l’autre de la Bible, nous voyons que ces idées, bien que répandues, sont fausses. D’abord, le terme grec agape fait référence, non seulement à l’amour de Dieu, mais aussi à l’amour humain, et parfois même à un amour humain mal employé (). Deuxièmement, dans la Bible, de nombreux termes font référence à l’amour de Dieu en-dehors d’agape. Par exemple, Jésus a enseigné : « le Père lui-même vous aime [phileo] parce que vous m’avez aimé [phileo] » (, Segond 21). Ici, le terme grec phileo est employé non seulement pour parler de l’amour humain, mais aussi de l’amour de Dieu pour les humains. Ainsi, phileo ne fait pas référence à un amour défaillant, mais à l’amour de Dieu lui-même.
La Bible enseigne également que l’amour de Dieu n’est pas unilatéral, mais profondément relationnel : pour Dieu, cela fait une grande différence que les humains reflètent ou non son amour.
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Verset à mémoriser:
Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure auprès de lui ().
Beaucoup ont appris qu’en grec, le mot agape renvoie à un amour qui n’est propre qu’à Dieu, tandis que les autres termes pour désigner l’amour, comme phileo, renvoient à des types d’amour différents, moins forts qu’agape.
Certains avancent aussi qu’agape fait référence à un amour unilatéral, un amour qui donne sans jamais recevoir, un amour entièrement indépendant des réactions humaines.
Mais quand on étudie attentivement l’amour divin d’un bout à l’autre de la Bible, nous voyons que ces idées, bien que répandues, sont fausses. D’abord, le terme grec agape fait référence, non seulement à l’amour de Dieu, mais aussi à l’amour humain, et parfois même à un amour humain mal employé (). Deuxièmement, dans la Bible, de nombreux termes font référence à l’amour de Dieu en-dehors d’agape. Par exemple, Jésus a enseigné : « le Père lui-même vous aime [phileo] parce que vous m’avez aimé [phileo] » (, Segond 21). Ici, le terme grec phileo est employé non seulement pour parler de l’amour humain, mais aussi de l’amour de Dieu pour les humains. Ainsi, phileo ne fait pas référence à un amour défaillant, mais à l’amour de Dieu lui-même.
La Bible enseigne également que l’amour de Dieu n’est pas unilatéral, mais profondément relationnel : pour Dieu, cela fait une grande différence que les humains reflètent ou non son amour.
L’amour éternel de Dieu
La Bible est claire : Dieu aime tout le monde. Le verset le plus célèbre des Écritures, , proclame cette vérité : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Colombe).
Lisez et . D’après ces versets, jusqu’où peuvent aller l’affection, la compassion et la miséricorde de Dieu ?
Certaines personnes pensent peut-être qu’elles ne sont pas dignes d’être aimées, ou que Dieu peut aimer tous les autres, mais pas elles. Pourtant, la Bible ne cesse de proclamer que Dieu aime chaque personne. Il n’y en a aucune qu’il n’aime pas. Et puisque Dieu aime chacun, il veut également que chacun soit sauvé.
Lisez , et Ézéchiel 33.11. Qu’enseignent ces textes sur le désir qu’a Dieu de sauver chacun ?
Le verset qui suit ajoute : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé » ().
Si cela ne dépendait que de Dieu, chaque être humain accepterait son amour et serait sauvé. Mais le Seigneur n’impose son amour à personne. Nous sommes libres de l’accepter ou de le rejeter.
Bien que certains le rejettent, Dieu ne cesse pas de les aimer pour autant. Dans , il proclame à son peuple : « Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma fidélité. » La Bible enseigne à maintes reprises que l’amour de Dieu dure toujours (voir, par exemple, Psaume 136). L’amour de Dieu ne s’épuise jamais. Il est éternel. Nous avons du mal à comprendre cela, car nous trouvons qu’il est difficile d’aimer les autres, n’est-ce pas ?
Pourtant, si nous pouvions apprendre individuellement à vivre la réalité de cet amour, c’est-à-dire à connaître personnellement l’amour de Dieu, comme notre vie et notre manière de traiter autrui seraient différentes.
Si Dieu aime chacun, cela veut dire qu’il doit aimer certains personnages plutôt ignobles, parce qu’il en existe (et même beaucoup). Que nous enseigne l’amour que Dieu a pour ces personnes sur la manière dont nous devons chercher à les traiter ?
