Samedi
Dimanche
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Allusions, Images et Symboles
2ème Trimestre 2025
12 - Les précurseurs
Du 14 au 20 juin
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (, LSG)
Cette semaine, nous examinerons deux autres récits bibliques qui préfigurent de manière remarquable les évènements des derniers jours. Tout d’abord, nous étudierons l’histoire de Schadrac, Méchak et Abed-Nego, qui fait clairement écho aux enjeux décrits dans Apocalypse 13. Ensuite, nous nous tournerons vers le Nouveau Testament, où l’expérience des premiers chrétiens peut également nous aider à comprendre ce à quoi nous devons nous attendre entre maintenant et le retour de Christ. Les deux exemples mettent en lumière un courage exceptionnel et fournissent des clés pour trouver la paix intérieure dans les circonstances les plus éprouvantes.
Jésus a souvent dit des choses comme « N’ayez pas peur » et « Pourquoi ces pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs? » Il est essentiel de se rappeler que le point central de la prophétie est Christ, et, à ce titre, nous devons pouvoir retrouver ce même conseil dans les scènes décrites des derniers moments de l’histoire de la terre. « Que votre cœur ne se trouble point », enseigna-t-il à Ses disciples, « vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » ().
En d’autres termes, oui, les évènements de la fin des temps seront difficiles et éprouvants pour ceux qui cherchent à rester fidèles à Dieu. Mais en fin de compte, nous devons voir ces évènements avec espérance, et non avec crainte.
; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (, LSG)
Cette semaine, nous examinerons deux autres récits bibliques qui préfigurent de manière remarquable les évènements des derniers jours. Tout d’abord, nous étudierons l’histoire de Schadrac, Méchak et Abed-Nego, qui fait clairement écho aux enjeux décrits dans Apocalypse 13. Ensuite, nous nous tournerons vers le Nouveau Testament, où l’expérience des premiers chrétiens peut également nous aider à comprendre ce à quoi nous devons nous attendre entre maintenant et le retour de Christ. Les deux exemples mettent en lumière un courage exceptionnel et fournissent des clés pour trouver la paix intérieure dans les circonstances les plus éprouvantes.
Jésus a souvent dit des choses comme « N’ayez pas peur » et « Pourquoi ces pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs? » Il est essentiel de se rappeler que le point central de la prophétie est Christ, et, à ce titre, nous devons pouvoir retrouver ce même conseil dans les scènes décrites des derniers moments de l’histoire de la terre. « Que votre cœur ne se trouble point », enseigna-t-il à Ses disciples, « vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » ().
En d’autres termes, oui, les évènements de la fin des temps seront difficiles et éprouvants pour ceux qui cherchent à rester fidèles à Dieu. Mais en fin de compte, nous devons voir ces évènements avec espérance, et non avec crainte.
Daniel 2 et l’approche historiciste de la prophétie
L’une des prophéties les plus puissantes des Écritures se trouve dans Daniel 2. Écrivant plus de cinq cents ans avant Christ, le prophète décrit l’histoire du monde, en commençant par son époque à Babylone, puis à travers les Mèdes et les Perses, la Grèce, Rome, et la dislocation de Rome en nations de l’Europe moderne telles qu’elles existent aujourd’hui.
En effet, parlant de ces nations européennes, un texte dit: « Ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile » (Dan 2:43). Cette prophétie s’est accomplie de manière surprenante. Malgré de nombreux mariages entre les peuples (des princes aux plébéiens) de ces nations, elles restent divisées.
Par exemple, la monarchie britannique s’appelle la Maison de Windsor, un joli nom anglais. Cependant, ce nom est un développement relativement récent – en 1917. Avant cela, la famille s’appelait Saxe-Cobourg-Gotha, un nom distinctement allemand, car de nombreux membres de la royauté britannique – en se mêlant « par alliances humaines » – étaient des parents de sang avec les Allemands. Cependant, ces liens de parenté n’ont pas suffi à les empêcher de se faire la guerre, et ainsi, pendant la Première guerre mondiale, souhaitant se dissocier de leurs ennemis détestés, ils ont changé le nom en Maison de Windsor.
