1 Salut, montagnes bien-aimées, Pays sacré de nos aïeux! Vos vertes cimes sont semées De leurs souvenirs glorieux. Élevez vos têtes chenues, Espérou, Bougès, Aigoual! De leur gloire qui monte aux nues, Vous n'êtes que le piedestal.
Refrain Esprit qui les fit vivre, Anime leurs enfants (bis) Pour qu'ils sachent les suivre!
2 Redites-nous, grottes profondes, L'écho de leurs chants d'autrefois; Et vous, torrents qui, dans vos ondes, Emportiez le bruit de leur voix! Les uns, traqués de cime en cime, En vrais lions surent lutter; D'autres, ceux-là furent sublimes, Surent mourir sans résister.
3 Ô vétérans de nos vallées, Vieux châtaigniers aux bras tordus, Les cris des mères désolées, Vous seuls les avez entendus! Suspendus aux flancs des collines, Vous seuls savez que d'ossements Dorment là-bas dans les ravines, Jusqu'au grand jour des jugements!
4 Dans quel granit, ô mes Cévennes, Fut taillé ce peuple vainqueur? Quel sang avaient-ils dans les veines? Quel amour avaient-ils au coeur? L'Esprit de Christ était la vie De ces pâtres émancipés, Et dans le sang qui purifie Leurs courages étaient trempés!
5 Cévenols, le Dieu de nos pères N'est-il pas notre Dieu toujours? Servons-le dans les jours prospères Comme ils firent aux mauvais jours; Et, vaillants comme ils surent l'être, Nourris comme eux du pain des forts, Donnons notre vie à ce Maître Pour lequel nos aïeux sont morts!
#635 - Salut, montagnes bien-aimées!
Duo et Choeurs
1 Salut, montagnes bien-aimées, Pays sacré de nos aïeux! Vos vertes cimes sont semées De leurs souvenirs glorieux. Élevez vos têtes chenues, Espérou, Bougès, Aigoual! De leur gloire qui monte aux nues, Vous n'êtes que le piedestal.
Refrain Esprit qui les fit vivre, Anime leurs enfants (bis) Pour qu'ils sachent les suivre!
2 Redites-nous, grottes profondes, L'écho de leurs chants d'autrefois; Et vous, torrents qui, dans vos ondes, Emportiez le bruit de leur voix! Les uns, traqués de cime en cime, En vrais lions surent lutter; D'autres, ceux-là furent sublimes, Surent mourir sans résister.
3 Ô vétérans de nos vallées, Vieux châtaigniers aux bras tordus, Les cris des mères désolées, Vous seuls les avez entendus! Suspendus aux flancs des collines, Vous seuls savez que d'ossements Dorment là-bas dans les ravines, Jusqu'au grand jour des jugements!
4 Dans quel granit, ô mes Cévennes, Fut taillé ce peuple vainqueur? Quel sang avaient-ils dans les veines? Quel amour avaient-ils au coeur? L'Esprit de Christ était la vie De ces pâtres émancipés, Et dans le sang qui purifie Leurs courages étaient trempés!
5 Cévenols, le Dieu de nos pères N'est-il pas notre Dieu toujours? Servons-le dans les jours prospères Comme ils firent aux mauvais jours; Et, vaillants comme ils surent l'être, Nourris comme eux du pain des forts, Donnons notre vie à ce Maître Pour lequel nos aïeux sont morts!