La Bible est claire : Dieu aime tout le monde. Le verset le plus célèbre des Écritures, , proclame cette vérité : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Colombe).
Lisez et . D’après ces versets, jusqu’où peuvent aller l’affection, la compassion et la miséricorde de Dieu ?
Certaines personnes pensent peut-être qu’elles ne sont pas dignes d’être aimées, ou que Dieu peut aimer tous les autres, mais pas elles. Pourtant, la Bible ne cesse de proclamer que Dieu aime chaque personne. Il n’y en a aucune qu’il n’aime pas. Et puisque Dieu aime chacun, il veut également que chacun soit sauvé.
Lisez , et Ézéchiel 33.11. Qu’enseignent ces textes sur le désir qu’a Dieu de sauver chacun ?
Le verset qui suit ajoute : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé » ().
Si cela ne dépendait que de Dieu, chaque être humain accepterait son amour et serait sauvé. Mais le Seigneur n’impose son amour à personne. Nous sommes libres de l’accepter ou de le rejeter.
Bien que certains le rejettent, Dieu ne cesse pas de les aimer pour autant. Dans , il proclame à son peuple : « Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma fidélité. » La Bible enseigne à maintes reprises que l’amour de Dieu dure toujours (voir, par exemple, Psaume 136). L’amour de Dieu ne s’épuise jamais. Il est éternel. Nous avons du mal à comprendre cela, car nous trouvons qu’il est difficile d’aimer les autres, n’est-ce pas ?
Pourtant, si nous pouvions apprendre individuellement à vivre la réalité de cet amour, c’est-à-dire à connaître personnellement l’amour de Dieu, comme notre vie et notre manière de traiter autrui seraient différentes.
Si Dieu aime chacun, cela veut dire qu’il doit aimer certains personnages plutôt ignobles, parce qu’il en existe (et même beaucoup). Que nous enseigne l’amour que Dieu a pour ces personnes sur la manière dont nous devons chercher à les traiter ?
L’amour et l’alliance
La Bible décrit souvent la relation d’amour que Dieu a avec nous à l’aide de métaphores royales ou familiales, notamment des métaphores de l’amour entre un mari et sa femme, ou d’une bonne mère pour son enfant. Ces métaphores sont employées particulièrement pour décrire la relation particulière entre Dieu et son peuple de l’alliance. C’est une relation d’amour d’alliance, qui implique non seulement l’amour de Dieu pour son peuple, mais aussi l’attente que les gens accepteront cet amour et l’aimeront (et s’aimeront les uns les autres) en retour.
Lisez . Qu’enseignent ces versets sur le rapport entre Dieu qui conclut des alliances et l’affection de Dieu ?
décrit un type d’amour particulier que Dieu a avec son peuple de l’alliance, une relation qui dépend en partie de leur fidélité. L’amour de Dieu n’est pas conditionnel, mais la relation d’alliance avec son peuple, si.
Le mot traduit par « bienveillance » ou « bonté » dans , hesed, illustre lui-même l’aspect « alliance » de l’amour divin (et beaucoup plus). Hesed est souvent employé pour décrire la grandeur de la miséricorde, de la bonté et de l’amour de Dieu. Entre autres choses, hesed fait référence à la bonté, ou à l’amour indéfectible, au sein d’une relation d’amour réciproque existante. Il initie également une telle relation, avec l’attente que l’autre montre la même bienveillance en retour.
Le hesed de Dieu montre que sa bienveillance est extrêmement fiable, inébranlable et durable. Mais en même temps, la réception des avantages du hesed est conditionnelle.
Elle dépend de la bonne volonté de son peuple à obéir et à respecter leur part du marché dans la relation (voir , , , , ).
L’amour indéfectible de Dieu est le fondement de toutes les relations d’amour, et nous ne pourrons jamais égaler cet amour. Non seulement Dieu nous donne librement l’existence, mais en Christ, il s’est donné librement pour nous. « Personne n’a de plus grand amour que celui qui se défait de sa vie pour ses amis » ().
Cela ne fait aucun doute : c’est quand le Seigneur « s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort – la mort sur la croix » () que l’amour de Dieu a trouvé sa plus sublime expression.
Comment garder constamment à l’esprit la réalité de l’amour de Dieu ? Pourquoi est-ce important ?