Lisez . Quel était le rêve de Nabuchodonosor, et comment Daniel l’a-t-il interprété?
Toutes les prophéties apocalyptiques de Daniel suivent le schéma établi dans Daniel 2. Autrement dit, les autres prophéties, comme celle de Daniel 2, suivent la séquence d’un empire mondial après l’autre jusqu’à ce que Dieu établisse Son royaume éternel (voir Dan 2:44; Dan 7:13,14). En d’autres termes, les prophéties traversent l’histoire dans une séquence ininterrompue d’empires, commençant dans l’antiquité et se terminant dans le futur, même jusqu’à notre époque. C’est l’approche historiciste de l’interprétation prophétique, et c’est ce que les textes exigent. Cette utilisation de l’approche historiciste est cruciale pour comprendre les évènements des derniers jours, en particulier tels qu’ils sont décrits dans le livre de l’Apocalypse.
Comment Daniel 2 nous prouve-t-il que non seulement Dieu connait l’avenir, mais qu’en fin de compte, Il en est maitre?
L’une des prophéties les plus puissantes des Écritures se trouve dans Daniel 2. Écrivant plus de cinq cents ans avant Christ, le prophète décrit l’histoire du monde, en commençant par son époque à Babylone, puis à travers les Mèdes et les Perses, la Grèce, Rome, et la dislocation de Rome en nations de l’Europe moderne telles qu’elles existent aujourd’hui.
En effet, parlant de ces nations européennes, un texte dit: « Ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile » (Dan 2:43). Cette prophétie s’est accomplie de manière surprenante. Malgré de nombreux mariages entre les peuples (des princes aux plébéiens) de ces nations, elles restent divisées.
Par exemple, la monarchie britannique s’appelle la Maison de Windsor, un joli nom anglais. Cependant, ce nom est un développement relativement récent – en 1917. Avant cela, la famille s’appelait Saxe-Cobourg-Gotha, un nom distinctement allemand, car de nombreux membres de la royauté britannique – en se mêlant « par alliances humaines » – étaient des parents de sang avec les Allemands. Cependant, ces liens de parenté n’ont pas suffi à les empêcher de se faire la guerre, et ainsi, pendant la Première guerre mondiale, souhaitant se dissocier de leurs ennemis détestés, ils ont changé le nom en Maison de Windsor.
Lisez . Quel était le rêve de Nabuchodonosor, et comment Daniel l’a-t-il interprété?
Toutes les prophéties apocalyptiques de Daniel suivent le schéma établi dans Daniel 2. Autrement dit, les autres prophéties, comme celle de Daniel 2, suivent la séquence d’un empire mondial après l’autre jusqu’à ce que Dieu établisse Son royaume éternel (voir Dan 2:44; Dan 7:13,14). En d’autres termes, les prophéties traversent l’histoire dans une séquence ininterrompue d’empires, commençant dans l’antiquité et se terminant dans le futur, même jusqu’à notre époque. C’est l’approche historiciste de l’interprétation prophétique, et c’est ce que les textes exigent. Cette utilisation de l’approche historiciste est cruciale pour comprendre les évènements des derniers jours, en particulier tels qu’ils sont décrits dans le livre de l’Apocalypse.
Comment Daniel 2 nous prouve-t-il que non seulement Dieu connait l’avenir, mais qu’en fin de compte, Il en est maitre?
Adorer l’image
Quelle que soit la fidélité initiale que Nabuchodonosor a exprimée à Daniel et à son Dieu, impressionné par ce que Daniel avait fait (voir Daniel 2, en particulier les versets 46-48), cela n’a pas duré.
