Samedi
Dimanche
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
L’amour et la justice de Dieu
1er Trimestre 2025
7 - Le problème du mal
du 8 au 14 fév. 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; Psaume 73; ; .
Verset à mémoriser:
"[Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu ()."
"La question du mal est peut-être le plus grand problème que rencontre le christianisme. Comment concilier les deux : l’idée que Dieu est parfaitement bon et aimant et la présence du mal dans ce monde ? Pour résumer, si Dieu est tout-puissant et parfaitement bon, pourquoi le mal existe-t-il, et dans de telles proportions, encore ?
Il ne s’agit pas d’un problème purement académique, mais de quelque chose qui perturbe beaucoup de gens et qui en empêche certains de connaître et d’aimer Dieu.
« Pour de nombreux esprits, l’origine et la raison d’être du péché sont une source de grande perplexité. Ils constatent l’œuvre du mal, avec ses terribles conséquences de souffrance et de désolation, et se posent la question : Comment tout cela peut- il exister sous la souveraineté de Celui qui est infini en sagesse, en puissance et en amour ? C’est un mystère auquel ils ne trouvent aucune explication. » – Ellen White, Le grand espoir, p. 361 (voir également La tragédie des siècles, p. 535).
De nombreux athées désignent le problème du mal comme la raison de leur athéisme. Pourtant, comme nous le verrons cette semaine et les semaines suivantes, le Dieu de la Bible est parfaitement bon, et nous pouvons lui faire confiance, malgré le mal qui gangrène autant notre monde déchu."
; ; ; Psaume 73; ; .
Verset à mémoriser:
"[Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu ()."
"La question du mal est peut-être le plus grand problème que rencontre le christianisme. Comment concilier les deux : l’idée que Dieu est parfaitement bon et aimant et la présence du mal dans ce monde ? Pour résumer, si Dieu est tout-puissant et parfaitement bon, pourquoi le mal existe-t-il, et dans de telles proportions, encore ?
Il ne s’agit pas d’un problème purement académique, mais de quelque chose qui perturbe beaucoup de gens et qui en empêche certains de connaître et d’aimer Dieu.
« Pour de nombreux esprits, l’origine et la raison d’être du péché sont une source de grande perplexité. Ils constatent l’œuvre du mal, avec ses terribles conséquences de souffrance et de désolation, et se posent la question : Comment tout cela peut- il exister sous la souveraineté de Celui qui est infini en sagesse, en puissance et en amour ? C’est un mystère auquel ils ne trouvent aucune explication. » – Ellen White, Le grand espoir, p. 361 (voir également La tragédie des siècles, p. 535).
De nombreux athées désignent le problème du mal comme la raison de leur athéisme. Pourtant, comme nous le verrons cette semaine et les semaines suivantes, le Dieu de la Bible est parfaitement bon, et nous pouvons lui faire confiance, malgré le mal qui gangrène autant notre monde déchu."
« Jusqu’à quand, Seigneur »
Le mal n’est pas qu’un problème actuel, qui s’exprime seulement dans des contextes contemporains. La Bible elle-même reflète cette préoccupation humaine.
Lisez , , , et . Comment ces textes ramènent-il le problème du mal au premier plan de l’expérience humaine ?
Ces textes suscitent de nombreuses questions qui perdurent encore aujourd’hui. Pourquoi a-t-on l’impression que les méchants prospèrent et que ceux qui font le mal s’en sortent, sinon toujours, du moins assez souvent ? Pourquoi les justes souffrent-ils autant ? Où est Dieu quand le mal frappe ? Pourquoi Dieu nous semble-t-il parfois loin de nous, et même caché ?