La Bible décrit souvent la relation d’amour que Dieu a avec nous à l’aide de métaphores royales ou familiales, notamment des métaphores de l’amour entre un mari et sa femme, ou d’une bonne mère pour son enfant. Ces métaphores sont employées particulièrement pour décrire la relation particulière entre Dieu et son peuple de l’alliance. C’est une relation d’amour d’alliance, qui implique non seulement l’amour de Dieu pour son peuple, mais aussi l’attente que les gens accepteront cet amour et l’aimeront (et s’aimeront les uns les autres) en retour.
Lisez . Qu’enseignent ces versets sur le rapport entre Dieu qui conclut des alliances et l’affection de Dieu ?
décrit un type d’amour particulier que Dieu a avec son peuple de l’alliance, une relation qui dépend en partie de leur fidélité. L’amour de Dieu n’est pas conditionnel, mais la relation d’alliance avec son peuple, si.
Le mot traduit par « bienveillance » ou « bonté » dans , hesed, illustre lui-même l’aspect « alliance » de l’amour divin (et beaucoup plus). Hesed est souvent employé pour décrire la grandeur de la miséricorde, de la bonté et de l’amour de Dieu. Entre autres choses, hesed fait référence à la bonté, ou à l’amour indéfectible, au sein d’une relation d’amour réciproque existante. Il initie également une telle relation, avec l’attente que l’autre montre la même bienveillance en retour.
Le hesed de Dieu montre que sa bienveillance est extrêmement fiable, inébranlable et durable. Mais en même temps, la réception des avantages du hesed est conditionnelle.
Elle dépend de la bonne volonté de son peuple à obéir et à respecter leur part du marché dans la relation (voir , , , , ).
L’amour indéfectible de Dieu est le fondement de toutes les relations d’amour, et nous ne pourrons jamais égaler cet amour. Non seulement Dieu nous donne librement l’existence, mais en Christ, il s’est donné librement pour nous. « Personne n’a de plus grand amour que celui qui se défait de sa vie pour ses amis » ().
Cela ne fait aucun doute : c’est quand le Seigneur « s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort – la mort sur la croix » () que l’amour de Dieu a trouvé sa plus sublime expression.
Comment garder constamment à l’esprit la réalité de l’amour de Dieu ? Pourquoi est-ce important ?
Une relation conditionnelle
Dieu appelle et invite chacun à entrer dans une relation d’amour avec lui (voir ). Une réponse adaptée à cet appel implique d’obéir à l’ordre d’aimer Dieu et d’aimer les autres (voir ). Pour profiter des avantages de cette relation avec Dieu, tout dépend si l’on décide librement d’accepter ou de rejeter son amour.
Lisez , , et Jude 21. D’après ces textes, peut-on rejeter, voire perdre, les bénéfices de l’amour de Dieu ?
Dans ces textes, entre autres, le fait de jouir des bienfaits d’une relation d’amour avec Dieu est décrit comme dépendant de la réponse humaine à cet amour. Cependant, ne commettons pas l’erreur de croire que Dieu peut cesser d’aimer quelqu’un.
Comme nous l’avons vu, l’amour de Dieu est éternel. Et bien que Dieu dise à son peuple dans : « je ne continuerai pas à les aimer », il est important de ne pas oublier que dans le même livre, Dieu déclare de son peuple : « je les aimerai librement » (, Darby). ne peut pas vouloir dire que Dieu cesse complètement d’aimer son peuple. Ce verset doit renvoyer à la conditionnalité d’un certain aspect ou avantage d’une relation d’amour avec Dieu. Et la manière dont nous réagissons à son amour est cruciale pour que cette relation se poursuive.
« Celui qui m’aime, c’est celui qui a mes commandements et qui les garde. Or celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai et je me manifesterai à lui » (). De même, Jésus proclame à ses disciples : « le Père lui-même vous aime parce que vous m›avez aimé et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu » (, Segond 21).
Ces textes, entre autres, enseignent que pour continuer à profiter d’une relation salvatrice avec Dieu, nous devons accepter son amour (ce qui implique également de devenir des canaux de cet amour). À nouveau, cela ne veut pas dire que l’amour de Dieu peut s’arrêter. Mais plutôt que, tout comme nous ne pouvons pas empêcher le soleil de briller, nous pouvons nous couper des rayons du soleil. De même, nous ne pouvons rien faire pour arrêter l’amour éternel de Dieu, mais nous pouvons rejeter une relation avec lui, et ainsi nous couper de ce qu’il offre, notamment la promesse de la vie éternelle.
