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13 - L’épilogue: connaitre Jésus et Sa
Parole


Lecture de la semaine:
Jn 21; , 10; ; - 54; 2 Tim 3:16;

Verset à mémoriser:
« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (, LSG)

L’Évangile de Jean, comme celui de Marc, se termine par une ren- contre en Galilée. Cette dernière leçon traite de cette rencontre, mais l’intègre au thème de la façon dont nous connaissons Jésus et la Parole de Dieu – un concept qui traverse le quatrième Évangile.
Bien qu’ils aient passé plus de trois ans avec Jésus, les disciples n’étaient toujours pas préparés à la crucifixion et à la résurrection, bien que Jésus leur aitditàmaintesreprisescequiallaitarriver.Malheureusement,ilsneL’avaient pas pris au mot.
Aujourd’hui, nous risquons de faire la même chose: entendre ou même lire la Parole de Dieu, mais ne pas l’écouter; ne pas s’y soumettre; et ne pas lui obéir. C’est-à-dire, ne pas l’accepter comme la lumière qui devrait guider nos pensées et nos actions. Malheureusement, c’est dans ce cas, peut-être sans le vouloir, que se trouvent beaucoup de chrétiens.
Au cours de cette dernière semaine sur l’Évangile de Jean, nous examinerons quelques points clés de cet Évangile, qui peuvent nous aider à aller au-delà de la simple connaissance de Jésus, pour mieux Le connaitre et demeurer plus étroitement en Lui et dans Sa Parole.

La rencontre en Galilée

Lisez Jean21:1-19. Quelles vérités cruciales sont révélées ici, en particulier sur la grâce de Dieu et l’humilité humaine? _______________________________________________________________________
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Jean 20 se termine par le but du livre, ce qui serait l’endroit logique pour conclure, mais il y a un chapitre de plus. Le chapitre 21 commence avec quelques-uns des disciples de retour en Galilée, avec Pierre suggérant une nuit sur le lac. On dirait que les temps anciens étaient revenus et que les disciples étaient retournés à leur ancien métier, la pêche. Mais ils n’avaient rien attrapé cette nuit-là.
Au matin, un mystérieux inconnu sur le rivage leur dit de jeter leur filet sur le côté droit du bateau. Ils prirent alors tellement de poissons qu’ils ne pouvaient pas remonter le filet. C’était comme ce qui s’était passé au début de leur minis- tère auprès de Jésus (voir ). Jean reconnut immédiatement Jésus et le dit à Pierre, qui sauta immédiatement dans l’eau pour nager jusqu’au rivage.
Jésus posa trois questions à Pierre, toutes concernant l’amour pour son Maitre. Avant la crucifixion, Pierre avait insisté sur le fait qu’il donnerait sa vie pour Jésus (). C’est à ce moment que Jésus avait prédit qu’il Le renierait trois fois (). Lors de cette rencontre en Galilée, Pierre ne fit pas de lui-même le point de référence, mais plutôt Jésus: « Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime » (, LSG).
Certains notent que Jésus avait utilisé le verbe agapa?, ce qui signifie aimer, en interrogeant Pierre (sauf la dernière fois), et que Pierre avait répondu toutes les fois par philé?, ce qui signifie aimer, mais juste comme un ami. L’implication est que Pierre n’avait pas atteint le type d’amour supérieur.
En effet, la réponse de Pierre est centrée sur l’humilité. Avec l’échec de Pierre toujours devant lui, il est plus probable qu’il utilise humblement un « terme infé- rieur », en n’osant pas trop revendiquer pour lui-même. Et c’est cette humilité que Jésus renforça, et qui devint cruciale pour restaurer Pierre dans le ministère. Il ne fait aucun doute que l’humilité est l’une des plus grandes qualifications pour le ministère, parce que l’accent est alors mis sur Jésus-Christ, et non sur soi-même.
La restauration de Pierre et son rôle de leader dans l’église primitive sont l’une des preuves les plus fortes que Jésus est ressuscité d’entre les morts. Il serait difficile d’expliquer l’importance de Pierre si Jésus ne l’avait pas, en présence des autres disciples, rétabli dans Son ministère.