Quoi qu’on dise sur ces questions, et plus généralement sur le problème du mal, on doit s’assurer de ne pas banaliser le mal. Nous ne devons pas essayer de résoudre le problème en minimisant ce qu’il est, ou son ampleur dans le monde. Le mal est abominable, et Dieu le déteste encore plus que nous. Ainsi, nous pouvons nous joindre au cri qui résonne d’un bout à l’autre de l’Écriture devant les nombreux maux et les nombreuses injustices qui règnent dans le monde : « Jusqu’à quand, Seigneur ? »
Lisez . Comment comprenez-vous ces paroles de Jésus ? Que traduisent-elles sur les répercussions que le mal a eues sur Dieu ?
Sur la croix, Jésus lui-même a posé une question : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (). Nous voyons là combien Dieu lui-même est touché par le mal.
Cette vérité incroyable est mise en valeur dans la souffrance et la mort de Christ sur la croix, quand tout le mal du monde est tombé sur lui.
Pourtant, l’espoir est permis. Ce que Christ a accompli sur la croix a permis de vaincre la source du mal, Satan, et un jour, le mal sera totalement détruit. Ces paroles que Jésus cite viennent de , et le reste du psaume se termine dans un triomphe.
Sur la croix, Jésus s’accrocha à une espérance, car il ne pouvait en voir l’accomplissement à ce moment-là. Comment être réconforté par son expérience
quand nous aussi, nous ne voyons pas le bout du tunnel ?"
Le mal n’est pas qu’un problème actuel, qui s’exprime seulement dans des contextes contemporains. La Bible elle-même reflète cette préoccupation humaine.
Lisez , , , et . Comment ces textes ramènent-il le problème du mal au premier plan de l’expérience humaine ?
Ces textes suscitent de nombreuses questions qui perdurent encore aujourd’hui. Pourquoi a-t-on l’impression que les méchants prospèrent et que ceux qui font le mal s’en sortent, sinon toujours, du moins assez souvent ? Pourquoi les justes souffrent-ils autant ? Où est Dieu quand le mal frappe ? Pourquoi Dieu nous semble-t-il parfois loin de nous, et même caché ?
Quoi qu’on dise sur ces questions, et plus généralement sur le problème du mal, on doit s’assurer de ne pas banaliser le mal. Nous ne devons pas essayer de résoudre le problème en minimisant ce qu’il est, ou son ampleur dans le monde. Le mal est abominable, et Dieu le déteste encore plus que nous. Ainsi, nous pouvons nous joindre au cri qui résonne d’un bout à l’autre de l’Écriture devant les nombreux maux et les nombreuses injustices qui règnent dans le monde : « Jusqu’à quand, Seigneur ? »
Lisez . Comment comprenez-vous ces paroles de Jésus ? Que traduisent-elles sur les répercussions que le mal a eues sur Dieu ?
Sur la croix, Jésus lui-même a posé une question : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (). Nous voyons là combien Dieu lui-même est touché par le mal.
Cette vérité incroyable est mise en valeur dans la souffrance et la mort de Christ sur la croix, quand tout le mal du monde est tombé sur lui.
Pourtant, l’espoir est permis. Ce que Christ a accompli sur la croix a permis de vaincre la source du mal, Satan, et un jour, le mal sera totalement détruit. Ces paroles que Jésus cite viennent de , et le reste du psaume se termine dans un triomphe.
Sur la croix, Jésus s’accrocha à une espérance, car il ne pouvait en voir l’accomplissement à ce moment-là. Comment être réconforté par son expérience
quand nous aussi, nous ne voyons pas le bout du tunnel ?"
Nous ignorons beaucoup de choses
Au terme de l’histoire, l’amour triomphera du mal. Mais, en attendant, de nombreuses questions troublantes demeurent. Comment penser et parler du problème du mal de manière profitable ?
Lisez . En quoi la réponse de Dieu à Job apporte-t-elle un éclairage sur le problème du mal ? Que savons-nous et qu’ignorons-nous sur ce qui se passe peut- être en coulisses ?