Lisez . Quelle signification peut-on trouver dans le fait que la statue était entièrement d'or et que le roi exigeait qu’elle soit adorée?
Le roi a souligné sa défiance envers le message de Dieu en construisant une statue entièrement en or. Le message? Babylone ne tombera jamais, et Nabuchodonosor sera toujours roi. Et quiconque oserait défier cette idée serait mis à mort. Cela sert de rappel puissant que notre désir humain d’autodétermination peut rapidement nous aveugler à la vérité sur la manière dont le grand conflit se déroulera inévitablement.
D’une certaine manière, Nabuchodonosor ressemble à Lucifer: il était ambitieux, imbu de lui-même et assez orgueilleux pour se rebeller ouvertement contre l’autorité de Dieu.
Toutefois, il y a des différences: Nabuchodonosor en vint finalement à croire au vrai Dieu, et il est fort probable que nous le rencontrerons dans le royaume qu’il a initialement combattu si durement au point de défier Dieu.
Lisez , 18, les paroles des trois jeunes Hébreux en défiance du roi. Que nous enseigne cela sur la foi et sur ce qu’elle peut parfois exiger de nous?
Pensez à la facilité avec laquelle ces trois hommes auraient pu rationaliser pour échapper à cette situation dangereuse. Après tout, n’étaient-ils pas des fanatiques prêts à être brulés vifs pour avoir simplement refusé de se prosterner?
N’auraient-ils pas pu faire semblant, en se baissant pour lacer leurs chaussures tout en priant leur propre Dieu? Valait-il vraiment la peine de faire face à ce qu’ils allaient endurer? Apparemment, ils pensaient que cela valait la peine, même si leurs paroles montraient qu’ils savaient qu’ils pourraient ne pas s’en sortir vivants.
Comment pouvons-nous éviter les rationalisations faciles qui nous offrent des occasions de compromettre notre foi? Que dit ce texte dans le contexte d’une tentation similaire: « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. » (, LSG)?
Quelle que soit la fidélité initiale que Nabuchodonosor a exprimée à Daniel et à son Dieu, impressionné par ce que Daniel avait fait (voir Daniel 2, en particulier les versets 46-48), cela n’a pas duré.
Lisez . Quelle signification peut-on trouver dans le fait que la statue était entièrement d'or et que le roi exigeait qu’elle soit adorée?
Le roi a souligné sa défiance envers le message de Dieu en construisant une statue entièrement en or. Le message? Babylone ne tombera jamais, et Nabuchodonosor sera toujours roi. Et quiconque oserait défier cette idée serait mis à mort. Cela sert de rappel puissant que notre désir humain d’autodétermination peut rapidement nous aveugler à la vérité sur la manière dont le grand conflit se déroulera inévitablement.
D’une certaine manière, Nabuchodonosor ressemble à Lucifer: il était ambitieux, imbu de lui-même et assez orgueilleux pour se rebeller ouvertement contre l’autorité de Dieu.
Toutefois, il y a des différences: Nabuchodonosor en vint finalement à croire au vrai Dieu, et il est fort probable que nous le rencontrerons dans le royaume qu’il a initialement combattu si durement au point de défier Dieu.
Lisez , 18, les paroles des trois jeunes Hébreux en défiance du roi. Que nous enseigne cela sur la foi et sur ce qu’elle peut parfois exiger de nous?
Pensez à la facilité avec laquelle ces trois hommes auraient pu rationaliser pour échapper à cette situation dangereuse. Après tout, n’étaient-ils pas des fanatiques prêts à être brulés vifs pour avoir simplement refusé de se prosterner?
N’auraient-ils pas pu faire semblant, en se baissant pour lacer leurs chaussures tout en priant leur propre Dieu? Valait-il vraiment la peine de faire face à ce qu’ils allaient endurer? Apparemment, ils pensaient que cela valait la peine, même si leurs paroles montraient qu’ils savaient qu’ils pourraient ne pas s’en sortir vivants.
