1 Pauvre buveur, quelle est donc ta folie! Le désespoir te suit à chaque pas; Tu veux briser la chaine qui te lie, Et cependant, elle ne tombe pas.
2 Ne songe pas à la rompre toi-même, Car ce serait vainement te meurtrir; ans son Amour et sa bonté suprême, C'est Dieu, Lui seul, Qui peut te secourir.
3 Viens parmi nous, qui t'aimons comm un frère; Nous t'aiderons à regarder à Lui, Jusqu'au moment où Sa Pure Lumière Comme un soleil éclora dans ta nuit.
4 Crie à celui que jamais les esclaves Les plus tramblants n'implorèrent en vain : Sur les débris de tes lourdes entraves Alors luira la liberté sans fin.