Dans le récit, Job avait beaucoup souffert. Il s’était posé de nombreuses questions sur les raisons de tous ces maux et de toutes ces souffrances. Il demanda à Dieu de l’écouter, désireux de trouver des réponses à ses questions, mais inconscient de ce qui se tramait en coulisses, dans le parvis céleste (voir Job 1-2).
La réponse que Dieu fait à Job est frappante. Précisément, « le Seigneur répondit à Job du milieu de la tempête : Qui est celui qui obscurcit mes projets par des propos sans connaissance ? » (, 2). On pourrait aussi la traduire ainsi : « Pourquoi parles-tu autant alors que tu en sais si peu ? » Et Dieu ajoute dans : « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu es intelligent. »
Lisez . En quoi la réponse de Job éclaire-t-elle ce que nous devons reconnaître à propos de notre propre situation ?
En répondant ainsi à Job, Dieu lui montre clairement qu’il y a beaucoup de choses que Job ne savait pas et ne comprenait pas. Nous aussi, nous avons besoin de reconnaître humblement qu’il se passe beaucoup de choses dans ce monde, et également en coulisses, et dont nous ne savons rien. Le fait que nous ne connaissons pas toutes les réponses à nos questions ne signifie pas qu’il n’y a pas de réponses bonnes, ou que rien ne sera résolu. D’ici là, ayons confiance en la bonté de Dieu, qui nous a été révélée de tant de manières.
Réfléchissez au peu de choses que nous savons en réalité. Pourquoi devons-nous apprendre à vivre avec des questions sans réponse sur le plus difficile des sujets : le mal et la souffrance ?"
Au terme de l’histoire, l’amour triomphera du mal. Mais, en attendant, de nombreuses questions troublantes demeurent. Comment penser et parler du problème du mal de manière profitable ?
Lisez . En quoi la réponse de Dieu à Job apporte-t-elle un éclairage sur le problème du mal ? Que savons-nous et qu’ignorons-nous sur ce qui se passe peut- être en coulisses ?
Dans le récit, Job avait beaucoup souffert. Il s’était posé de nombreuses questions sur les raisons de tous ces maux et de toutes ces souffrances. Il demanda à Dieu de l’écouter, désireux de trouver des réponses à ses questions, mais inconscient de ce qui se tramait en coulisses, dans le parvis céleste (voir Job 1-2).
La réponse que Dieu fait à Job est frappante. Précisément, « le Seigneur répondit à Job du milieu de la tempête : Qui est celui qui obscurcit mes projets par des propos sans connaissance ? » (, 2). On pourrait aussi la traduire ainsi : « Pourquoi parles-tu autant alors que tu en sais si peu ? » Et Dieu ajoute dans : « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu es intelligent. »
Lisez . En quoi la réponse de Job éclaire-t-elle ce que nous devons reconnaître à propos de notre propre situation ?
En répondant ainsi à Job, Dieu lui montre clairement qu’il y a beaucoup de choses que Job ne savait pas et ne comprenait pas. Nous aussi, nous avons besoin de reconnaître humblement qu’il se passe beaucoup de choses dans ce monde, et également en coulisses, et dont nous ne savons rien. Le fait que nous ne connaissons pas toutes les réponses à nos questions ne signifie pas qu’il n’y a pas de réponses bonnes, ou que rien ne sera résolu. D’ici là, ayons confiance en la bonté de Dieu, qui nous a été révélée de tant de manières.
Réfléchissez au peu de choses que nous savons en réalité. Pourquoi devons-nous apprendre à vivre avec des questions sans réponse sur le plus difficile des sujets : le mal et la souffrance ?"
"Le théiste sceptique
Dieu proclame dans Ésaïe 55.8, 9 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne sont pas mes voies – déclaration du Seigneur. Autant le ciel est élevé au- dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. »
Les pensées de Dieu sont bien plus élevées que les nôtres. Nous ne pouvons imaginer la complexité du plan de Dieu pour l’histoire. Cela étant, pourquoi pensons-nous être en mesure de connaître les raisons pour lesquelles Dieu agit ou n’agit pas dans des situations données ?