Pourquoi l’humilité est-elle si essentielle chez quiconque cherche à connaitre le Seigneur? À la lumière de la croix, de quoi chacun d’entre nous doit-il être fier?

Garder les yeux fixés sur Jésus

Lisez . Quelle était la question qui avait conduit Pierre sur un mauvais chemin? Comment Jésus avait-Il redressé le chemin? ________________________________________________________________
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Jésus venait de rétablir Pierre dans le ministère et Il lui dit: « Suis-moi » (). Il s’agissait probablement d’une marche physique avec Jésus sur la plage. Et puisque Pierre s’était retourné et vit Jean qui suivait aussi Jésus, il s’enquit de Jean. « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il? » (, LSG).
En rétablissant Pierre dans le ministère, Jésus avait prédit la manière dont il mourrait (). Pierre était également curieux de savoir comment Jean allait mourir. Jésus redirigea plutôt l’attention de Pierre sur la question de Le suivre, sans s’inquiéter de ce qui arrivera à un autre disciple.
Lisez . Comment la déclaration de Jésus avait-elle été mal com- prise? Comment l’apôtre Jean a-t-il corrigé cette mécompréhension? ________________________________________________________________
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Les gens avaient mal compris ce que Jésus voulait dire par ces mots: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? Toi, suis-moi » (, LSG). Ils pensaient que cela signifiait que Jésus reviendrait avant que Jean ne meurt. Au fur et à mesure que le temps passait et que Jean vieillissait, cela deviendrait une crise s’il devait mourir (ce qui, bien sûr, était arrivé) et que Jésus n’était pas encore revenu. Jean corrigea cette idée fausse en indiquant qu’il s’agissait de l’expression de l’autorité de Jésus par rapport à Sa volonté, et non d’une prophétie de ce qui arriverait.
L’idée de se centrer sur Jésus, plutôt que sur d’autres personnes, est une introduction puissante pour le reste de la leçon de la semaine. Jésus, et Jésus seul, est notre Sauveur. Les humains vous décevront inévitablement.
Les vérités abordées de mardi à jeudi reprendront le thème de la compréhension de la Parole de Dieu, dans le but de connaitre et de suivre Jésus, qui Seul devrait être notre Maitre et notre Guide, indépendamment de l’aide et des conseils que les autres peuvent nous apporter.

Combien de fois d’autres personnes, que vous avez peut-être admirées, vous ont- elles déçu? Quelles leçons, aussi difficiles soient-elles, avez-vous tirées de cette expérience?

La lumière et les ténèbres

Lisez ; ; ; ; ; , 10; et . Quel grand contraste y a-t-il ici, et pourquoi ce contraste est-il si fondamental pour comprendre la vérité? ________________________________________________________________
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Le monde est dans les ténèbres; il fuit la lumière et ne peut pas, par lui- même, trouver son chemin vers le vrai Dieu, le Dieu personnel de la créa- tion, de la révélation et de la rédemption.
« L’humanité n’atteindra jamais, par elle-même, à la connaissance des choses divines. “Elles ont la hauteur des cieux: que pourrais-tu donc faire? Elles sont plus profondes que le séjour des morts: comment les connai- trais-tu?” Seul l’Esprit d’adoption nous fait distinguer les choses profondes de Dieu, “ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme”. “Dieu nous l’a révélé par l’Esprit”. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 407-408.
Seul Jésus-Christ « a fait connaitre » le Père (, LSG). Le verbe grec est ex?geomai, qui signifie « interpréter », « expliquer », « exposer ». Jean présente Jésus comme le messager céleste, Celui qui explique ce que signi- fie le fait de connaitre Dieu. Ce n’est qu’à travers Jésus que nous pouvons vraiment connaitre Dieu.
Lisez . Comment Jésus avait-Il décrit le faux fondement sur lequel les chefs religieux d’Israël avaient fondé leur foi? ________________________________________________________________
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Ceux qui ne sont pas dans la vérité parlent par leurs propres moyens. Ils « voient » le sens d’un texte uniquement d’un point de vue humain. En revanche, nous devons accepter que Christ est la lumière du monde, et Le suivre dans notre interprétation de Sa Parole. Par contre, le diable parle à partir de « son propre fonds » (, LSG). Si nous ne faisons pas attention et ne nous abandonnons pas à Dieu dans la foi et l’obéissance, nous risquons de faire de même: lire le texte en nous basant uniquement sur nos propres désirs, volontés et perspectives, ce qui est beaucoup plus facile à faire que nous ne le pensions.