Comment peut-on voir, et vivre, la réalité de l’amour de Dieu, qu’il soit réciproque ou non ? Par exemple, comment la nature, même après le péché, révèle-t-elle son amour ?
Dieu appelle et invite chacun à entrer dans une relation d’amour avec lui (voir ). Une réponse adaptée à cet appel implique d’obéir à l’ordre d’aimer Dieu et d’aimer les autres (voir ). Pour profiter des avantages de cette relation avec Dieu, tout dépend si l’on décide librement d’accepter ou de rejeter son amour.
Lisez , , et Jude 21. D’après ces textes, peut-on rejeter, voire perdre, les bénéfices de l’amour de Dieu ?
Dans ces textes, entre autres, le fait de jouir des bienfaits d’une relation d’amour avec Dieu est décrit comme dépendant de la réponse humaine à cet amour. Cependant, ne commettons pas l’erreur de croire que Dieu peut cesser d’aimer quelqu’un.
Comme nous l’avons vu, l’amour de Dieu est éternel. Et bien que Dieu dise à son peuple dans : « je ne continuerai pas à les aimer », il est important de ne pas oublier que dans le même livre, Dieu déclare de son peuple : « je les aimerai librement » (, Darby). ne peut pas vouloir dire que Dieu cesse complètement d’aimer son peuple. Ce verset doit renvoyer à la conditionnalité d’un certain aspect ou avantage d’une relation d’amour avec Dieu. Et la manière dont nous réagissons à son amour est cruciale pour que cette relation se poursuive.
« Celui qui m’aime, c’est celui qui a mes commandements et qui les garde. Or celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai et je me manifesterai à lui » (). De même, Jésus proclame à ses disciples : « le Père lui-même vous aime parce que vous m›avez aimé et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu » (, Segond 21).
Ces textes, entre autres, enseignent que pour continuer à profiter d’une relation salvatrice avec Dieu, nous devons accepter son amour (ce qui implique également de devenir des canaux de cet amour). À nouveau, cela ne veut pas dire que l’amour de Dieu peut s’arrêter. Mais plutôt que, tout comme nous ne pouvons pas empêcher le soleil de briller, nous pouvons nous couper des rayons du soleil. De même, nous ne pouvons rien faire pour arrêter l’amour éternel de Dieu, mais nous pouvons rejeter une relation avec lui, et ainsi nous couper de ce qu’il offre, notamment la promesse de la vie éternelle.
Comment peut-on voir, et vivre, la réalité de l’amour de Dieu, qu’il soit réciproque ou non ? Par exemple, comment la nature, même après le péché, révèle-t-elle son amour ?
Miséricorde perdue
L’amour de Dieu est éternel et toujours immérité. Cependant, les humains peuvent le rejeter. Nous avons la possibilité d’accepter ou de rejeter cet amour, mais uniquement parce que Dieu nous aime librement d’un amour parfait et éternel, avant même que nous ne fassions quoi que ce soit (). Notre amour pour Dieu est une réaction à ce qui nous a déjà été donné avant que nous ne le demandions.
Lisez , en faisant particulièrement attention aux versets 7 et 19. Que nous indique ce passage sur la priorité de l’amour de Dieu ?
L’amour de Dieu vient toujours en premier. Si Dieu ne nous avait pas aimé le premier, nous ne pourrions pas l’aimer en retour. Tandis que Dieu nous a créés avec la capacité à aimer et à être aimé, il est lui-même la raison et la source de tout amour.
Cependant, nous avons le choix de l’accepter et de le refléter dans nos vies ou non.
Cette vérité est illustrée dans la parabole du serviteur qui refuse de pardonner (voir ).