Nous savons tellement peu de choses, qu’une manière d’aborder le problème du mal appelée « théisme sceptique. » Le théiste sceptique est quelqu’un qui croit que Dieu a de bonnes raisons d’agir comme il le fait, mais étant donné notre connaissance limitée, on ne doit pas s’attendre à pouvoir connaître ces raisons. Le théiste sceptique doute de la capacité humaine à comprendre pleinement les raisons de Dieu au sujet du mal dans ce monde. Nous ne voyons pas, par exemple, les microbes en suspension dans l’air. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. Le fait que l’on ne connaisse pas les raisons de Dieu ne signifie pas que Dieu n’a pas de bonnes raisons.
Lisez le Psaume 73. De quelle manière le psalmiste aborde-t-il le mal et l’injustice autour de lui ? Que voit-il qui le fait complètement changer de perspective ?
Le psalmiste est profondément perturbé par le mal qui règne dans le monde. Autour de lui, tout ce qu’il voit, c’est la prospérité des méchants. Tout paraît injuste. Il n’a pas de réponses. Il se demande si cela vaut la peine de croire en Dieu et de le servir. Jusqu’au moment où il regarde dans le sanctuaire.
Le sanctuaire donne une partie de la clé au problème du mal, à savoir qu’il nous permet de reconnaître qu’il y a un juste Juge qui apportera la justice et le jugement, en son temps.
De quelle manière la compréhension adventiste du jugement et de la doctrine du sanctuaire éclaire-t-elle le problème du mal ? Est-ce utile pour vous de savoir que les
détails de l’histoire et des justes jugements de Dieu seront révélés à la fin ?"
Dieu proclame dans Ésaïe 55.8, 9 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne sont pas mes voies – déclaration du Seigneur. Autant le ciel est élevé au- dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. »
Les pensées de Dieu sont bien plus élevées que les nôtres. Nous ne pouvons imaginer la complexité du plan de Dieu pour l’histoire. Cela étant, pourquoi pensons-nous être en mesure de connaître les raisons pour lesquelles Dieu agit ou n’agit pas dans des situations données ?
Nous savons tellement peu de choses, qu’une manière d’aborder le problème du mal appelée « théisme sceptique. » Le théiste sceptique est quelqu’un qui croit que Dieu a de bonnes raisons d’agir comme il le fait, mais étant donné notre connaissance limitée, on ne doit pas s’attendre à pouvoir connaître ces raisons. Le théiste sceptique doute de la capacité humaine à comprendre pleinement les raisons de Dieu au sujet du mal dans ce monde. Nous ne voyons pas, par exemple, les microbes en suspension dans l’air. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. Le fait que l’on ne connaisse pas les raisons de Dieu ne signifie pas que Dieu n’a pas de bonnes raisons.
Lisez le Psaume 73. De quelle manière le psalmiste aborde-t-il le mal et l’injustice autour de lui ? Que voit-il qui le fait complètement changer de perspective ?
Le psalmiste est profondément perturbé par le mal qui règne dans le monde. Autour de lui, tout ce qu’il voit, c’est la prospérité des méchants. Tout paraît injuste. Il n’a pas de réponses. Il se demande si cela vaut la peine de croire en Dieu et de le servir. Jusqu’au moment où il regarde dans le sanctuaire.
Le sanctuaire donne une partie de la clé au problème du mal, à savoir qu’il nous permet de reconnaître qu’il y a un juste Juge qui apportera la justice et le jugement, en son temps.
De quelle manière la compréhension adventiste du jugement et de la doctrine du sanctuaire éclaire-t-elle le problème du mal ? Est-ce utile pour vous de savoir que les
détails de l’histoire et des justes jugements de Dieu seront révélés à la fin ?"
La défense par le libre arbitre
Malgré notre grande ignorance des voies et des pensées de Dieu, l’Écriture révèle tout de même certains éléments qui contribuent à aborder le problème du mal. L’une des pistes pour aborder ce problème logique s’appelle la défense par le libre arbitre.