Comment pouvons-nous éviter les rationalisations faciles qui nous offrent des occasions de compromettre notre foi? Que dit ce texte dans le contexte d’une tentation similaire: « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. » (, LSG)?
Adorer l’image, encore une fois
Les chercheurs bibliques ont depuis longtemps vu un lien entre Daniel 3 et ce que l’Apocalypse enseigne sur les évènements des derniers jours. Et à juste titre, car Daniel 3 – avec le décret de mort pour quiconque refuserait de « se prosterner devant l’image » (Dan 3:15) – reflète ce que l’Apocalypse enseigne à propos de l’ordre, également punissable de mort, d’adorer une autre image: « Il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle, et qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient tués » (Apo 13:15, LSG).
Lisez –17; , 11, 12; ; ; et . Quel contraste trouve-t-on ici, qui oppose les commandements de Dieu à ceux des hommes?
Le peuple de Dieu est appelé à adorer « Celui qui a fait le ciel et la terre, la mer et les sources d’eaux » (Apo 14:7), c’est-à-dire le Créateur, plutôt que la bête et son image. Les trois jeunes Hébreux, confrontés à une menace similaire, ont refusé d’adorer quoi que ce soit d’autre que le Dieu Créateur. Ainsi, bien que les circonstances diffèrent entre ce qui s’est passé sur la plaine de Dura, avec l’ordre d’adorer l’image plutôt que le Créateur, et ce qui se passera dans le monde entier avec l’appel à adorer l’image plutôt que le Créateur, le principe reste le même.
Lisez . (Notez le lien entre et , 10 à propos de « la colère de Dieu ».) En quoi l’enjeu de l’adoration de l’image est-il une autre manifestation de ce même principe concernant celui qui est digne de recevoir l’allégeance des humains en fin des comptes?
Adorer ne signifie pas nécessairement se prosterner et offrir de l’encens, même si cela peut en faire partie. Nous adorons ce qui a notre allégeance ultime. Quand vous considérez qui est Dieu, notre Créateur, et ce qu’Il a fait pour nous en Jésus en tant que notre Rédempteur, il est évident que Lui seul doit être adoré. Toute autre chose est de l’idolâtrie. Cela explique peut-être les paroles dures de Jésus: « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » (). Les évènements finaux ne seront que la manifestation dramatique de cette vérité.
Les chercheurs bibliques ont depuis longtemps vu un lien entre Daniel 3 et ce que l’Apocalypse enseigne sur les évènements des derniers jours. Et à juste titre, car Daniel 3 – avec le décret de mort pour quiconque refuserait de « se prosterner devant l’image » (Dan 3:15) – reflète ce que l’Apocalypse enseigne à propos de l’ordre, également punissable de mort, d’adorer une autre image: « Il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle, et qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient tués » (Apo 13:15, LSG).
Lisez –17; , 11, 12; ; ; et . Quel contraste trouve-t-on ici, qui oppose les commandements de Dieu à ceux des hommes?
Le peuple de Dieu est appelé à adorer « Celui qui a fait le ciel et la terre, la mer et les sources d’eaux » (Apo 14:7), c’est-à-dire le Créateur, plutôt que la bête et son image. Les trois jeunes Hébreux, confrontés à une menace similaire, ont refusé d’adorer quoi que ce soit d’autre que le Dieu Créateur. Ainsi, bien que les circonstances diffèrent entre ce qui s’est passé sur la plaine de Dura, avec l’ordre d’adorer l’image plutôt que le Créateur, et ce qui se passera dans le monde entier avec l’appel à adorer l’image plutôt que le Créateur, le principe reste le même.
Lisez . (Notez le lien entre et , 10 à propos de « la colère de Dieu ».) En quoi l’enjeu de l’adoration de l’image est-il une autre manifestation de ce même principe concernant celui qui est digne de recevoir l’allégeance des humains en fin des comptes?