Dans la parabole, on constate que le serviteur n’avait aucun moyen de rembourser ce qu’il devait à son maître. D’après Matthieu 18, le serviteur devait 10 000 talents à son maître. Un talent valait environ six mille deniers. Et un denier correspondait environ à ce que gagnait un ouvrier pour une journée de travail (comparez ). Ainsi, il aurait fallu à un ouvrier lambda environ 6 000 jours de travail pour gagner un talent. En tenant compte des jours de congé, supposez qu’un ouvrier pouvait travailler 300 jours par an, et donc gagner 300 deniers en une année. Il aurait donc fallu environ vingt ans pour rembourser un talent, c’est-à-dire 6 000 deniers (6 000/300 = 20). Pour gagner 10 000 talents, un ouvrier aurait ainsi dû travailler 200 000 ans. En bref, le serviteur n’aurait jamais pu rembourser sa dette.
Pourtant, le maître eut compassion de son serviteur et lui remit librement sa dette colossale.
Pourtant, ce serviteur pardonné refusa de faire grâce à l’un de ses compagnons, qui avait envers lui une dette bien plus infime de 100 deniers, et il le fit même jeter en prison. Le maître se mit en colère et changea d’avis sur l’annulation de la dette. Le serviteur perdit l’amour et le pardon de son maître. Bien sûr, la compassion et la miséricorde de Dieu ne viennent jamais à manquer, mais on peut finalement rejeter, et même perdre, les bienfaits de la compassion et de la miséricorde de Dieu.
Réfléchissez à la remise de dette que Dieu vous a accordée, et à ce que cela vous a coûté d’être pardonné par Jésus. Qu’est-ce que cela devrait vous apprendre sur le fait de pardonner aux autres ?
L’amour de Dieu est éternel et toujours immérité. Cependant, les humains peuvent le rejeter. Nous avons la possibilité d’accepter ou de rejeter cet amour, mais uniquement parce que Dieu nous aime librement d’un amour parfait et éternel, avant même que nous ne fassions quoi que ce soit (). Notre amour pour Dieu est une réaction à ce qui nous a déjà été donné avant que nous ne le demandions.
Lisez , en faisant particulièrement attention aux versets 7 et 19. Que nous indique ce passage sur la priorité de l’amour de Dieu ?
L’amour de Dieu vient toujours en premier. Si Dieu ne nous avait pas aimé le premier, nous ne pourrions pas l’aimer en retour. Tandis que Dieu nous a créés avec la capacité à aimer et à être aimé, il est lui-même la raison et la source de tout amour.
Cependant, nous avons le choix de l’accepter et de le refléter dans nos vies ou non.
Cette vérité est illustrée dans la parabole du serviteur qui refuse de pardonner (voir ).
Dans la parabole, on constate que le serviteur n’avait aucun moyen de rembourser ce qu’il devait à son maître. D’après Matthieu 18, le serviteur devait 10 000 talents à son maître. Un talent valait environ six mille deniers. Et un denier correspondait environ à ce que gagnait un ouvrier pour une journée de travail (comparez ). Ainsi, il aurait fallu à un ouvrier lambda environ 6 000 jours de travail pour gagner un talent. En tenant compte des jours de congé, supposez qu’un ouvrier pouvait travailler 300 jours par an, et donc gagner 300 deniers en une année. Il aurait donc fallu environ vingt ans pour rembourser un talent, c’est-à-dire 6 000 deniers (6 000/300 = 20). Pour gagner 10 000 talents, un ouvrier aurait ainsi dû travailler 200 000 ans. En bref, le serviteur n’aurait jamais pu rembourser sa dette.
Pourtant, le maître eut compassion de son serviteur et lui remit librement sa dette colossale.
Pourtant, ce serviteur pardonné refusa de faire grâce à l’un de ses compagnons, qui avait envers lui une dette bien plus infime de 100 deniers, et il le fit même jeter en prison. Le maître se mit en colère et changea d’avis sur l’annulation de la dette. Le serviteur perdit l’amour et le pardon de son maître. Bien sûr, la compassion et la miséricorde de Dieu ne viennent jamais à manquer, mais on peut finalement rejeter, et même perdre, les bienfaits de la compassion et de la miséricorde de Dieu.
Réfléchissez à la remise de dette que Dieu vous a accordée, et à ce que cela vous a coûté d’être pardonné par Jésus. Qu’est-ce que cela devrait vous apprendre sur le fait de pardonner aux autres ?
Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement
Tout comme le serviteur ne pouvait rembourser sa dette, nous ne pourrons jamais rembourser Dieu. Nous ne pourrons jamais gagner ou mériter l’amour de Dieu.
« Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (, Segond 1910). Quel amour extraordinaire ! Comme le dit , « Voyez quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu.»
Cependant, ce que nous pouvons, et devons, faire, c’est refléter l’amour de Dieu aux autres autant que possible. Si nous avons reçu une compassion et un pardon aussi grands, combien nous devrions accorder notre compassion et notre pardon aux autres ? Rappelez-vous que le serviteur a perdu la compassion et le pardon de son maître parce qu’il ne les avait pas accordés à son compagnon. Si nous aimons véritablement Dieu, nous ne manquerons pas de refléter son amour.
Lisez , et . Qu’enseignent ces passages sur le rapport entre l’amour de Dieu, notre amour pour Dieu et notre amour pour les autres ?
Juste après , Jésus a dit à ses disciples : « Vous, vous êtes mes amis si vous faites ce que moi, je vous commande » () Et que leur a commandé Jésus ?
Entre autres choses, Jésus leur (et nous) a commandé d’aimer les autres comme il les a aimés. Ici et ailleurs, le Seigneur nous commande d’aimer Dieu et de nous aimer les uns les autres.
En bref, nous devons reconnaître que nous avions une dette colossale, une dette que nous n’aurions jamais pu rembourser, une dette qui a été payée à la croix pour nous, et qui nous a donc été remise. Par conséquent, aimons et louons Dieu et faisons preuve d’amour et de grâce envers les autres. Comme l’enseigne , celui qui a été beaucoup pardonné aime beaucoup, tandis que « celui à qui l’on pardonne peu aime peu. » Et qui n’a pas encore pris conscience de tout ce pour quoi il ou elle a été pardonné(e) ?
Si aimer Dieu implique que nous aimions les autres, alors nous devrions partager de toute urgence le message de l’amour de Dieu, en paroles et en actes. Nous devrions aider les gens dans leur vie quotidienne ici et maintenant, et chercher également à être des canaux de l’amour de Dieu, et leur indiquer celui qui leur offre la promesse de la vie éternelle dans un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ce monde est aujourd’hui marqué et ravagé par le péché et la mort, conséquence du rejet de l’amour de Dieu. Mais il sera une création entièrement nouvelle,
Quelles mesures précises pouvez-vous prendre pour aimer Dieu en aimant les autres ? Que pouvez-vous faire, aujourd’hui et dans les jours à venir, pour montrer aux gens l’amour de Dieu, et (à la fin) les inviter à profiter de la promesse de la vie éternelle ?
Tout comme le serviteur ne pouvait rembourser sa dette, nous ne pourrons jamais rembourser Dieu. Nous ne pourrons jamais gagner ou mériter l’amour de Dieu.
« Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (, Segond 1910). Quel amour extraordinaire ! Comme le dit , « Voyez quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu.»
Cependant, ce que nous pouvons, et devons, faire, c’est refléter l’amour de Dieu aux autres autant que possible. Si nous avons reçu une compassion et un pardon aussi grands, combien nous devrions accorder notre compassion et notre pardon aux autres ? Rappelez-vous que le serviteur a perdu la compassion et le pardon de son maître parce qu’il ne les avait pas accordés à son compagnon. Si nous aimons véritablement Dieu, nous ne manquerons pas de refléter son amour.
Lisez , et . Qu’enseignent ces passages sur le rapport entre l’amour de Dieu, notre amour pour Dieu et notre amour pour les autres ?
Juste après , Jésus a dit à ses disciples : « Vous, vous êtes mes amis si vous faites ce que moi, je vous commande » () Et que leur a commandé Jésus ?
Entre autres choses, Jésus leur (et nous) a commandé d’aimer les autres comme il les a aimés. Ici et ailleurs, le Seigneur nous commande d’aimer Dieu et de nous aimer les uns les autres.
En bref, nous devons reconnaître que nous avions une dette colossale, une dette que nous n’aurions jamais pu rembourser, une dette qui a été payée à la croix pour nous, et qui nous a donc été remise. Par conséquent, aimons et louons Dieu et faisons preuve d’amour et de grâce envers les autres. Comme l’enseigne , celui qui a été beaucoup pardonné aime beaucoup, tandis que « celui à qui l’on pardonne peu aime peu. » Et qui n’a pas encore pris conscience de tout ce pour quoi il ou elle a été pardonné(e) ?