Comment réagissez-vous aux vérités qui vous offusquent? Comment devriez-vous répondre à ces vérités?

La théologie « d’en haut » ou celle « d’en bas »

Lisez . Quel problème avait amené l’officier à Jésus, et quel était le véritable problème sous-jacent?
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Cet homme était allé à Jésus, la Lumière du monde, mais il avait décidé de croire seulement si Jésus guérissait son enfant. Nous pourrions dire que la théologie de cet homme était une « théologie d’en bas ». La théologie d’en bas établit des règles et des normes pour Dieu et Sa Parole. Les idées humaines, aussi imparfaites, aussi limitées et aussi subjectives soient-elles, deviennent l’autorité finale sur la façon dont les gens interprètent la Parole de Dieu. Quel piège dangereux!
La théologie « d’en haut », en revanche, répond par la foi, par la croyance en Dieu et en Sa Parole d’abord (; , 15; 2 Tim 3:16). Lorsque la Bible est acceptée par la foi, elle devient son propre interprète. La vision du monde des Écritures, plutôt que la philosophie de l’époque, est le guide pour comprendre et interpréter les Écritures. Les points de vue humains doivent être soumis à la Parole de Dieu, et non l’inverse.
Nous devons croire aux Écritures si nous voulons croire en Jésus (, 47). « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples » (, LSG). Si nous doutons de la Parole de Dieu, Sa Parole ne peut pas demeurer en nous (). « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au der- nier jour. Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer » (, 49, LSG).
Entendre la Parole de Dieu est plus qu’une prise passive d’informations. Cela signifie aussi faire la volonté de Dieu, ce qui est une réponse active à l’écoute de la Parole. « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaitra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (, LSG).
De plus, cette écoute et cette mise en pratique de la Parole de Dieu est une expression d’amour pour Lui. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (, LSG).

Quelle est la relation entre notre amour pour Jésus et l’obéissance? Pourquoi toute forme d’« obéissance » qui n’est pas basée sur l’amour risque-t-elle d’être du légalisme?

Demeurer en Jésus

Lisez . De quelle manière cette déclaration frappante décrit-elle l’autorité de Jésus-Christ? ___________________________________________________________
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Comme nous l’avons vu tout au long des leçons de ce trimestre, l’Évangile de Jean nous attire à Jésus, mais seulement si nous sommes disposés à connaitre Dieu et à faire Sa volonté. Tout au long de cet Évangile, les personnes qui rencontrent Jésus acceptent la lumière et grandissent ou la rejettent et deviennent aveugles. Nicodème, la femme au puits, l’officier du roi, l’homme à la piscine de Béthesda, les 5 000 personnes nourries de pains et de poissons, les frères de Jésus, les chefs religieux, l’aveugle-né, Marie et Marthe, Pilate, tous avaient rencontré Jésus et avaient fait des choix quant à la vérité et à la lumière qu’Il avait apportées.
La théologie d’en bas commence par l’argumentation humaine pour déterminer et examiner l’existence et la nature de Dieu. La perspective humaine, imparfaite, déchue, pleine de préjugés, prend le pas sur la perspective divine, sainte, parfaite, omnisciente. La théologie d’en bas mène sans doute à l’égarement, comme elle l’avait fait dans le passé et le fera à l’avenir (voir Apo 14:1-12), lorsque la sagesse humaine, cherchant à supplanter le divin, tentera d’imposer au monde une fausse adoration.