Adorer ne signifie pas nécessairement se prosterner et offrir de l’encens, même si cela peut en faire partie. Nous adorons ce qui a notre allégeance ultime. Quand vous considérez qui est Dieu, notre Créateur, et ce qu’Il a fait pour nous en Jésus en tant que notre Rédempteur, il est évident que Lui seul doit être adoré. Toute autre chose est de l’idolâtrie. Cela explique peut-être les paroles dures de Jésus: « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » (). Les évènements finaux ne seront que la manifestation dramatique de cette vérité.
Persécution de l’Église primitive
Ce n’est pas seulement l’Ancien Testament qui nous donne des précédents aux évènements des derniers jours, mais aussi le Nouveau Testament. La vie n’était pas facile pour les chrétiens du premier siècle. Ils étaient d’abord haïs par nombre de leurs coreligionnaires, qui les voyaient comme une menace pour la foi de Moïse. Ils ont aussi affronté la colère de l’Empire romain païen.
« L’histoire de l’église primitive témoigne de l’accomplissement des paroles du Sauveur et montre les puissances de la terre et de l’enfer liguées contre Jésus- Christ dans la personne de ses saints. Le paganisme, prévoyant que, si l’Évangile triomphait, ses temples et ses autels seraient renversés, se disposa à détruire le christianisme. Les feux de la persécution s’allumèrent. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 33.
Il y a une histoire dans le livre des Actes qui démontre, de manière puissante, ce à quoi le peuple de Dieu peut s’attendre à mesure que nous nous approchons du scénario de l’Apocalypse 13.
Lisez . Quels éléments de cette histoire pourraient être un présage des évènements des derniers jours?
Jacques avait été décapité, et Pierre devait être le prochain martyr; il y avait une peine de mort contre les chrétiens. Peut-être l’un des aspects les plus remarquables de cette histoire est le fait que Pierre dormait – alors que cela aurait dû être la pire nuit de sa vie – si profondément que l’ange a dû le frapper pour le réveiller!
Pierre, bien sûr, fut miraculeusement libéré et alla à une réunion de croyants qui avaient du mal à croire qu’il avait vraiment été délivré, même s’ils avaient prié pour cela. La Bible dit qu’ils étaient « dans l’étonnement » (Act 12:16), ce qui nous pousse à nous demander combien de fois nous prions tout en ayant à peine le courage de croire que Dieu va effectivement nous répondre. Certains croyants ont été épargnés, d’autres ont été tués. À l’approche de la fin des temps, il en sera de même. Même Pierre, bien que sauvé cette fois, fut finalement mis à mort pour sa foi. Jésus Lui-même lui avait dit comment il mourrait: « ‘‘En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas’’. Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et après avoir parlé ainsi, il lui dit: ‘‘Suis-moi.’’ » ().
Remarquez que Jésus, après avoir dit à Pierre comment il mourrait, lui dit néanmoins: « Suis-moi. » Qu’est-ce que cela nous enseigne sur le fait que même la menace de mort ne devrait pas nous empêcher de suivre le Seigneur?
Ce n’est pas seulement l’Ancien Testament qui nous donne des précédents aux évènements des derniers jours, mais aussi le Nouveau Testament. La vie n’était pas facile pour les chrétiens du premier siècle. Ils étaient d’abord haïs par nombre de leurs coreligionnaires, qui les voyaient comme une menace pour la foi de Moïse. Ils ont aussi affronté la colère de l’Empire romain païen.
« L’histoire de l’église primitive témoigne de l’accomplissement des paroles du Sauveur et montre les puissances de la terre et de l’enfer liguées contre Jésus- Christ dans la personne de ses saints. Le paganisme, prévoyant que, si l’Évangile triomphait, ses temples et ses autels seraient renversés, se disposa à détruire le christianisme. Les feux de la persécution s’allumèrent. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 33.
