1 Mon bonheur vient de toi, Sauveur plein de tendresse! C'est toi qui m'as appris le chant de l'allégresse; De tes gratuités tu couronnes mes jours, Et tu veux à jamais en bénir l'heureux cours.
2 Ah! je les ai connus, les ennuis de la terre, Alors que je marchais seul avec ma misère; Quand loin de ton salut, loin de ton doux regard, Mes pas dans le désert s'avancaient au hasard.
3 Mais tu parus, Seigneur! Et tu rompis ma chaîne, Devant ton grand amour se dissipa ma peine. Ineffable transport! quand j'appris, par la foi, Que ton salut, ta paix, ton ciel étaient à moi.
4 Aplanis mon sentier; que ma paix, comme un fleuve, Coule vers l'avenir, même au sein de l'épreuve! Que toujours ton Esprit fasse abonder en moi, Nombreux comme les flots, les saints fruits de la foi!