De quoi s’agit-il ? C’est l’idée que le mal est la conséquence d’un mauvais usage du libre arbitre des créatures de Dieu. Ce n’est donc pas Dieu qui est à blâmer pour le mal, car le mal est la conséquence de notre mauvais usage d’un libre arbitre que Dieu nous a donné pour de bonnes raisons. Pourquoi, cependant, Dieu a-t-il donné le libre arbitre ? À ce sujet, C. S. Lewis a écrit un jour que « ce libre arbitre, bien qu’il laisse au mal le champ libre, est la seule chose qui rend possible l’amour, la bonté ou la joie. Un monde d’automates, de créatures se mouvant comme des machines, ne vaudrait guère la peine d’être créé. Le bonheur conçu par Dieu pour ses créatures les plus évoluées est le bonheur d’être librement et volontairement liées à lui et à tout être humain […]. Pour en arriver à cette communion entre Dieu et les hommes, il faut que les êtres soient libres. » – Les fondements du christianisme, p. 62 (Éditions LLB, 1979).
Lisez , 17. Comment ces versets présentent-ils la liberté morale accordée à Adam et Ève ?
Pourquoi leur donner un ordre s’ils ne disposaient pas du libre arbitre à la base ? Adam et Ève mangèrent du fruit interdit, et depuis lors notre planète est remplie de mal. Dans Genèse 4, le chapitre qui suit le récit de la chute, on voit déjà les terribles conséquences du péché, quand Caïn tue son frère Abel. Le récit de la chute montre comment le mauvais usage du libre arbitre a entraîné le péché et le mal dans l’histoire de notre planète.
D’un bout à l’autre de la Bible, nous voyons la réalité du libre arbitre moral. (Voir ; ; et ). Chaque jour de notre vie, nous-mêmes exerçons, d’une manière ou d’une autre, ce libre arbitre qui nous a été accordé par notre Créateur. Sans le libre arbitre, nous ne serions pas humains. Nous serions davantage comme des machines, ou des robots sans cervelle.
L’entreprise Sony a créé un chien robot, appelé Aibo. Il ressemble à un vrai chien, mais ne tombe pas malade, n’a pas de puces, ne mord pas, n’a pas besoin de vaccins, et ne perd pas ses poils. Est-ce que vous échangeriez votre chien bien vivant pour un Aibo ? Votre réponse vous aide-t-elle à mieux comprendre pourquoi Dieu nous
a créés avec le libre arbitre, malgré les risques que cela comportait ?"
Malgré notre grande ignorance des voies et des pensées de Dieu, l’Écriture révèle tout de même certains éléments qui contribuent à aborder le problème du mal. L’une des pistes pour aborder ce problème logique s’appelle la défense par le libre arbitre.
De quoi s’agit-il ? C’est l’idée que le mal est la conséquence d’un mauvais usage du libre arbitre des créatures de Dieu. Ce n’est donc pas Dieu qui est à blâmer pour le mal, car le mal est la conséquence de notre mauvais usage d’un libre arbitre que Dieu nous a donné pour de bonnes raisons. Pourquoi, cependant, Dieu a-t-il donné le libre arbitre ? À ce sujet, C. S. Lewis a écrit un jour que « ce libre arbitre, bien qu’il laisse au mal le champ libre, est la seule chose qui rend possible l’amour, la bonté ou la joie. Un monde d’automates, de créatures se mouvant comme des machines, ne vaudrait guère la peine d’être créé. Le bonheur conçu par Dieu pour ses créatures les plus évoluées est le bonheur d’être librement et volontairement liées à lui et à tout être humain […]. Pour en arriver à cette communion entre Dieu et les hommes, il faut que les êtres soient libres. » – Les fondements du christianisme, p. 62 (Éditions LLB, 1979).