Lisez . Quel est le secret de la croissance et de la santé spirituelle? ___________________________________________________________
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Le secret est de rester connecté à Jésus. Il est la Parole de Dieu, le Pain de vie, la Lumière du monde, la Porte des brebis, le bon Berger, la Résurrection et la Vie, le Chemin, la Vérité et la Vie, et le vrai Cep.
Les membres de la divinité et leur Parole, la Bible, sont comme des aimants. S’ils trouvent de la réceptivité, ils nous attireront à eux. « La voix de Dieu nous parle à travers sa parole, et nous entendrons beaucoup de voix; mais Christ avait dit que nous devons nous méfier de ceux qui diront: le Christ est ici ou le Christ est là! Alors, comment saurons-nous qu’ils n’ont pas la vérité, si nous n’analysons pas tout sur la base des Écritures? » (Ellen G. White, The Advent Review and Sabbath Herald, April 3, 1888). De même, nous devons abandonner nos propres points de vue au profit de ceux présentés dans la Parole de Dieu.

Réflexion avancée:

Le point de vue de Dieu est très différent de celui des humains. Dieu partage Son point de vue avec nous à travers Sa Parole, la Bible, sous la puissance du Saint-Esprit. C’est à nous de choisir si nous voulons marcher dans les ténèbres ou accepter la lumière venant de Jésus-Christ telle qu’elle est révélée dans la Parole.
Ce choix fait partie intégrante de notre propre abandon personnel à Jésus-Christ, le Fils de Dieu et le Rédempteur de l’humanité. Par la puis- sance du Saint-Esprit, Dieu le Père nous a révélé, dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus, la profondeur de Son amour. Et nous connais- sons Jésus parce que Sa vie, Sa mort et Sa résurrection ont été rapportées dans la Parole de Dieu.
« Les anges de Dieu vont continuellement de la terre au ciel et du ciel à la terre. Par leur ministère la puissance de Dieu accomplit les miracles du Christ, en faveur des affligés et des souffrants. Par leur ministère, tout bienfait nous vient, en Christ, de la part de Dieu. En assumant l’huma- nité, le Sauveur associe ses propres intérêts à ceux des fils et des filles déchus d’Adam, en même temps que par sa divinité il saisit le trône de Dieu. Ainsi le Christ est le moyen qui met en communication les hommes avec Dieu, et Dieu avec les hommes. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 125, 126.

Discussion:

u De toutes les histoires du livre de Jean, laquelle vous parle le plus de l’amour et du caractère de Dieu? Expliquez à votre classe pourquoi vous trouvez cette histoire si fascinante.
v En termes pratiques, comment s’y prendre dans la recherche de la vérité?
Ì Pourquoi est-il généralement difficile de se distinguer en tant qu’ar- bitre de la vérité? Pouvons-nous jamais le faire pleinement, ou notre humanité, dans une certaine mesure, aura-t-elle encore un impact sur la façon dont nous voyons les Écritures? Pourquoi devons-nous reconnaitre ce fait, et comment l’humilité vient-elle nous aider à abandonner nos préjugés au profit de la Parole de Dieu?
Í L’histoire du christianisme occidental est remplie d’exemples hor- ribles de ce qui se passe lorsque la Parole de Dieu est soumise à la politique et aux préjugés des humains. Quels sont quelques-uns de ces exemples, et quelle leçon pouvons-nous en tirer aujourd’hui sur le danger qu’il y a à « interpréter » la Bible tout en utilisant les perspec- tives humaines comme filtre dominant?
Î Résumez en vos propres termes l’Évangile de Jean. Quel est son message central pour nous aujourd’hui?