Il y a une histoire dans le livre des Actes qui démontre, de manière puissante, ce à quoi le peuple de Dieu peut s’attendre à mesure que nous nous approchons du scénario de l’Apocalypse 13.
Lisez . Quels éléments de cette histoire pourraient être un présage des évènements des derniers jours?
Jacques avait été décapité, et Pierre devait être le prochain martyr; il y avait une peine de mort contre les chrétiens. Peut-être l’un des aspects les plus remarquables de cette histoire est le fait que Pierre dormait – alors que cela aurait dû être la pire nuit de sa vie – si profondément que l’ange a dû le frapper pour le réveiller!
Pierre, bien sûr, fut miraculeusement libéré et alla à une réunion de croyants qui avaient du mal à croire qu’il avait vraiment été délivré, même s’ils avaient prié pour cela. La Bible dit qu’ils étaient « dans l’étonnement » (Act 12:16), ce qui nous pousse à nous demander combien de fois nous prions tout en ayant à peine le courage de croire que Dieu va effectivement nous répondre. Certains croyants ont été épargnés, d’autres ont été tués. À l’approche de la fin des temps, il en sera de même. Même Pierre, bien que sauvé cette fois, fut finalement mis à mort pour sa foi. Jésus Lui-même lui avait dit comment il mourrait: « ‘‘En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas’’. Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et après avoir parlé ainsi, il lui dit: ‘‘Suis-moi.’’ » ().
Remarquez que Jésus, après avoir dit à Pierre comment il mourrait, lui dit néanmoins: « Suis-moi. » Qu’est-ce que cela nous enseigne sur le fait que même la menace de mort ne devrait pas nous empêcher de suivre le Seigneur?
La marque de la bête
Avec le temps qui passe, et les évènements de la fin de l’histoire humaine, tels que le décret de mort et l’imposition de la marque de la bête, n’étant pas encore arrivés, certains ont exprimé des doutes, voire du scepticisme, quant à notre interprétation des évènements de la fin des temps, y compris la façon dont le sabbat et le dimanche pourraient être au centre du conflit final.
Le livre de l’Apocalypse est clair: nous adorons soit le Créateur, soit la bête et son image. Et comme le sabbat du septième jour est le signe fondamental de Dieu en tant que Créateur – ce qui remonte à l’Éden lui-même (voir Gen 2:1-3) – il n’est pas surprenant que le sabbat soit central dans un conflit basé sur d’adoration du Créateur. Ce n’est pas non plus une coïncidence que la puissance de la bête soit celle qui affirme avoir changé le commandement du sabbat du jour biblique au dimanche, qui ne relève d’aucune prescription biblique. Avec ces antécédents à l’esprit, l’idée que le sabbat et le dimanche soient impliqués dans la question de l’adoration – encore une fois, soit du Créateur (voir ), soit de la bête – est logique. De plus, nous avons dans le Nouveau Testament un précédent à la question du sabbat du septième jour contre la loi humaine.
Lisez les versets suivants: ; –16. Quelle question a poussé les chefs religieux à vouloir tuer Jésus?
Dans Matthieu 12, après que Jésus ait guéri un homme ayant une main sèche, le jour de sabbat, (), comment les chefs religieux ont-ils réagi? « Les pharisiens sortirent et se consultèrent sur les moyens de faire périr Jésus » (). La mort à cause du sabbat du septième jour? Dans –16, après une autre guérison miraculeuse le septième jour, « les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à le faire mourir, parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat » (, S21).
La mort à cause de la tradition humaine (rien dans la Bible n’interdisait de guérir le jour du sabbat, tout comme rien dans la Bible n’a remplacé le sabbat par le dimanche) contre le sabbat du septième jour? Bien que la question spécifique ici concernant Jésus ne soit pas exactement la même que dans les évènements de la fin des temps, elle est assez proche: la loi humaine contre celle de Dieu, et dans les deux cas, la loi contestée concerne le sabbat biblique.
