1
Dieu me conduit, par sa bonté suprême;
C'est mon berger qui me garde et qui m'aime
Rien ne me manque en ses gras pâturages,
Des clairs ruisseaux je suis les verts rivages,
Et pour l'amour de son nom admirable,
Il me protège et rend ma paix durable.
2
Quand il faudrait marcher dans la nuit sombre,
Quand de la mort je traverserais l'ombre,
Je n'en aurais ni terreur, ni détresse,
Car tu te tiens auprès de moi sans cesse;
Même au travers de la vallée obscure,
C'est ta houlette, ô Dieu qui me rassure.
3
Dressant ma table ainsi qu'aux jours de fête,
Dans ta bonté tu répands sur ma tête
L'huile odorante et ma coupe déborde;
Par tes bienfaits et ta miséricorde
Accompagné jusqu'à ma dernière heure,
Dans ta maison je ferai ma demeure.