Lisez , 17. Comment ces versets présentent-ils la liberté morale accordée à Adam et Ève ?
Pourquoi leur donner un ordre s’ils ne disposaient pas du libre arbitre à la base ? Adam et Ève mangèrent du fruit interdit, et depuis lors notre planète est remplie de mal. Dans Genèse 4, le chapitre qui suit le récit de la chute, on voit déjà les terribles conséquences du péché, quand Caïn tue son frère Abel. Le récit de la chute montre comment le mauvais usage du libre arbitre a entraîné le péché et le mal dans l’histoire de notre planète.
D’un bout à l’autre de la Bible, nous voyons la réalité du libre arbitre moral. (Voir ; ; et ). Chaque jour de notre vie, nous-mêmes exerçons, d’une manière ou d’une autre, ce libre arbitre qui nous a été accordé par notre Créateur. Sans le libre arbitre, nous ne serions pas humains. Nous serions davantage comme des machines, ou des robots sans cervelle.
L’entreprise Sony a créé un chien robot, appelé Aibo. Il ressemble à un vrai chien, mais ne tombe pas malade, n’a pas de puces, ne mord pas, n’a pas besoin de vaccins, et ne perd pas ses poils. Est-ce que vous échangeriez votre chien bien vivant pour un Aibo ? Votre réponse vous aide-t-elle à mieux comprendre pourquoi Dieu nous
a créés avec le libre arbitre, malgré les risques que cela comportait ?"
L’amour et le mal ?
Dieu a accordé à ses créatures le libre arbitre car ce dernier est nécessaire pour que l’amour soit possible. Le mauvais usage de ce libre arbitre est la cause du mal. À nouveau, de nombreuses questions demeurent. Dieu permet le mal (pendant un temps), tout en le méprisant passionnément, car exclure sa possibilité exclurait aussi l’amour, et le détruire prématurément nuirait à la confiance nécessaire à l’amour.
« Parce que Dieu a été méconnu, les ténèbres ont envahi la terre. Pour dissiper ces ombres lugubres, pour ramener le monde à Dieu, il fallait briser le pouvoir trompeur de Satan. L’emploi de la force ne pouvait produire ce résultat, car cet emploi s’oppose aux principes du gouvernement divin. Dieu n’accepte qu’un service d’amour ; or l’amour ne se commande pas ; il ne s’obtient pas par l’usage de la force ou de l’autorité. L’amour seul éveille l’amour. Connaître Dieu c’est l’aimer ; son caractère se manifeste en opposition avec celui de Satan. » – Ellen White, Jésus- Christ, p. 11.
Sans le libre arbitre, il ne pourrait y avoir d’amour, et si Dieu est amour, alors il semble clair que ce n’est pas vraiment une option pour lui de nier l’amour ou la liberté nécessaire pour que l’amour existe. On pourrait aussi supposer que si nous savions la fin dès le commencement, comme Dieu, nous ne voudrions pas nous débarrasser de notre liberté. Après tout, qui voudrait vivre dans un univers où l’amour n’existe pas ?
Lisez et , 4. En quoi ces textes peuvent-ils nous donner confiance en la bonté de Dieu, malgré tout le mal qui règne dans notre monde ?
Même quand nous ne voyons pas au-delà des ténèbres, Dieu voit la fin dès le commencement. Il peut voir aussi la félicité éternelle promise à tous ceux qui mettent leur foi en Jésus. D’après , « il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée en nous. » Avons-nous foi et confiance en cette promesse extraordinaire ?
De plus, l’amour et la liberté inhérente à l’amour étaient si sacrés, si fondateurs, que plutôt que de nous en priver, Jésus savait qu’il devrait aller à la croix, où il souffrirait beaucoup. Cependant, il nous a quand même accordé cette liberté, sachant ce que cela lui coûterait. Pourquoi ne devons-nous jamais oublier cette idée cruciale ?