Mourir pour l’un des commandements de Dieu? Comment pourrait-on facilement rationaliser une sortie de cette situation?
Avec le temps qui passe, et les évènements de la fin de l’histoire humaine, tels que le décret de mort et l’imposition de la marque de la bête, n’étant pas encore arrivés, certains ont exprimé des doutes, voire du scepticisme, quant à notre interprétation des évènements de la fin des temps, y compris la façon dont le sabbat et le dimanche pourraient être au centre du conflit final.
Le livre de l’Apocalypse est clair: nous adorons soit le Créateur, soit la bête et son image. Et comme le sabbat du septième jour est le signe fondamental de Dieu en tant que Créateur – ce qui remonte à l’Éden lui-même (voir Gen 2:1-3) – il n’est pas surprenant que le sabbat soit central dans un conflit basé sur d’adoration du Créateur. Ce n’est pas non plus une coïncidence que la puissance de la bête soit celle qui affirme avoir changé le commandement du sabbat du jour biblique au dimanche, qui ne relève d’aucune prescription biblique. Avec ces antécédents à l’esprit, l’idée que le sabbat et le dimanche soient impliqués dans la question de l’adoration – encore une fois, soit du Créateur (voir ), soit de la bête – est logique. De plus, nous avons dans le Nouveau Testament un précédent à la question du sabbat du septième jour contre la loi humaine.
Lisez les versets suivants: ; –16. Quelle question a poussé les chefs religieux à vouloir tuer Jésus?
Dans Matthieu 12, après que Jésus ait guéri un homme ayant une main sèche, le jour de sabbat, (), comment les chefs religieux ont-ils réagi? « Les pharisiens sortirent et se consultèrent sur les moyens de faire périr Jésus » (). La mort à cause du sabbat du septième jour? Dans –16, après une autre guérison miraculeuse le septième jour, « les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à le faire mourir, parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat » (, S21).
La mort à cause de la tradition humaine (rien dans la Bible n’interdisait de guérir le jour du sabbat, tout comme rien dans la Bible n’a remplacé le sabbat par le dimanche) contre le sabbat du septième jour? Bien que la question spécifique ici concernant Jésus ne soit pas exactement la même que dans les évènements de la fin des temps, elle est assez proche: la loi humaine contre celle de Dieu, et dans les deux cas, la loi contestée concerne le sabbat biblique.
Mourir pour l’un des commandements de Dieu? Comment pourrait-on facilement rationaliser une sortie de cette situation?
Réflexion avancée:
Lisez Ellen G. White, « La délivrance du peuple de Dieu », p. 635-652, dans La tragédie des siècles.
« Dans tous les siècles, Dieu a envoyé ses anges au secours de ses serviteurs. Ces êtres célestes ont joué un rôle actif dans les affaires humaines. Ils ont paru en vêtements éblouissants comme l’éclair; on les a vus sous une apparence humaine, en costume de voyageurs. Ils se sont montrés à des hommes de Dieu. Apparemment las, ils se sont reposés à l’heure de midi à l’ombre des chênes, et ont accepté l’hospitalité. Ils ont rempli les fonctions de guides auprès de voyageurs égarés. De leurs propres mains, ils ont allumé le feu de l’autel. Ils ont ouvert les portes des prisons pour libérer des serviteurs de Dieu. Revêtus d’une gloire céleste, ils ont roulé la pierre qui fermait l’entrée du sépulcre du Seigneur. Sous une forme humaine, des anges ont souvent fréquenté les assemblées des justes, ainsi que celles des méchants – comme à Sodome – pour prendre note de leurs actions, ou constater s’ils avaient franchi les limites de la patience de Dieu. Dans sa miséricorde, par égard pour quelques justes, le Seigneur retient les calamités et prolonge la tranquillité des multitudes. Les pécheurs ne se doutent guère que c’est aux quelques fidèles qu’ils se plaisent à opprimer et à bafouer qu’ils doivent de voir se prolonger leur vie. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 656.
