La femme courbée ( Luc 13 :10-17 )
de Plumain W. Gilbert
Je souffre dans mon corps, tirailler dans ma chair.
De longues années durant, j'ai porté sur l'échine,
Les douleurs du péché qui me courbe, m'assassine,
Moi, fille d'Abraham, déracinée de la terre.
Quelle est cette puissance au pouvoir infernal,
Qui me vole les fastes et les gloires vespérales,
M'incarcérant, esclave, dans un monde ténébreux,
Me réservant la fin des misérables gueux ?
Et des lustres durant, j'ai cherché mais en vain,
Une hypothétique et complète guérison,
Passant de synagogues en tout lieu incertain,
Priant et implorant sans cesse le pardon.
Noyée dans les ténèbres, sans force et sans espoir,
En plein jour du seigneur, scintille une lueur
« Femme » me dit jésus, « Reçois un plein bonheur ».
Ces mots, pleins de douceur, exhument une âme noire.
La vie vibre dans ma chair et m'offre ses gloires.
Se dresse mon corps et commence l'histoire.
Tout me semble nouveau, tout me semble plus pur.
Jésus a fait de moi, sa noble créature.
Les ombres de la mort envahissent ton coeur.
Les charges du péché t'enfoncent dans l'abîme.
La foi ,cette puissance, peut saisir la cime.
Où Jésus, le grand roi t'offre le vrai bonheur.
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