En quoi le fait de toujours garder en tête que Dieu nous accorde le libre arbitre peut-
il nous garder de croire que tout ce qui arrive est la volonté de Dieu ?"
Dieu a accordé à ses créatures le libre arbitre car ce dernier est nécessaire pour que l’amour soit possible. Le mauvais usage de ce libre arbitre est la cause du mal. À nouveau, de nombreuses questions demeurent. Dieu permet le mal (pendant un temps), tout en le méprisant passionnément, car exclure sa possibilité exclurait aussi l’amour, et le détruire prématurément nuirait à la confiance nécessaire à l’amour.
« Parce que Dieu a été méconnu, les ténèbres ont envahi la terre. Pour dissiper ces ombres lugubres, pour ramener le monde à Dieu, il fallait briser le pouvoir trompeur de Satan. L’emploi de la force ne pouvait produire ce résultat, car cet emploi s’oppose aux principes du gouvernement divin. Dieu n’accepte qu’un service d’amour ; or l’amour ne se commande pas ; il ne s’obtient pas par l’usage de la force ou de l’autorité. L’amour seul éveille l’amour. Connaître Dieu c’est l’aimer ; son caractère se manifeste en opposition avec celui de Satan. » – Ellen White, Jésus- Christ, p. 11.
Sans le libre arbitre, il ne pourrait y avoir d’amour, et si Dieu est amour, alors il semble clair que ce n’est pas vraiment une option pour lui de nier l’amour ou la liberté nécessaire pour que l’amour existe. On pourrait aussi supposer que si nous savions la fin dès le commencement, comme Dieu, nous ne voudrions pas nous débarrasser de notre liberté. Après tout, qui voudrait vivre dans un univers où l’amour n’existe pas ?
Lisez et , 4. En quoi ces textes peuvent-ils nous donner confiance en la bonté de Dieu, malgré tout le mal qui règne dans notre monde ?
Même quand nous ne voyons pas au-delà des ténèbres, Dieu voit la fin dès le commencement. Il peut voir aussi la félicité éternelle promise à tous ceux qui mettent leur foi en Jésus. D’après , « il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée en nous. » Avons-nous foi et confiance en cette promesse extraordinaire ?
De plus, l’amour et la liberté inhérente à l’amour étaient si sacrés, si fondateurs, que plutôt que de nous en priver, Jésus savait qu’il devrait aller à la croix, où il souffrirait beaucoup. Cependant, il nous a quand même accordé cette liberté, sachant ce que cela lui coûterait. Pourquoi ne devons-nous jamais oublier cette idée cruciale ?
En quoi le fait de toujours garder en tête que Dieu nous accorde le libre arbitre peut-
il nous garder de croire que tout ce qui arrive est la volonté de Dieu ?"
Pour aller plus loin…
Lisez Ellen White, « L’origine du mal », p. 9-20, dans Patriarches et prophètes.
« Or, si la destruction de Satan avait eu lieu alors, les habitants du ciel et des mondes
— ne comprenant pas encore la nature et les conséquences du péché — n’eussent pas été à même de discerner la justice divine. Si l’ange rebelle avait été immédiatement exclu du nombre des vivants, beaucoup d’êtres auraient servi Dieu par crainte plutôt que par amour. L’influence du séducteur n’eût pas complètement disparu ; son esprit de rébellion n’eût pas été totalement extirpé. Pour le bien de l’univers entier à travers les âges infinis, il fallait qu’il pût développer plus entièrement ses principes. Ainsi, tous les êtres créés verraient ses attaques contre l’administration céleste sous leur vrai jour.
Les attributs divins de justice et de miséricorde, comme l’immutabilité de la loi de Dieu, ne pourraient plus jamais être mis en doute.