Discussion:
1) Lisez . Discutez des éléments prophétiques qui vous inquiètent le plus.
Comment pouvons-nous nous libérer de l’esprit de peur et trouver dans le message de Dieu l’espérance, même au milieu des prophéties qui parlent de persécutions liées à notre foi?
2) Bien qu’il puisse être difficile de voir comment le sabbat et le dimanche pourraient devenir des enjeux majeurs dans les évènements de la fin des temps, observez à quelle vitesse le monde peut changer. Quelle leçon devons-nous tirer de cette vérité concernant le fait de ne pas fonder notre foi sur les évènements actuels, qui peuvent changer en un instant, mais uniquement sur la Parole révélée de Dieu?
Pensez à Daniel 2 (et même 7). Tous les empires sont venus et repartis exactement comme le prophète l’avait prédit. Aujourd’hui, en regardant en arrière, nous pouvons voir qu’ils ont bien existé. De notre point de vue actuel, il ne reste plus qu’un seul royaume à venir. Lequel est-ce, et pourquoi pouvons-nous être assurés qu’il viendra, effectivement, comme annoncé?
Lisez Ellen G. White, « La délivrance du peuple de Dieu », p. 635-652, dans La tragédie des siècles.
« Dans tous les siècles, Dieu a envoyé ses anges au secours de ses serviteurs. Ces êtres célestes ont joué un rôle actif dans les affaires humaines. Ils ont paru en vêtements éblouissants comme l’éclair; on les a vus sous une apparence humaine, en costume de voyageurs. Ils se sont montrés à des hommes de Dieu. Apparemment las, ils se sont reposés à l’heure de midi à l’ombre des chênes, et ont accepté l’hospitalité. Ils ont rempli les fonctions de guides auprès de voyageurs égarés. De leurs propres mains, ils ont allumé le feu de l’autel. Ils ont ouvert les portes des prisons pour libérer des serviteurs de Dieu. Revêtus d’une gloire céleste, ils ont roulé la pierre qui fermait l’entrée du sépulcre du Seigneur. Sous une forme humaine, des anges ont souvent fréquenté les assemblées des justes, ainsi que celles des méchants – comme à Sodome – pour prendre note de leurs actions, ou constater s’ils avaient franchi les limites de la patience de Dieu. Dans sa miséricorde, par égard pour quelques justes, le Seigneur retient les calamités et prolonge la tranquillité des multitudes. Les pécheurs ne se doutent guère que c’est aux quelques fidèles qu’ils se plaisent à opprimer et à bafouer qu’ils doivent de voir se prolonger leur vie. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 656.
Discussion:
1) Lisez . Discutez des éléments prophétiques qui vous inquiètent le plus.
Comment pouvons-nous nous libérer de l’esprit de peur et trouver dans le message de Dieu l’espérance, même au milieu des prophéties qui parlent de persécutions liées à notre foi?
2) Bien qu’il puisse être difficile de voir comment le sabbat et le dimanche pourraient devenir des enjeux majeurs dans les évènements de la fin des temps, observez à quelle vitesse le monde peut changer. Quelle leçon devons-nous tirer de cette vérité concernant le fait de ne pas fonder notre foi sur les évènements actuels, qui peuvent changer en un instant, mais uniquement sur la Parole révélée de Dieu?
Pensez à Daniel 2 (et même 7). Tous les empires sont venus et repartis exactement comme le prophète l’avait prédit. Aujourd’hui, en regardant en arrière, nous pouvons voir qu’ils ont bien existé. De notre point de vue actuel, il ne reste plus qu’un seul royaume à venir. Lequel est-ce, et pourquoi pouvons-nous être assurés qu’il viendra, effectivement, comme annoncé?
lu 279 fois