1 Sainte Sion, ô patrie éternelle! Palais sacré qu'habite le grand Roi. Où doit sans fin régner l'âme fidèle, Quoi de plus doux que de penser à toi!
2 Dans tes parvis tout est joie, allégresse, Chants de triomphe, ineffables plaisirs; Là, plus de deuil, plus de maux, de tristesse; Là, plus d'ennuis, de langueurs, de soupirs.
3 Tes habitants ne craignent plus l'orage; Ils sont au port, ils y sont pour jamais. Leur ciel est pur, il n'a plus de nuage; Dieu dans leur coeur fait demeurer sa paix.
4 Ô mon Sauveur! qui, par ton sacrifice, À ton enfant ouvris ces nouveaux dieux, Tu m'as couvert de ta sainte justice; Vers ta Sion j'élève tous mes voeux.