La révolte de Satan devait servir de leçon à l’univers durant tous les âges futurs, et constituer un témoignage perpétuel contre la nature du péché et de ses effroyables résultats. Dieu a voulu que les effets de la politique de Satan sur les hommes et les anges démontrassent à quoi aboutit le rejet de son autorité. Il a voulu témoigner que le bonheur de toutes les créatures issues de sa puissance créatrice est inséparable de l’existence de son gouvernement. Ainsi l’histoire de cette aventure effroyable sera une sauvegarde perpétuelle destinée à préserver tous les êtres saints de la séduction du péché et de ses douloureuses conséquences. » – Ellen White, Patriarches et prophètes, p. 18, 19."
1. Le terme « théodicée » est un terme qu’on utilise pour parler de la justification de Dieu face au mal. Mais ce n’est pas la justification du mal lui-même. Imaginez quelqu’un dire une fois au ciel : « Oh oui, Jésus, je comprends maintenant pourquoi ma famille a été torturée et assassinée sous mes yeux. Oui, tout est clair maintenant. Merci, Jésus ! » C’est absurde. Comment comprendre que c’est Dieu, et non le mal, qui est réhabilité à la fin du grand conflit ? (Voir leçon 9.)
2. Avez-vous déjà ressenti la même chose que Job ? Avez-vous déjà été tenté de penser qu’il ne pouvait y avoir d’explication valable à votre souffrance personnelle, ou à celle de vos proches ? En quoi la prise de conscience finale de Job qu’il a « parlé sans comprendre » () éclaire-t-elle notre statut face à nos propres questions ?"
Lisez Ellen White, « L’origine du mal », p. 9-20, dans Patriarches et prophètes.
« Or, si la destruction de Satan avait eu lieu alors, les habitants du ciel et des mondes
— ne comprenant pas encore la nature et les conséquences du péché — n’eussent pas été à même de discerner la justice divine. Si l’ange rebelle avait été immédiatement exclu du nombre des vivants, beaucoup d’êtres auraient servi Dieu par crainte plutôt que par amour. L’influence du séducteur n’eût pas complètement disparu ; son esprit de rébellion n’eût pas été totalement extirpé. Pour le bien de l’univers entier à travers les âges infinis, il fallait qu’il pût développer plus entièrement ses principes. Ainsi, tous les êtres créés verraient ses attaques contre l’administration céleste sous leur vrai jour.
Les attributs divins de justice et de miséricorde, comme l’immutabilité de la loi de Dieu, ne pourraient plus jamais être mis en doute.
La révolte de Satan devait servir de leçon à l’univers durant tous les âges futurs, et constituer un témoignage perpétuel contre la nature du péché et de ses effroyables résultats. Dieu a voulu que les effets de la politique de Satan sur les hommes et les anges démontrassent à quoi aboutit le rejet de son autorité. Il a voulu témoigner que le bonheur de toutes les créatures issues de sa puissance créatrice est inséparable de l’existence de son gouvernement. Ainsi l’histoire de cette aventure effroyable sera une sauvegarde perpétuelle destinée à préserver tous les êtres saints de la séduction du péché et de ses douloureuses conséquences. » – Ellen White, Patriarches et prophètes, p. 18, 19."
1. Le terme « théodicée » est un terme qu’on utilise pour parler de la justification de Dieu face au mal. Mais ce n’est pas la justification du mal lui-même. Imaginez quelqu’un dire une fois au ciel : « Oh oui, Jésus, je comprends maintenant pourquoi ma famille a été torturée et assassinée sous mes yeux. Oui, tout est clair maintenant. Merci, Jésus ! » C’est absurde. Comment comprendre que c’est Dieu, et non le mal, qui est réhabilité à la fin du grand conflit ? (Voir leçon 9.)
2. Avez-vous déjà ressenti la même chose que Job ? Avez-vous déjà été tenté de penser qu’il ne pouvait y avoir d’explication valable à votre souffrance personnelle, ou à celle de vos proches ? En quoi la prise de conscience finale de Job qu’il a « parlé sans comprendre » () éclaire-t-elle notre statut face à nos propres questions ?"
lu 469 fois