Si aimer Dieu implique que nous aimions les autres, alors nous devrions partager de toute urgence le message de l’amour de Dieu, en paroles et en actes. Nous devrions aider les gens dans leur vie quotidienne ici et maintenant, et chercher également à être des canaux de l’amour de Dieu, et leur indiquer celui qui leur offre la promesse de la vie éternelle dans un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ce monde est aujourd’hui marqué et ravagé par le péché et la mort, conséquence du rejet de l’amour de Dieu. Mais il sera une création entièrement nouvelle,
Quelles mesures précises pouvez-vous prendre pour aimer Dieu en aimant les autres ? Que pouvez-vous faire, aujourd’hui et dans les jours à venir, pour montrer aux gens l’amour de Dieu, et (à la fin) les inviter à profiter de la promesse de la vie éternelle ?
Pour aller plus loin…
Lisez Ellen White, « Prière et louange, » p. 91-102, dans Le meilleur chemin.
« Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous ne le fatiguerez pas ; vous ne pourrez jamais le lasser. Celui qui compte les cheveux de votre tête n›est pas indifférent aux besoins de ses enfants. «Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.» . Son cœur est touché par nos douleurs, et par le récit même que nous lui en faisons. Apportez-lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n›est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l›univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent.
Il n›est pas dans notre vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu›il en prenne connaissance, ni de problème si troublant qu›il n›en trouve la solution. Nulle calamité ne fond sur le moindre de ses enfants, nulle angoisse ne torture son âme, nulle joie ne le ranime, nulle prière sincère ne monte de ses lèvres, sans que notre Père céleste y soit attentif et y prenne un intérêt immédiat. «Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.» . Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s›il n›y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. » – Ellen White, Le meilleur chemin, p. 98.
2 Questions pour discuter
1. Méditez sur la déclaration suivante : « Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s’il n’y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. » Ces paroles vous réconfortent-elles ? Comment devriez-vous vivre, sachant que Dieu est aussi proche de vous et qu’il prend soin de vous ? Comment apprendre à vivre avec la réalité de cette merveilleuse promesse ? Imaginez si, jour après jour, vous pouviez y croire vraiment.
2.À la lumière de la leçon de cette semaine, comment comprenez-vous Psaumes 18 ,103.17 ? Que révèle ce texte sur l’immutabilité de l’amour de Dieu ? En quoi les avantages d’une relation avec Dieu dépendent-ils de notre acceptation de cet amour ?
3. Quelle différence tout cela fait-il dans votre relation avec Dieu ? De quelle manière cela affecte-t-il la manière dont vous pensez aux souffrances des autres ?
Lisez Ellen White, « Prière et louange, » p. 91-102, dans Le meilleur chemin.
« Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous ne le fatiguerez pas ; vous ne pourrez jamais le lasser. Celui qui compte les cheveux de votre tête n›est pas indifférent aux besoins de ses enfants. «Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.» . Son cœur est touché par nos douleurs, et par le récit même que nous lui en faisons. Apportez-lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n›est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l›univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent.
Il n›est pas dans notre vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu›il en prenne connaissance, ni de problème si troublant qu›il n›en trouve la solution. Nulle calamité ne fond sur le moindre de ses enfants, nulle angoisse ne torture son âme, nulle joie ne le ranime, nulle prière sincère ne monte de ses lèvres, sans que notre Père céleste y soit attentif et y prenne un intérêt immédiat. «Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.» . Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s›il n›y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. » – Ellen White, Le meilleur chemin, p. 98.
2 Questions pour discuter
1. Méditez sur la déclaration suivante : « Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s’il n’y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. » Ces paroles vous réconfortent-elles ? Comment devriez-vous vivre, sachant que Dieu est aussi proche de vous et qu’il prend soin de vous ? Comment apprendre à vivre avec la réalité de cette merveilleuse promesse ? Imaginez si, jour après jour, vous pouviez y croire vraiment.
2.À la lumière de la leçon de cette semaine, comment comprenez-vous Psaumes 18 ,103.17 ? Que révèle ce texte sur l’immutabilité de l’amour de Dieu ? En quoi les avantages d’une relation avec Dieu dépendent-ils de notre acceptation de cet amour ?
3. Quelle différence tout cela fait-il dans votre relation avec Dieu ? De quelle manière cela affecte-t-il la manière dont vous pensez aux souffrances des autres ?
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